Skip to main content

Full text of "La survivance (1931-04-02)"

See other formats


rs 


La Papauté, de : toutes” les insti. 


tutions La plus . indépendante des : 

hommes, rencontre toujours cepen- : L 

dant l’homme indispensable, exclu- - 

sivement et complètement propre à ; 
© 


l'oeuvre de Dieu. 


LODLODOTOOODÉSDODODODOPOOOOO 


10010 109e rue 


Téléphone 24702 


Vol. III. 


/ mo - : 
Organe officiel de l'Association Canadienne-française de l'Alberta 
Emprimé par l’imprimerie la “Survivance” 


e 


E 


DMONTON, ALBERTA, LE 2 AVRIL 1931 


“DIEU ET PATRIE” 


Abonnements Canada, $2; E.-U., 52.50; Europe, $ 


La souffrance fait . l’homme 


meilleur ou plus mauvais, selon. 


qu'il l’accepte bien ou mal. 


R. P. Monsabré, O-P. 


Le Pape et la France 


iLa foi du, Pape dans .les destinées de la France 
catholique 


L'un des derniers numéros de la “Documentation Catholi- 
que” noûs apporte une joie profonde qui sera certainement 
partagée par tous ceux qui voudront bien lire les lignes ci- 
dessous, en ces jours où rayonnent déjà dans les coeurs les joies 

‘ de Pâques. 

" Il s’agit de la ‘pensée du Pape à l'égard des destinées de la 

France catholique, et tout cé qui touche à la France fait vibrer 
nos coeurs de Canadiens et de catholiques. 


“+ 


* 


Résumant ici trois allocutions prononcées en des occasions 
différentes, laissons le cardinal Verdier, archevêque de Paris, 
nous raconter, et de façon si vivante, ses entretiens avec le 
Souverain Pontife Pie XT, au cours d’un séjour de quinze jours 
à Rome. 

“Je reviens de Rome . . . J’ai eu le grand honneur d’avoir 
trois audiences du Souverain Pontife, qui a bien voulu m'appeler 
son fils. En enfant que je suis, j’ai compté les heures passées 
près de lui: exactement quatre heures et demie . .. Dans ces 
entretiens, vrais téte-à-tête, ou plutôt coeur-à-coeur, que de 
grandes choses ont été dites par le chef de l'Eglise! ... 

“J'ai constaté que cet éminent Pontife connaissait de plus 
en plus, aimait toujours davantage notre cher pays de France. 
Avec son intelligence et dans sa volonté—et ces deux facultés 


+ 


| 
| 


Ê 


Brièvetés 


UN RAYON D’OPTIMISME 


Toutes les revues commerciales sont} ,. ; 
remplies d'articles qui démontrent BenÉPAL "de ne 
toute ia préoccupation qu'on a pour 
notre situation économique et ses 
possibilités de retour à un niveau 
normal. 


Li | 
! Les membres de l’Associätion sa- | 
vent que l'Exécutif se réunit réguliè- | 
rement tous les mois. Depuis quelques 


; mois des cercles ont suivi l'exemple 
Le bulletin mensuel de la Banque venant d'en haut, et tiennent eux 


Canadienne de Commerce fait remar- 
quer que les prix de gros ont une 
tendance à accuser plus de fermeté: 


| 


aussi régulièrement une: ässemblée 
par mois. Quand pourrons-nous an- 


; ; À noncer que tous les cercles ‘en font: 
De plus, certaines industries fonda- autant? : ; 
mextales. font des affaires assez heu- PRE 
reuses malgré le déclin l 


saisonnier | 
toujours si manifeste après la période 
des fêtes. 


Le cercle de Legal a choisi le der-| 
nier vendredi du mois pour tenir cet-: 


Îte assemblée, et il y est fidèle. Il s'est. 
Mais. ajoute le même bulletin, “il|dcnc réuni vendredi dernier: Le pré-! 


CHRONIQUE 


Jeudi sôir prochain, à huit heures tenir une assemblée mensuelle. 
récises, à la “Survivance” auræ lieu | cercle de Tangente a choisi le premier 
une réunion régulière de l'Exécufiif samedi du mois. Donc, samedi soir, le 


» 
C0 -0-e +R CRD DC ED DO ER -- OU, 


| En Passant 


AP +-ÉRRD-{ SRE +R + AE 


DE L’A.CF.A. 


Une grande 
catholi 


par Mgr L. 


_ CNRS RDC CE ED >: 
| SELON LA “FREE PRESS” de 
lWinnipeg, jamais la session fédérale 
4 courant, il y aura réunion, Ce cercle [n'a attiré autant d'attention, depuis | 
a été fondé le 24 février. 11 a déjalla guerre, que présentement, d'un| 
tenu une assemblée le 8 mars et une!bout à l’autre du pays. Les députés 
autre le 22. A cette dernière réunion [sont maintenant en vacances jusqu’au 
on à doublé le nombre des membres |13 avril. 


recrutés le 8. Et ce n'est pas fini. 


| 


LA TURQUIE et la Saskatchewan: Canada. 
ce rapprochement est suggéré par la] 


brève dépêche suivante parvenue de! 
Étainionte Le mate de Finstruc. ; 'anches, et nos lecteurs seront 


[tion publique va déposer un projet el entier, ce magnifique travail qui 


+ + 
Il ne suffit pas de dire:“C'est beau!” 
(car ce l'est) il faut s'efforcer de | 
garder Je pas avec ces braves colons. 
Allons, les vieux cercles! 


+ 2 
province? 
+ + L 2 

Du cercle le plus éloigné de la capi-| 
tale, du cercle le plus au nord, au'f 


tout dernier-né de l'Association, du 


# 
Et le sud de la 


ique et nationale 


En voici la première partie, 


force 


1-. | 
Le 


Ut: * 
it. 


-ÀA. Paquet 


Nous avions reproduit la semaine dernière la dernière pa . 
ide l'étude de Mgr Paquet sur le rôle de la race française 3 


à 


n 


que nous publierons en dev. 5. 
heureux de posséder ainsi € ie 
vient d’être publié en brochur: y 


n'est pas certain que la faiblesse ra-|sident du cercle, M. Delphis Cou- | cercle de Spirit River, nous arrive la 
dicale du marché constatée en 1930 | lombe, nous apprend qu’on‘ia discu- ' nouvelle qu'il y aura réunion à Pàâ- 
soit près de finir. Presque tous les |té des choses intéressantes ‘ à cette! ques. On veut pousser le recrutement 


marchés continuent d'être sursaturés |assemblée. Mais ce n’est pas l'en-'commencé lors de la fondation du 'eais, Ce sera certainement le livre lip 


d’approvisionnements et il n’y a pas droit et ce n'est pas encore Île temps Cercle. 

encore eu d'augmentation générale du |d'en parler. Plus de gens à Legal sau--| * + | 
volume des achats qui püisse dimi-|raient de quoi il s'agit si ôn s'était) Quel sera le cercle proclamé comme 
nuer sensiblement les stocks”. cette assem- | &vant atteint le premier son objectif? 


L ; : a. Æ + + 
Tout de même, on s'accorde à dire Vous êtes-vous demandé si un petit! 
que le fonds de la dépression a été 


* ‘effort concerté des patriotes de votre! 


Li 


rendu plus nombreux à 
blée. 


* # 


Si l'on veut savoir ce qui se passe! 


|plus important de l’année, nous disent | part, eu l'occasion de le traiter, quoi- 
ceux qui ont déjà eu l'avantage de le 
parcourir. Foch écrivain et historien! 
reste à la hauteur de Foch militaire.!que nous. Des circonstances graves, 


re sijes à : = : ï ; 
loi interdisant aux enfants turcs de On y constatera facilement que Mgr Paquet traite le pre. à : 
fréquenter les écoles primaires fran-!, .. : s : sp us 
nises”. lblème canadien dans toute son ampleur à la lumière sereir -*, 
.. des grands principes de la vérité. ECS 
| LES “MEMOIRES" du maréchal} Cet article est à conserver. be 
; [l LE 
Foch viennent de paraitre. publiés en! I CS se He 
anglais en même temps qu'en fran- | Le sujet que ce titre désigne n'est |rité catholique française, plusieu "€, 
as neuf. Nous avons déjà, pour notre de langue anglaise, lesquels sont a _ 


torisés à se servir, dans les Sessio':;: 
que: bien imparfaitement, à la suite [de l'Académie, de leur parler mat. : | 
d'écrivains beaucoup plus compétents | "€l- ai" 

Par ce genre d'oeuvres, et surtc''%©': 
par ces actes, les offices et les ser” au . 
. {S 1 
18, 4 


+ 


des sentiments et des désirs auxquels} 


sont d’égale valeur chez lui—-quand il a conçu quelque chose, *tteint. Le retour à la prospérité s'ef- 
il le veut bien, et quand il le veut, il le réalise. fectue lentement mais sûrement. La 


| UN ANCIEN MINISTRE PROTES- 


cercle ne lui ferait pas atteindre ne ANT, ct membre du Ku-Klux-Klan, 


engagent à y revenir. 


nous ne pouvons ne pas déférer, nous|Ces fédéraux où le français règne 
même titre que l’anglais, notre bili 


#S : 


“ Au cours de la première audience, voici ce qu’il me dit: 
“Nous savons mieux aujourd’hui les oeuvres magnifiques qui! 
existent dans votre chère France. On Nous dit de tous côtés qu'il 
y a dans les couches populaires un retour évident dans la voie 
catholique . .. 

“Mon fils, Nous savons tout cela, et voilà pourquoi Nous 
avons un immense espoir, non seulement dans l'avenir de la 
France, mais dans les destinées de la France catholique à l’égard 
du monde entier.” 

“Le Saint-Père insistait, ajoutant—dans un français très 
pur, et même élégant—que si son coeur de Pontife se laissait; 
aller à la séduction émanant de la France, c’est que les Gestinées 
du monde catholique étaient liées aux destinées de notre cher 
pays. 

... ‘—Je vous attendais, mon fils. L'heure est venue de coordon- 
ner toutes les oeuvres magnifiques qui existent en France, en 
vue de l’organisation de l’action catholique telle que vous la 
trouverez dans Nos documents pontificaux. Nous tenons essen- 
tiellement à ce que l'action catholique s'organise en France, 
parce que nous sentons qu’il y a là une germination splendide, 
unique, que peut-être les générations antérieures n’ont pas 
connue, et parce que Nous voyons dans le monde les yeux tournés 
vers la France: vous êtes et vous resterez toujours le peuple.que 
l’on regarde. Et en vous aidant de tout Notre pouvoir à organiser 


| 


à aux assemblées du cercle local, il Y\ édistement son objectif de mem- 
confiance individuelle rehaît et est, 4 une manière facile d'y parvenir, co 


assez puissante pour paralyser les ee de s'y rendre lorsque ces as- | 
effets démoralisants des difficultés :Semblées sont annoncées. 


| 
HUE TOR Snese HOreMEN SEE ROME Parce que dc le die décidé d'un 
breuses en temps de crise. q 


Las ES jour fixe pour tenir leur assemblée 
Quoiqu'il en soit, il est permis de | cnsuelle, il est permis de:présumer| 
supposer que l'on a commencé à jeter, | Que Je cercle de Falher tiendra une 
dans l'univers, les fondements d'une | 5ssemblée le jour de Pâques. Le jour 
stabilité économique qui chassera Ie | de réunion de ce cercle est le premier 
marasme dans lequel ont croupi nom- Idimanche du mois. u 
bre d'industries et ramènera une pros- | 
périté normale si ardemment Sn 
+ * + 


RECENSEMENT 


Nous aurons, dans quelque troisi 
mois, le recensement complet du Ca- 
nada. 


Ce dénombrement de toute la popu- 
lation canadienne doit être considéré : 
comme une chose très sérieuse. | 

Il importe pour nous, Canadiens- | 
français, de connaitre exactement e|[., 


+ + L. 
Posez-vous la question. Vous pouvez 
rendre la réponse très intéressante. 


Pour cela il ne faut pas compter su | 
le voisin pour tout faire, mais aller 
le trouver pour coopérer avec lui. 


+ L3 * 


Le cercle de Lamoureux est le qua- 
trième depuis le congrès à mettre en 
règle à l'Association les membres qu'i 


k Ja recrutés. Un autre petit effort dans 
Le cercle de Donnelly est très fidèle lje recrutement de ce cercle, comme 


+ + - 


aux membres de ce cercle: qu'il y & sant. 
réunion lundi: de Pâques au. soir, dans 
la saile de l’école? 
+ + + , 
Même les derniers-nés de l'Associa- 
tion prennent la louable habitude de 


# x 


| chez-vous. 
l Ubalde BAUDRY, 
Secrétaire général. 


‘union de tous les catholiques 


ic Rév. Harold Burkey, vient de se 
faire catholique à Sioux City, Iowa. 
avec l'intention de consacrer sa vie à! 
l'apostolat. La vie exemplaire d'une! 
r|ieunc fille catholique lui a fait dé-! 
couvrir la vérité de la religion catho-| 
lique qu'il combattait. ‘ 


1lre, 19 religieuses de ja Congrégation 
de Notre-Dame ont célébré ensemble i É 
le 50ème anniversaire de leur profes- [lieux, l'on persiste à l'ignorer ou à 1a!4€5 Principes posés, et un moyen d'i 
au premier lundi du mois. Est-il nè-ljans d'autres d'ailleurs, donnerait | sion religieuse, ce qui porte ä 139 le |dénaturer? 
Icessaire, franchement, de rappeler | Lrobablement un résultat très intéres- "ombre des jubilaires depuis la fon- 
dation de cette communauté cana- 
; dienne. Sur ce nombre 3 ont même |fédératif de nos provinces place sur | Pay 
Si vous le vouliez, ce serait le Cas |atteint 70 ans de vie religieuse. Lon- :un pied de parfaite égalité les deux; 
gues années de mérite et de dévouce- |langues communément parlées chez: a À 
ment au service de Dieu et du prochain. |nous, la langue française et la langue |Peut annihiler le droit de nature; 


en France une série de conférences à ! 


guisme national rayonne sur tou "€ 

Le Canada est un pays bilingue, un les provinces canadiennes. Ne pa ?S': 
composé de deux éléments principaux |" Pas conclure, de là, au droit qu'c.. tb. 
qui, tout en gardant leurs caractéris- !tOuS les administrés canadiens, 3. 
|tiques, concourent, dans une autono- | teints par la législation fédérale Ft ; 
mle grandissante, à une oeuvre com-|P2r l'administration ramifiée en te, 1e 
mune, sous le drapeau britannique. |Sens, d'apprendre et de faire appre* ie, 

Cette formule de notre vie natio-|@re à leurs enfants, dans les écq :;- ; 
nale revét-elle, aux yeux de tous,|P2ÿées des deniers publics, les de. 
TA MONTREAL. la semaine dernië-|l'exacte vérité qu'elle énonce et 14 /idiomes qui sont comme le double : 
pleine signification qu'elle implique? | £2RC nécessaire du Grouvernemél 
[Ne semble-t-il pas qu'en certains mi-/ N'est-ce pas une conséquence logik, 


+ +» 


isurer à tous les citoyens leur ju 
Elle est pourtant basée sur la Cons-[Pa't de coopération dans loeuiki 
tution même qui nous régit. L' Acte | et constitutionnelle de s “a 

5? 15 
Ajoutons qu'aucune loi provinei : 
tquelque prétexte qu'elle invoque, $ |" 


lu 


anglaise, et il reconnait donc à lai ce es. d'entécédence, 
; : . .ipremière non moins qu'à la seconde, ! instruction, sur lesquels s'appui. 
M. L'ABBE GROULX, qui a donné | jus toute l'étendue du domaine fé- (les revendications scolaires des un 


, : 
déral canadien, un caractère nette-,Pes de descendance française, d: 


chiffre de notre population comme! 


entité ethnique. | mm 


la Sorbonne. à l'Institut Catholique et 


en. Saskatchewan en province, nous a fait honneur là- 


ment officiel. (Voici le texte de 14145 régions explorées par nos déc: 


dans cette France l’action catholique, Nous croyons servir les 


bas au même degré que les Lemieux, 


Constitution sur lequel cette affirma- | V'EUTs, évangélisées par nos missi. 


11 a été établi que, lors du dernier | 
recensement, plusieurs omissions del 


noms canadiens-français ont été fai-| 


tion s'appuie: “Dans les Charbres!l"aires, gouvernées et illustrées 
du Parlement du Canada, l'usage delPlUSieurs évêques de notre sang, c, 
la langue française ou de la langue!Misées tout d'abord par les fils : 
anglaise dans les débats sera facul- | P'emiers habitants du pays. (Cf. 
tatif; mais dans la rédaction des ar-in0it XV, lettre “Litteris apostoli: 
(7 juin 1918): le Pape s'y montre 


Un des côtés consolants de la lutte 
en Saskatchewan, c'est l'union de tous 
les catholiques. 


intérêts de l'Eglise tout entière ... Oui, les Gestes de Dieu.se 
font encore, et se feront toujours par la France.” | 
.. “Quand on entend sur les lèvres les plus augustes, et jusque | tes. On peut dire que quelques-unes! 
dans les propôs les plus humbles, des affirmations de ce genre,lde ces omissions ont été voulues! La’ délégation qui-a reftontré ré- 
on se sent grandir, on passe par-dessus les petites intrigues de |sciemment ou résultèrent de l'indifté- |cemment M. Anderson était compo- 
la politique, on ne peut pas ne pas se dire: si Dieu a de telS rence coupable d'un trop grand nom-Isée, en plus des délégués canadiens- 
desseins sur notre pays, nous n’avons qu’à nous abandonner à lui. |bre des nôtres. français, de deux Aïlemands repré- 
“__Ayez confiance, mon fils, disait le Saint-Père. En regar-| De plus, quoiqu'en pensent certains sentant la “Catholic School Trustees' 
dant l’ensemble du monde, il me semble que le bon Dieu prépare |individus mal disposés à notre égard, | Association” et d’un Irlandais repré- 
peu à peu l'élan magnifique que nous verrons demain prendre }je Canada est un pays bilingue. 11,Sentant les écoles catholiques irlan- 
à notre sainte religion; elle se retrempe dans la persécution; |n'est donc pas excessif de demander |daises de Saskatoon. 
et, après les rapports si émouvants que je recois de Russie, je que les recenseurs soient ‘bilingues, 
me dis maintenant: “Mon Dieu, vous aurez donc encore préparé | tout au moins dans les régions mixtes. 
dans le sang et la souffrance la renaissance religieuse de ce| Le simple bon sens comme le désir 
pauvre pays?” Oui, la persécution remet toujours davantage en\sincère de promouvoir la bonne en- 
évidence ce fait: il n'y a que l'Eglise qui puisse réellementitente entre toutes les groupes, au 
donner à l'individu et à la famille l'appui sans lequel ils ne |Canada, nous autorisent à croire que 
peuvent être heureux, ni même être” . les autorités fédérales ne feront pas 


M. Anderson avait tenté depuis|les Montpetit et les Chartier. 
quelques mois de diviser les catholi- 
ques de sa province en faisant des 
faveurs à un groupe et en en refusant 
à l'autre. 

“Si, en 1910, les catholiques de la 
province d'Onterio, écrit à ce propos 
M. Charles Gautier, avaient au lieu 
de les combattre, appuyé les deman- 
des du premier congrès des Franco- 
Ontariens. nous n'’aurions probable- — 


ment pas eu quinze années de luttes L'ALLEMAGNE ET L'AUTRICHE 
scolaires. Et si, au lieu de se combat-|ont établi dans le. plus grand secret 
tre entre eux, les uns pour conserver | un projet d'union douanière qui jette 
patriotes de là-bas, “l'union des diffé-|leur langue maternelle, les autres |j'ajarme dans les autres pays d'Euro- 
rents groupes catholiques; etle fait pour proscrire cette même langue, les|he. On y voit un premier pas vers 
de faire intervenir les groupes alle- |catholiques avaient uni leurs efforts, |l'ynion politique que les traités de 
mands et un fort élément du groupe]ta loi d'évaluation dont les écoles sé- paix et le protocole de Genève de 


x 


UN LATINISTE attaché à l'Uni- 
versité de Pittsburg, M. Albin D. Mc- 
Dermott, dit au sujet du message | Chives, procés verbaux et. journaux } es 
Pontifical de Pie XI au radio que ce respectifs de ces Chambres, l'usage de "ment sympathique aux Franco-, 
fut un pur chef-d'oeuvre de perfec-|ces deux iangues sera obligatoire; et nadiens de l'Ontario dans leur 1: 
tion latine dont Cicéron lui-même eût|dans toute plaidoirie ou pièce de pro- | POUr la 1enête HBLEnenR)e 
été ravi. icédure par devant les tribunaux oul Un écrivain anglo-canadien ::;P 

émanant des tribunaux établis sous |"éPuté, William-Henry Moore, ç. {° 
l'autorité du présent acte, il pourra! Un Ouvrage de noble inspiration e ! ‘à 
être fait également usage, à faculté, Patriotisme éclairé, montre bien : 
de l’une ou l'autre de ces deux lan- ? saisi parfaitement l’importanc 
gues.—Les Actes du Parlement du deux cultures représentées, chez 
Canada devront être imprimés et pu- Par le français et l'anglais, lors, 
bliés dans ces deux langues.”) _écrit, “Le pays & besoin de deux 14 


Déjà, avant l'établissement de 1a Péraments, l'un modérant et forti:; 
Confédération, des hommes publics l'autre. Les deux se complètent 


“Nous prouvions définitivement à 
M. Anderson”, écrit l’un de nos com- 


“Si vous aviez entendu le Pape me développer sa pensée |la sourde oreille à cette légitime de-\qu français constitue à lui seul un|pas aujourd'hui amendée à la satis- 
sur l'action catholique en France, vous auriez constaté que cet mande. | 


homme au regard génial, et qui connait parfaitement notre 
situation, ne veut qu'une chose, c’est que nos oeuvres restent 
ce qu'elles sont, avec leur vie propre, avec leur indépendance, 
avec leur esprit. Mais—et je vois encore le beau geste qu’il 
esquissait devant moi—il veut qu’elles se coordonnent par les 
sommets, afin que nous puissions, associés à certaines heures, 
constituer un seul front lorsqu'il s’agit de nous défendre, et que 


nous soyons une arme d’autant plus puissante qu’elle renfermera | rmunisme. 


en elle-même toutes les énergies des catholiques français ... 


‘irlandais en faveur de l’enseignement 


résultat fort appréciable.” 4 Î 
* L 3 Li 


UN SECRET A DECOUVRIE | T2 conférence des provinces à Ottawa 


Le Dr Stephen Leacock, directeur 
de la faculté d'économie politique à! La conférence interprovinciale con- 
l'Université McGill de Montréal a | voquée pour élucider la question des 
parlé, récemment, devant les jeunes | (pongements à la constitution cane- 
hommes d'affaires à Montréal, sur le : Le 
[dienne se réunira, comme il a. été 


M. Leacock ne se fermë pas les précédemment annoncé, mardi pro- 


“Je me suis permis de lui dire: Très Saint-Père, la mission |, sur les dangers réels que le[Chain, 7 avril. Le premier ministre, 
que vous me donnez ne sera pas sans difficultés. II est, d’abord, | çmmunisme peut faire naître aul[er invitant les provinces à envoyer 
très difficile de coordonner des oeuvres multiples, dont quelques-|Gnsda. 11 faut prendre des mesures [des représentants à Ottawa, suit les 
unes sont très puissantes, et qui, toutes, sont marquées au Coin |;évères, dit M. Leacock, pour enrayer, [termes d'une déciaration qu'il avait 
de cet individualisme français qui a ses avantages, mais aUSSi|dans notre pays, l'expansion des prin- |f2ite au cours du débat sur la con- 


ses inconvénients . . . inconvénient qui se révèlent surtout lors- 
qu'il s’agit de leur demander d'abandonner momentanément 
léurs idées et leurs volontés personnelles pour entrer dans une 
direction générale. Nous sommes des individualistes . ...” 


cipes absurdes que récèle la doctrine |férence de 1925. 
bolchéviste. c= 
* Le distingué professeur a déclaré |près les disputes qui ont été soulevées 
que le bâton de la police n’est pas le depuis 1867, ne semble pas avoir suf- 


“Le Souverain Pontife n’a pas été épouvanté par cette meilleur moven de détruire le com-|fisamment défini les droits respectifs 
crainte que je lui manifestais. Il a voulu même participer, en|munisme en Canada. “Sommes-nous du provincial et du fédéral au sujet 


tant qu 
les charmes de ce reproche . 


Italien, en tant que Latin, à ce que je pourrais appeler | pour nous croiser les bras et condam-|des amendements à la constitution. 
.. et il m'a dit: “Mais tous les|ner le communisme sans rien faire|Les controverses là-dessus datent de 


Latins sont individualistes”. Et il y avait, dans cet aveu, un peul|pour rémédier aux vices de la situa-|la Confédération. Et le but principal 


de fierté ... : | 
“Un peu épouvanté par l'avenir, écrasé aussi par les respon- 
-sabilités du présent, je me suis permis de dire: “Mais, Très 
Saint-Père, c’est beaucoup pour un vous ? 
donnez . . .” Le Pape m'a regardé avec cet oeil quelquefois sévère 
que connaissent ceux qui le fréquentent: “Et Nous? ...” 
“Quand le Pape invoque ses soucis, ses travaux et ses res- 
ponsabilités, nous sommes bien obligé, même archevêque de 
Paris, de nous incliner. : 
“pt il a dit: “Je vais vous donner le secret du bonheur: 
“__Nous Nous abandonnons au bon Dieu et Nous restons 
optimiste.” $ ne 
“Ah! que cette formule est belle! . . . Je vous la livre dans 
toute sa simplicité et dans toute sa beauté.” 
; | C2 


# 


N’est-elle pas admirable cette conversation du Chei de 
l'Eglise avec le Chef de l'Eglise de France? 

Et la mission de la France n'est-elle pas aussi la mission 
du Canada français? | 

Mgr Pâquet nous le rappelle encore, avec ‘bien. d'autres, 
dans cette magnifique étude: “Une grande force catholique et 
nationale”, que nous publions. 
En terminant, ajoutons avec. le cardinal Verdier: “Nous 
voulons, nous catholiques—et qui pourrait nous le reprocher ?— 
nous voulons défendre plus efficacement nos. droits, nous vou- 
ions travailler plus utilement que jamais à la paix sociale du 
pays, à son rayonnement toujours plus grand et plus beau, nous 
voulons mieux faire connaître sa doctrine et les si bienfaisantes 
institutions. de notre Eglise . Les remous de la politique 
peuvent amener des. nuages au ciel de notre pays, mais le clair 
Soleil français ne tardera pas à luire, appelé par la paix sociale 


#, 


+ 


._ Que nous servons de notre mieux . .. RER en Ne US 
.…. Il faut faire fäce à cette espérance et à tout ce qu'on attend 
. ‘de nous, ét'on attend de nous beaucoup, beaucoup... | 
|. 'Lé Pape, le Vicaire de Jésus-Christ, 


n seul homme ce que vous me imen 


nous montre la. voie. 


tion actuelle?” demanda-t-il. “Si nous|de cette conférence est, sans aucun 
n'avons pas d'autre réponse. que le|doute, de dissiper tout conflit d'opi- 
bâton des policiers, la prison et l’a- 
de pour venir à bout du commu- 
nisme, nous ne ferons rien.” 

Si. donc, l’on veut se débarrasser du 

| communisme, que l'on sache com- 
prendre la nécessité de faire régner | 


la vraie justice et la charité.l£ plus] OmrAwA-—Le comte et la comtes- 
complète dans tous les domaines éco- se de Bessborough, qui débarqueront 
dass à Halifax le samedi, 4 avril, n'arrive- 


Les sevañts ont beau conquérir les |, 54 & Ottawa que le 7, soit le mardi 
secrets de la nature: que n'en décou- |. int. 


vrent-ils pas qui assureraient un tra- 
vail constant et un confort raisonna- 
ble pour tous les humains! 

Que l'ouvrier ait toujours du pain 
et puisse vivre dans une honête ai- 
sance: le.communisme aura vécu. 

: .M. L. 


Nouvelles 
Canadiennes 


OTTAWA.—S. E. Mgr Villeneuve, 
OM, évêque de Gravelbourg, vien- 
dra donner des cours à l'Ecole Supé- 
ee de l'Université d’Ot- 
tawa dans la dernière quinzaine d’a- 
vril ? 


s 


Idée originale 


| ; OXTAWA.—L'hon. Maurice Dupré, 
Pour ouvrir le marché duisoïiciteur général du Canadä, vient 
: blé en Chine ; d'être fait. conseil du roi. 


WASHINGTON.—Le sénateur W.-| ' OTTAWA.—Les Soeurs Grises de la 
EBorah suggère que les Etats-Unis |Croix doivenc construire prochaine- 
fassent cadeau à la Chine de leur|ment un hôpital pour les incurables 
surplus de blé au total de 200,000,000 à Ottawa, hôpital dont le coût sera 
de minots. ‘ h d'environ $300,000. 

L'idée du sénateur est que ce cadeau à 
de”blé à la Chine serait de nature à| WINNIPEG.--La fille de "Folstoï a 
éveiller l'appétit des quelque 400,000,-|accepté l'invitation des Doukhobors 


ceci contribuerait à la longue à déve- jespére ‘pass 


rai passer le reste de sa’ vié .au 
lopper le marché du blé en Chine. . |Canada.. : . EE 


* L’Acte de l'Amérique du Nord, d’a-|minster fait disparaître toutes les un motif de puré charité chrétienne. 


rieure des Sciences ecclésiastiques et’ 


. [contrôle de l'Etat et seuls les officiers 


000 de Chinois pour le pain et queläu Canâda.à éditer leur journal: Elle 


parées souffrent tant, ne serait-elle | 1992 interdisent. 


L'AVIATION MILITAIRE en Italie 
compte maintenant une flotte aérien- 
ne de 101 escadrilles- réparties entre 
les divers services. 


faction des intéressés?” 


langues reconnues du pays”. (Lettre 
RC LC du 24 avril 1857). 
provinces. | ° | LE CONSEIL DES MINISTRES, Depuis l’Acte confédératif de 1867, 

Avant d'inviter le Parlement d'Ot- d'Autriche a décidé d'entrer en négo-|nous avons cette déclaration presque 
tawa d'adhérer au status de West-|ciations avec le Saint-Siège en vue | devenue classique, de l’un de ceux qui 
minster qui reconnaît à tous les domi- |de conclure un concordat. en furent les artisans, sir John Mac- 
nions ‘le droit longtemps disputé] | a Donald, ancien premier ministre du 
d'amender leur constitution sans avoir. UN CAPITAINE de la marine mar-|Canada: “Que le Canada ait été con- 
à recourir âu parlement impérial, il| bande anglaise, M. Robinson lègue|auis ou cédé, nous avons une Consti- 
était nécessaire, d'après ce qui à été |, fortune au gouvernement allemand |tution en vertu de laquelle tous les 
décidé à ‘la dernière conférence im-|,,6e mission de l'affecter au soulage-|sujets anglais sont sur un pied de 
périale, de consulter les neuf pro-|/ent du sort des mutilés de guerre|Parfaite égalité, ayant des droits 
vinces du Canada. Ce status de West-|,emands. Cet acte paraît inspiré par|égaux en matière de langue, de reli- 
gion, de propriété, et relativement à 
la personne. Il n'y à pas de race supé- 
rieure; il n'y a pas de race conquise, 
ici: nous sommes tous sujets anglais”. 
(Débats de Ina Chambre des Commu- 
nes, 1890). , 

En conséquence de ce principe fon- 
damental et statutaire, chaque fois 
qu'un Cabinet se forme à Ottawa, 
plusieurs ministres Canadiens-fran- 
çais sont appelés à siéger, dans le 
gouvernement, à côté des ministres de 
} langue anglaise. Les débats des 
j Chambres se font (quand on le veut) 


nion entre le pouvoir fédéral et les = 


* 


restrictions contenues dans la loi dite 
“loi de la validité des lois colonia- 
les”, votées en 1864 Il sanctionne 
l'autonomie pratique des dominions 
en matière constitutionnelle. 

Il.est .fort probable qu'on adhérera 
au status de Westminster et qu'on 
accordera le droit de consultation aux 
provinces. 


LA CROIX-ROUGE américaine, 
qui avait lancé une campagne de dix 
millions de dollars, à travers tout le 
pays, dans le but de venir eri aide aux 
fermiers ruinés par la sécheresse, a 
atteint son objectif et même un peu 
plus, après une campagne de deux 
_|mois. 


* 


. WINNIPEG.—M. Edward Anderson,| LE ROI ALPHONSE XIII d'Espa- 
président de la “Winnipeg Electric|gne sait être “bon prince” et grand 
Co", a offert de vendre à la ville tout|roi. D'un coup de téléphone, il & com- 
le système des tramways pour $14,- mué ls pète qe mort PEOnOnee Sr 

* Île conseil de guerre contre le capitai- 
000,000. ne Salvator Sediles, l’un des 77 mili- 
taires accusés de participation à la 
révolution de décembre. 


NEUF MEURTRES ont été com- 
mis en l'espace de 36 heures à New 
York, ces jours derniers: c'est un 


record! ... 
le * premier 


.HALIFAX.—Une résolution décla- 
rant que l'entrée du Pacifique Cana- 
dien en Nouvelle-Ecosse est essentiel- 
le au développement satisfaisant de 
cette province, -a été introduite à l'as- 
semblée législative par 
ministre Harrington. 


tionnel. Et cette même dualité s’affir- 


dans l'imposante Société des nations 
où ‘le Canada français, en . même 
temps que le Canada anglais, est re- 
présenté.  : 
Dans l'ordre intellectuel, conformé- 
ment à l'esprit du pacte qui gouver- 
ne l'ordre politique, deux associations, 
créées pour l'avantage de toute le na- 
tion, ouvrent leurs portes, tout en- 
semble, à la langue de Shakespeare 
et à celle de Bossuet. 


32,500 MORTS, 962,000 blessés: ceci 
‘ É n'est point le bilan d’une bataille. 
TORONTO.—Le “Star” annonce | Crest tout simplement le résultat des 
que cent ouvriers de Toronto vont! ,ccidents d'automobiles aux Etats- 
partir pour la Russie en mai. = [Unis, au cours de l'année dernière, 
d'après les chifires d’une agence d'as- 
MONTREAL.—Le pain à 10 sous la |surance de voyageurs. 
livre, le fromage à $15, les oeufs à | ".. 
820. et pourris: jusqu’à 30 personnes 
vivant, en commun dans une même 
chambre: voilà la Russie soviétique, 
ont déclaré M. et Mme W.-E. Clifford, 
de retour de ce pays. Tout est sous le 


UN FINANCIER, Eugène Meyer, a 


s 


des ambassades ont des libertés. 


23 mars, un volier d'oies sauvages. Les 
outardes sont en avance de près d’un 
mis | mois sur l'an dernier. . - F 
majorl .- 


‘OTTAWA.--Les aviatéurs canadiens 
de 14 grande guerre se sont réunis à 
Ottawa sous la présidence du 


général J-H._MacBrien. 


L'OBSERVATEUR.‘ 


de langue anglaift, tels que le Dr "element. Les provinces du Caï. 
Ryerson, directeur de l'Instruction N° Peuvent que gagner à sauvega ‘ : 
publique dans le Haut-Canada, n'hé- 2VEC des précautions maternelles, ::. 
sitaient pas à écrire que “le français, 2inSi dire, la culture que nous. : 
autant que l'anglais, est l'une des l8uée l'Ancien et le Nouveau 


et s'impriment dans les deux langues.|l'Alberta, garder, dans son ene 
Toute documentation fédérale doit| merveilleusement intact, le Cre 
être bilingue. Des timbres-poste bi-|ancêtres: lorsque nous le voyor, 
lingues portent partout, à Londres, à |cliner avec la plus entière sour 
Paris, à Rome, jusqu'aux extrémités | devant tous les enseignements] 
du monde, la preuve manifeste et au-|Chaire de Saint-Pierre, S'orien‘à| 
thentique de notre dualisme constitu- |gement vers Rome, s'atiacher : 


me, depuis quelques années, à Genève, | féconder sa vie par un nombi 


mes”(The Clash, traduction Biloi 
49). ; 


Æ + + 


D'ailleurs, —et ceci est plus gi; 
—J'intérêt religieux lui-même se: | 
aux considérations d'ordre natu 
politique pour réclamer en fave: 
la langue française, dans tout 
provinces canadiennes, la plus 
mesure d'équité, de liberté et de 
veillance. è 

L'élément franco-canadien c‘ |. 
tue, sans aucune contestation : | 
une grande force catholique. : 
siècles de ;fidélité ininterrompuéi, à : 
vraie religion, de dévouement 
au Saint-Siège, d'affection pro 
inaltérable, envers l’auguste pe 
du Pontife romain, sont là p 
démontrer. ' 

Et lorsque, en face de l'im' 
désarroi doctrinai où se déb 
tant de pays, et à la suite des x 
tudes historiques les plus troub 
nous voyons ce peuple fidèle, 
la glorieuse Acadie jusqu'aux 
tientés lointaines, si vivants 


mu 


d 


ment à la famille et à la paro 


SAR 


AY 


ds 


jours croissant d'oeuvres et d' 
sations catholiques: lorsque ‘cè 
rables expositions missionnairef 
parées par ses fils, font pass 
nos yeux, dans un spectacle. 
féérique,. les prodiges les. .plu:i: 


| 


génieuse,  d'héroïsme  surnatr à 
tout apostolique, opérés par n° 
tres, nos religieux. et nos rel® 


Propos religieux, littéraires et féminins 
Le Ropaune 

de l’Fntérieut 
‘Aux jeunes gens de bonne volonté 


à 
N 


PATR 


DER 


appel de $. E,. Monseigneur O. Charlebois, O.M.I. 


‘Dans l'Evangile, nous lisons que Notre-Seigneur dit un jour, 


“ses disciples: “La moisson est abondante et les ouvriers peu 


Da Imbreux”. 


La garantie de l“‘Argent retourné” vous protège: 


Vraie Sagesse 


« Si l'économie n'est pas une vertu, 
elle en suppose du moins un certain 
nombre &hez ceux qui la pratiquent. 
C'est d’abord la modération dans les 
désirs; le sage se contente de peu et, 


. Connaissez-vous la légende des clo 


t. : ches de Pâques? Elle a été fort jo 
Chers Jeunes Gens, je vous demande à mon tour: “Que 


tes-vous dans le monde? . Vous y perdez ES 
‘inps précieux. Ecoutez donc l'appel du divin Maître: allez Je nte de peu e 
“Évainter à ma vigne; la récompense sera belle. Cette vie, And Re 2 ce qu : pes 
£s Chers Amis, c’est l'Eglise toute entière. Une partie de cette ln Le ; a. - a 
“ rie, la plus recommandée par notre Très Saint Père le Pape, . nee æ ne 
isiste dans les missions indiennes. Une portion de ces missions |. 4 Tr ne Ds 
1 été confiée depuis plus de 20 ans. Elle porte le nom de LEE Pi der dets déte Se se 
Jat du Keewatin lequel comprend toute la partie nord des | ne lbitidees es joie RE 
‘1x provinces du Manitoba et de la Saskatchewan et une par- | tiéfaction au terngs Ge ie 
du nord de la province d'Ontario. C'est un pays presque en-| le lui permettront, résigné el 
‘ement sauvage. Les missions sont dispersées dans une iMm-|; Sen passer si elles ne les lui per- 
inse forêt, à une grande distance de la civilisation, Les MS mettent jamais, et cela est de la sa 
janaires n'ont pas les moyens d’engager des ouvriers des i bosse. : | 
itres pour les aider dans leurs travaux manuels. Ce qu’il eur | : FA . 
, ce sont des apôtres Volontaires qui portent, chez les Mis-| Ceux qui ont "ces Verqus eo 
naires Oblats de Marie Immaculée, le nom de “frères coad-[mie, si par ailleurs ils donnent leur | 
surs ou frères Convers”. Ces frères, poussés par l’amour de Maximum d'efforts, font merveille; et | 


je la veux conter après lui en l’abré 
geant. L 


Jeudi-Saint, aux sons du 


mentation. 


une allégresse générale: 


jctification, abandonnent les vains plaisirs du monde, quit-!s°lide. fort et plein d'avenir. . 
5 leurs parents, leurs amis, leur paroisse, se font religieux et 
jinent offrir leur vie, leur force et toute leur énergie au ser- | 
: des missionnaires Oblats. Quel beau sacrifice! Quel admi- 
le dévouement! Ils travailleront, souffriront, s’épuiseront 
is la vigne du Seigneur sans autre espoir que celui des 
. âme et celle des pauvres indiens abandonnés. 

Eh bien! chers Jeunes Gens, si vous sentez dans votre coeur 


- |geuses battent d'une fièvre d'attente 
Formation à 


joie et la vie. 
| 
auver | 


A : DRE |&ans le monde: travailler chacun dans| 
2z-vous de consulter votre curé ou votre directeur de lee sphêre à l'extension du royaume 
ce. Dites-lui que vous sentez cet appel divin et en du Christ; être prêtre, en queidiel 

es conseils. Ne vous laissez pas arrêter par de faux amis qui | sorte, par la parole, par la presse, par | 

‘raient ne pas comprendre suffisamment la beauté de la! le livre, par l'action, voilà le rôle de! 
tion de frères missionnaires Oblats de Marie Immaculée |, les chrétiens, selon la pensée 2 
He. douceur des sacrifices endurés pour Dieu. . |Pape. Et déjà, en différents pays, l'I-! 

#4 Un bon frère convers me racontait, un jour, toutes les mi- talie en particulier, l“Action Catho- 
= s et les souffrances endurées dans le cours d’un hiver. 


ans : L J'EN |iique” à fourni à l'Eglise des auxiltai 
; touché jusqu'aux larmes. Et il ajoutait: “Monseigneur, je res ‘précieux et obtenu des avan- 


ous dis pas cela pour me plaindre: loin de là, c’est la réa- itages pratiques. Que n'est-on pas 
ion de ce que j’ai désiré depuis mon enfance. Je me trOUVe en droit d'attendre d'une prochai- 
eux et content”. C’est le bonheur qu'’éprouve celui qui souf-|ne organisation de cette même “Ac- | 
| ition Catholique” dans une France 
SLes jeunes gens qui connaissent les métiers de charpentier-| toujours si généreuse, toujours à l’a- 
'vant-garde de la charité ct de ja- 
— {postolat! 


Les pensées suivantes sont extraites 
d'une remarquable conférence du R. 
P. Guitton, S. J. prédicateur du ca- 
rême à Notre Dame de Montréal: 

On parle souvent du “miracle ca- 
Sadien”; il appartient surtout aux 
| mères canadiennes, il est, en grande 
‘ partie, leur oeuvre. 

Le R. P. Doncoeur, SJ. a marqué, 
ne manquez pas de; Aussi le Pape dans son dernier dis-|dans un article magnifique des £Etu- 
frire si l'appel de Dieu se fait entendre dans votre âme. Je des, du 20 février, 
P di faire pour devenir missionnaires |une fois de plus cette nécessité pour !plement de 1 
tous. C’est la voix du Vicaire de Jé- 


français. “En 1671, on comptait en 


dépositrice de la Vérité éternelle, no- | tout ce -qu’elle reçut de France. Lors- 
jtre devoir est de l'entendre et de l'é-| qu'en 1713 elle fut cédée à l'Angle- 
couter. terre, celle-ci se flatta de réduire ai- 
sément ces 200 paysans et pêcheurs 
français. Elle se trompa: quarante 
ans après ils étaient 18,000! . .. Après 
le grand dérangement, ils n'étaient, 
\ Vers 1771, plus que 8,000 . .. En 1871, 
cent ans plus tard, ils étaient 85,000!” 

Dans la province de Québec, ils res- 
tait en 1760, après la capitulation de 
Montréal, 65,000 habitants disséminés 


Respect à l'enfant 


L'âme de l'enfant est une chose’ 
douce et frêle, délicate et bénie, qu'il 
faut entourer de soins dévoués et in- 
| telligents. Elle est sacrée, car elle est 


| virginale. C’est un lac-paisible qui re- 
FT — fiète le ciel. Il faut respecter cette in- 
De époque de passions et d’appétits débridés, d’am- 


tions sans frein et de désirs subitement allumés”, 
* dit l'ambassadeur des Etats-Unis en France 


ft ©. CHARLEBOIS, O.MI, 


auprès d'elle pour la garder une mè-létaient 700,000; aujourd'hui, le Ca- 
re et un ange gardien. Cet ange, dit nada est 50 fois Plus peuplé de Fran- 
le Christ, voit Dieu face à face, enlçais que le Canada de Louis XV. 
même temps qu'il veille sur l'enfant 
dans son berceau. C'est une pureté 
entre deux puretés, qui s'inspire de 
l'une pour protéger l’autre. 


Les païens eux-mêmes compre- 
naient ce sentiment. L'un d'eux, Ju- 
vénal, s'écriait: “Respect à l'enfant! 
S1 tu veux faire le mal, que ce ne soit 
(passions et d'appétits débidés, d'un Pan er se, Piéence” JéRus nous a 
bitions sans frein et de désirs subite- | jets l'anathème à celui qui scandalise |€St tombé, pour 1926-28, à 325 pour 
ment allumés. Et si jamais il fut né- lun de ces petits. - | 1,000. 
cessaire de prendre à coeur les le- Seuls, sémble-t-il, les sHbes et LS ie Pour enrayer ce fléchissement, l'o- 
mères devraient avoir le droit de tou- |rateur nous invite à regarder d'abord 
cher à l'âme de l'enfant. Si d’autres |les pays qui souffrent plus que nous 
ont la charge de l'instruire, ils doi- lde ce malheur. Bien qu'il y ait 'en 
vent s’efforcer d'y apporter la pureté |France de grandes et’ belles familles, 
de l’ange et la teridresse de la mère. | surtout dans les milieux catholiques, 

Chanoïne Coubé. |il y en a aussi un:grand nombre d’au- 
tres, le mal.y est grave. D'autres pays, 
où le mal sévit pourraient emprunter 
les paroles de RaChel à Jacob: “Don- 
nez-moi des enfants ou je meurs”. 
Pour défendre mes. frontières, pour 
développer mon industrie, pour vivre 
autrement qu'en pays cosmopolite, 


jiouer les mères canadiennes, . Cepen- 
dant il serait étonnant qu’un prêtre 
parlant à l’église se ‘bornât à féliciter. 
Le prédicateur doit à ses auditeurs 
toute la vérité. Or, le Canada n’est 
pas à l'abri du fléau de ia dénatalité. 
Les statistiques indiquent un fléchis- 
sement. En 1890, le taux de la nata- 
lité était de 42.5 pour 1,000. Ce taux 


‘À. Walter Edge, ambassadeur des Etats-Unis en France, 
‘un discours à Paris, a tracé -de notre époque ce tableau 
Te, mais pas tout à fait faux: 
15 sommes à une époque, a-t-il* 
- les hommes, dont la foi a été 
:2 pièce par des doctrines des- 
‘es, cherchent un guide. 
Peuples de tous les pays qui 
1ffert—qui souffrent encore au- 
aui—cherchent un soulagement | çons de la vie simple de Washington, 
1e VEBUES. formules SRADOME d'étudier son ‘caractère pour y re- 
de chimériques panacées. || Cuver les principes qui sont à la 
pPoque des ‘extrémistes: extré- 
:en politique, qui conduit à de 


source du succès de notre nation, 

! Ê c'est bien aujourd’hui”, ; 

île parodies de gouvernement et | 

disation; extrémisme gn affai- 

mi tour à tour nous a éblouis! 
mirages spéculatifs ou: plon- | 

ns le plus sombre décourage- 
xtrémisme en toutes choses, 


RE 


veloppement et l'interprétation de no- 
tre civilisation. C’est une époque de 


M. Georges Goyau, de l’Académie 
française, n'a-t-il pas déjà écrit que 
la civilisation américaine avait be-! 
soin de s’imprégner d'un peu d'es- 
prit franciscain? . .. ‘ 


N'ayez pas peur du victorieux. Ne 
restez jamais un seul moment dans 


l'esprit de la défaite. Les vaincus 
résultat que l'on s'est atta-| Et au fond, M. Edge n’a-t-il pas 


s'accusent trop eux-mêmes, ils per- 
divantage au sens quantitatif préconisé le retour à cet esprit fran- |dent la moitié de leurs forces à copier 
ens qualificatif dans le dé-|ciscain? . 


leur ennemi. 


Elle prononça ces petites phrases, 
d'un ton sec, avec ce pli aux lèvres 
et au front que son mari connaissait 
trop bien et qui annonçait chez elle 
les entêtements sans merci. Lanta- 
gnac avait écouté, sans dire un -mot, 
dans une attitude chagrine, mais di- 
gne. ; 

—Je sais, dit-il, quand eile éut fi- 
ni, je sais que votre décision est ir- 
révocable. Maud, continua-t-il, 


FA rupture? | - 
Aïnsi pensait tristement Lantagnac 
| qui ñe voyait juste qu'à demi. Le der- 
[nier pas, Maud l'avait en réalité fran- 
| chi le jour du débat parlementaire. 
La suprême décision, elle l'avait’ arré. 
: téelà-même, dans sa loge du par- 
ALONIÉ pe LESTRES lement. L’intérvention de son mari 
Dixième mille . l'dans le débat, ne s'était pas offerte à 
“Chacun des descendants lente, selon la présomption de Lanta- 
des 65,000 vaincus de 1760 gnac, comme un manque de loyauté. 
doit compter pour un”. Bien au contraire, elle y voyait la lo- 

Edmond de NEVERS. | : 


OMAN DE TA ÉSURVIVANCE” 


| L’Appel de la Race 


gique iplacable d'une loyauté abso- 
[lue. C’est pourquoi aussi, le mal lui 
jparaissant irrémédiable, elle : avait 
jugé toute explication avec Jules inu- 
tile et superflue, Dès ce jour du 11 
‘mai, la résolution de Maud Fletcher 
fs prise et elle commençait de l'e- 


fondément . .‘. profondément. 
Elle répondit, non sans dureté: 
—En effet, c'est irrévocable. : 
—Devant votre foi, Maud, osa-+-il | 
reprenüre, avez-vous songé à vos res- | 
bonsabilités? - 


(Suite) 


gue du Women Welfare, ces dames, 
4 ; surchauffées de passions loya- 
ttéignit ainsi le 28 mai, Ce listes par ce temps de guerre, avaient 
Lantagnac travaillait chez proposé de supprimer à la fin de leurs 


n cabinet de travail, lorsqu'il réunions, le chant “O Canada”, pour |xécuter, 


—Comme vous avez songé aux vé- 
Mer. Virginia, un journal à la|y substituer le “Rule Britannia”. La Ce même süir, du reste, où le jour-|tres, mon ami, répliqua-t-elle. 
“à pleurant: : EL ‘résolution -proposée par Lady Wins-!nal avait apporté l'effarante nouvel-| Lantagnac frémit devant. cette a- 
) Rz- dit-elle. : : ones ton avait reçu l'hommage d’une très |le, elle convoqua sôn mari, non plus ! mertume. Vraiment .éploré, il risqua 
Jui indiqua, en première pa, 


i 


forte majorité, après le chaud ap- dans sa chambre, mais au Salon où, | pourtant une dernière question: 

pui de Madame de Lantagnac, franchement, elle lui avoua sa déter-| Me  laisserez-vous | au. moins, 
L'avocät. laissa tomber le journal :mination: | NE 0 |aiéiqu'us de mes enfants ve 

n compte-rendu d'une sé-|sur ses genoux. e ‘ | —Mes appartements sont déjà loués! Je respecterai leur liberté, répon- 

D2 “Women Welfare League”| —Ma Virginia, ne. put-il ‘que dire, |à la haute-ville. Dans quatre ou cinq: dit Maud avec hauteur. Je n'emmène- 

D: le titre, S'étalait le nom delayons l'âme forte et préparons-rious | jours je partiraï. Je ne veux point d'é- : rai avec moi, vous pouvez en être sûr, 
| Jules de-Lantagnac. Le frontaux. pires malheurs. ‘ 


1 | quivoque entre nous. Il ne faut point! que ceux-là seuls qui auront choisi de 

. Lantagnac -prit le‘journel| . Sa dernière illusion s'envolait! C'é- | qu'il y ait de scandale devant le-:mon- me suivre” RAC PRE 
ns de Virginia et lut-lente- | tait bien là ‘uné riposte au, discours |de. Je pars saris bruit. Je vous avaisi L'entretien fut clos sur ce dernier 
reflet: Virginie: vit tout à|du 11 mi. Que signifiait de la part prévenu de cette issüe presque . cér- |mot que, Madame prononça en se le- 
“Père. pâlir. “IL ‘véhait: d'ar- | de Maud, _cette volonté délibérée |taine. Je ne.veux point. suspécter. les ; vantpour sortir. Läntagnac qui- con- 
es Jignes. Le ‘journal |d'opposer so action publique à celle | motifs. de’ votre. conduite. Je vous én naissait le caractère cassatit, effroya- 
:séânice de ia’L4- |dé son mari, sinon le dernier pas vers ; -’ ?:fblemént ‘impérieux -de Maud, ne’ ft 


onne des ‘nouvelles d'Otta-; 
put voir, suffisamment en 


demande autant des miens. 


Ye 


CLAËESURV 


ONNEZ NOS ANNONCEURS 


lfment contée par M. Henry Carnoy: 


Donc, chaque année, le jour du 


Quand les ténèbres couvrent la ol 


{si vive est leur hâte de retourner au 
| l’action catholique | ‘locher natal où elles ramèneront la 


Pie XI a conçu et formé les cadres! Mais hélas! toutes n'ont pas cette ” | 
d'une “Action Catholique”, où, tous | bonne «fortune. I1 arrive qu'à la*bé- | Sur l'aile d'argent de vos sonneries, 
les fidèles participeront, sous le con-nédiction pontificale quelques-unes ne Emportez mon äme au ciel d'autre- 


: : é à : trôle de la hiérarchie ecclésiastique, &,sont pas touchées de l'eau sainte. 
certain attrait pour un tel dévouement apostolique, soyez l'intensification de la vie chrétienne|Malheur à celles-là, car leur retour! . 
rés que c'est l’appel de Dieu. Il vous veut dans sa vigne. 


Acadie et du Canada 


sus-Christ, du Successeur de Pierre, | Acadie 394 colons, 1,000 en 1693. C’est 


| 


as, 
rs 


| Le 
D CDTI 11 
| UC Ë 


*|mables souvenirs. 


ries, 


fois! 


pour 


‘enfants, ou je meurs. 


S'adressant à des chrétiennes, le 
‘prédicateur rappela la loi divine: 
|“Croissez et multiplieez-vous”, et le 
| voetr de la liturgie de l'Eglise: “Que 
votre épouse soit comme une vigne ! 
!féconde à l'intérieur de votre maison, : : ur : Le. EL ae 
let vos enfants comme des plants d'o- | C'est pour renseigner ceux ms 
les étapes du peu-!livier autour de votre table. l'Ecole Sociale Populaire publie une 6 
Entendons-nous bien: ce qui cons- 


ol 
joints à ce 


c'est le 
de son 


Istériles”. 
| dans $es 


| Défisà la puissance de Dieu, qui a |plient les élus, et plus tard dans le 
voulu prendre les époux comme col- 
laborateurs dans la transmission de 
la vie; il leur en a abandonné l'ini- 


tiative; 


fernel dévie, 
[objets, 


maux, comme 
dile. 


€ 


rien pour la xetenir. 


couloirs, 


donc va me rester? 


Hélas! Cette dernière consolation lui 
serait peut-être ravie. La veille duvantage votre force et votre soutien: 
jour où, il le savait par son enfant |que 
bien-aimée, Maud devait partir, Vir- 
ginia entra soudain dans le cabinet 
de travail de son père, A $es yeux 
gonflés, il vit qu’elle avait abondam- 


ment pleuré. 


—Mon père, dit-elle en s'asseyarit 
en face de lui, vous avez de grands 
chagrins. J'ai-le regret 


‘äpporter un autre: . | e 
. 7 @u'as-tù donc,.et qué veux-tu. di- 
re, ma Virginiä? .démenda, Lantagnac: 
|qui° devint ‘plus ‘pâle -ét - plus :triste 
“encore. Tà-veüx-partir, toi aussi? 


D NEWYORK 
LE PLYMOUTH 


: , de : : 
POUR SE RENDRE EN EUROPE AVE 
. .  CONF 


D'un quai convert à New- 
au Hâvre. Le train pour 
En six jours en Angleterre. Contort sans 
cuisine française. : : 

NEW YORK — PLYMOUTH — HAVRE - 
PARIS 
ILE DE FRANCE 


NEW YORK — PLYMOUTH — HAVRE 
De Grasse 
Lafeyette 


Qu “Le Bourdonnais 
4276 Rochambeau 
Qt. 


Traversées 
f fortables, 
sonnable. Prix minimum de cabine 

348 RUE MAIN, WINNIPEG Manitoba 


La légende des cloches 


est plein de périls: Jésus est mort: 
les anges prient à son chevet, et ils 
ne peuvent veiller sur elles, et le dia- 
ble, toujours aux aguets, en profite 
pour leur jouer mille tours pendables. 
Ii lance à leurs trousses son armée 


“Gloria” infernale; les monstres hurlant se. 
toutes les cloches de la chrétienté s'en- précipitent sur 


volent vers Rome. Sitôi parties, si-!les cernent, les 
[tôt rendues. Leur essaim s'assemble | lent et parfois les culbutent dans 
au-dessus de la Ville éternelle, et à 
trois heures de l'après-midi, à l’heure 
où le Christ expire le Vendredi-Saint 
elles font entendre une funèbre la- 


les pauvres cloches, 
pressent, les bouscu- 


quelque lac ou dans un torrent. Tan- ! 
tôt Ils soulèvent devant elles un 
| brouillard aussi épais qu'une muraïl- 
le afin qu'elles s'égarent en route 


tantôt ils se roulent sur la neige des son- genre de devoirs français et an-|lEquateur qu'on est obligé de couvrir 
hautes montagnes et la font entrer | 


é glais. Traite des métiers et profes-|les poules de, glace pour qu'elles ne 
lre, le dernier pape entré au ciel des- [en ébullition; au milieu de ces va- 

cend et bénit les cloches. C’est alors peurs ardentes, 
des bruits 
Ferté, pareils à des rires, s'échap- 
un, du salut des âmes et par le désir ardent de leur propre |PIUS Un pays en compte, plus il De Es A 


l'airain menace de 
fondre. C'est ainsi que plus d’une 
a rendu le dernier soupir. 

Telle est la jolie légende des clo- 
ches de Pâques qui éveille de sr ai- 


Cloches qui courez au ras des prai- 


|Cloches qui frôlez la cime des bois, 


Chs LE GOFFIC. 


Nos mères chrétiennes 


C’est par elles que s’est accompli le “Miracle 
Canadien” 


Poursuivre dans le monde mes | 
jimmortelles destinées, donnez-moi des 


titue le péché, ce n'est pas à PF0-|faits et documents importants. On y 
Prement parler. le refus de trans- 


: k £ trouvera la lettre du Souverain Pon- 
mettre la Ve. Sa Sainteté Pie XI 


dans sa dérnière encyclique, a clai- 
PRE déterminé les devoirs des con- | 
sujet. Ce qui est péché, 
plaisir sournoiseinent frustré 
effet nâturel: c’est de trans- 
former un précepte destiné à faire 
épanouir la vie, en précepte de mort. 
Bossuet, dans la Politique tirée de V'E- 
criture sainte, n'hésite pas à dire: ;que le “bon Père”, 
“Soient maudites de Dieu et des hom- 
mes les unions dont on ne veut pas 


nocence. C’est pourquoi Dieu a mis|dans les vieilles Paroïsses. En 1841, ils de fruits, et dont les voeux sont d'être 


C'est un défi jeté à Dieu |que j'apprécie le courage: c’est parce 
attributs essentiels de Cré- 


iateur; c'est un défi à la puissance, comme des âmes héroïques très a-| 
Le R. P. Guitton est heureux d’en [à la sagesse de Dieu et à son amour 


il leur en a donné les for-' Notre-seigneur.” 
ces; et par la malice de la créature, , 
Dieu est frustré dans ses desseins. 


Défi à la sagesse de Dieu, q 
| choisi l'union des époux comme 
en de transmettre la vie, et qui voit} 
(éette union détournée de sa fin. 

Défi à l'amour de Dieu, qui aimait 
d’un amour infini les enfants qui de- 
vaient naître de cette union; et par 
la faute des parents, l'amour divin 
du Créateur demeure sans effet. AUS- 
si, quel châtiment attend les cou- 
pables dès cette terre. L'instinct ma- 
‘se déverse-sur d'autres 
sur les animaux, et même sur 
Îles poupées, un peu comme dans dans 
l'antiquité le sens du divin se détour- 
nait vers des idoles ou vers des ani- 
le serpent et le croco- 


Hélas! quels seraient les jours di loondté la jeune fille. 
allaient venir! Le pauvre mari dut 
assister, silencieux, sans Y. participer, 
aux préparatifs de la séparation. Du 
fond de son cabinet de travail où il|cision.. 
is’enfermait, dès son arrivée chez lui, 
lil entendait danis les chambres et les 
le bruit des meubles qu'on autres, mais pour toujours. ‘ ‘ | 
emportait, et; dans les escaliers, la: 
les | descente des malles et des objets em- 
yeux Suppliants, je tiens à vous dire ballés. Chacun de ces:bruits réson- 


que cette décision, je la regrette pro-|nait dans son. coeur, comme le choc|fant, je comprends: tu vas te faire 


d'un marteau’ à l'intérieur d'un tom- religieuse! 
beau. Une image de tristesse le han-|seul! ... 
tait, le poursuivait partout:.celle de la 
dispersion ‘de ses enfants, de son ef- 
froyable solitude à l'avenir. | 

—À part Virginia, se disait-il, qui |d'une voix caressante comme un can- 


‘2 AVRIL 1931 


HAVRE: | 
PARIS 


LIGNE 


C TOUT LE 
ORT ET LE LUXE VOULUS  ‘: | ù 
sd Seal 10 avril, 30 avril, 22 mal 


25 avril, 15 mai, 5 juin Ir 


York à un quai couvert 
Paris attendant au Las 
Bal, 


ANEMIE, FAIBLESSE, NERVOSITE 
MALADIES PARTICULIERES AUX.FEMMES 


t: de 214 À 5 CENTS par jour 
meilleur marché...r 


Suivant l 
ien de plus efficace. e 


“Traitemen 
Rien de 


textes tirés de la législation soviétique, 
etc. | : 

Cette brochure sera des plus utiles 
à tous ceux qui veulent se renseigner 
u la Russie actuelle. Elle se vend 
Î 


7 avril, 7 mai, 
21 avril, 21 mai 


NEW YORK — VIGO — HAVRE 
23 avril. se 
‘2 mal, 30 mat, 27 juin KES 


faites à lotstr. Paquebots grands et cou- 


d'une seule classe. Prix ral. $1 3 5 : 
3 


4 juini# 
18 juin} 


j 
, 


Où aux agents locaux. 


ten ES 
Vient de paraitre 


M. y 


15 sous l'unité, $9.00 le cent, port en 
plus, à l'Action Paroissiale, 4260, dis 
de Bordeaux, Montréal. 


Vocabulaire bilingue 


par l’image —Oui, mon cher, jai connu un| 
: temps où j'aurais pu acheter au Texas | 
112 pages, grand format. Donne les : 

mots français et anglais de deux mille {UNE lieue RE Pure terre pour 
images classées en 54 tableaux. Dé-}Un€ paire de ao | | 
veloppement du vocabulaire, devoirs| —Et pourquoi ne l'avez-vous | 

français et anglais, rédaction fran- ! achetée? 
gaise, leçons de choses. Enseigne à| —Je n'avais pas de bottes! | 
| 


Bonne raison 


mieux observer et à mieux parler, 
exerce l'esprit d'observation, fait ac- a à : . . | 
quérir une foule de connaissances! Un Marseillais qui revenait a 
pratiques, une bonne forrhation mo-|Voyage en Extréme-Orient, racontant 
rale ‘par ses rédactions et une excel-|Ce qu'il avait vu, disait: 

—Il fait tellement chaud 


Ces Marscillais! 


LA NOURRITURE 
DE BEBE 
“est plus importante 


que la vôtre! 


IN'OUBLIEZ PAS qu'il grandit 
contre le temps ...ce mignon 
nouveau venu qui semble prendre 
la vie comme elle vient. Il est 
essentiel que chaque jour . . . 
chaque semaine . . . chaque mois 
apporte au bébé le poids er la 
croissance requis. 
Si vous ne pouvez allaiter votre 
bébé .. ..soyez prudente, n'expéri- 
mentez pas. L'Eagle Brand a su 
Prouver durant 74 ans qu'il esr 
sans danger et digne de confiance. 
Il est facile à digérer et offre la 
nourriture. stable si nécessaire. 


The Borden Co., Limited, 
115 George St., Toronto. 


* fente gymnastique intellectuelle par sous 


ge, de la plomberie et robinetterie, de Re 
|l'éclairage, de la chemiserie, bonne A lécole 

terie et chapellerie, des meubles, des! Combien y a-t-il de sortes de 
articles de bureau, de l’automobilisme, | poissons? * 

[de l'aviation, des sports et jeux, de| —Troïis, M'sieur. 

|laviculture, de l'industrie laitière, de| ‘_ Mais non. deux seulement: le 
|l'horticulture, des instruments ara- poisson de mer et le poisson d'eau! 
toires, des articles religieux, etc. Ex- douce. : 

cellent- pour les traducteurs, Prix —Et le poisson d’avril? 
relié: $0.60; franco: $0.68. Chez les 
libraires ou à l'adresse suivante: 
| L'abbé Etienne Blanchard, Eglise 
INotre-Dame, Montréal. Timbres ac- 
ceptés. Demander aussi “Recueil d'i- 


sions, de la construction, du chaufta- Ipyondent pas des oeufs durs. | 


Après le mariage 
Elle —-Je dois te faire un aveu, mon 
chéri: j'ai de fausses dents! 
Lui—Oh! je m'en doutais depuis 


ldées” (60), “Dictionnaire du bon longtemps . . re Le Appel BÉbES 
Mr cime A Eur Au-bon LE Elle—Oui, mais elles ne sont pas Re Le a 

ler” (.30), “Jeu de cartes du bon d #0 A Noms. ss ssssssrrse 
parler” (.35), “En garde!” (.40). Ajou- | .NCOTe payées . . . . | Adreme...... 


La grande demande 
Lui—Il parait, mademoiselle, qu'à 
force de vivre ensemble on finit par| 
se ressembler. Î 
Elle—Alors ... vous devez consid. | 
rer mon refus conime définitif. 


cer dix pour cent pour frais de port. 


|. En Russie Soviétique 


Le geste du gouvernement fédéral 
interdisant l'entrée au Canada dæ | 
produits venant de Russie a redonné 
jà ce pays une plus grande actualité 
encore. On veut avoir des détails sur 
(sa vie, sur les problèmes qui S'y po- 
sent. sur son attitude envers la fa- 
mille, la religion, etc. 


Nous livrons partout en ville 


L 1 
Pembina Peerless Coal 
C'EST LE MEILLEUR — Pas de scories — pas de suie — Dure plus 
Bois de chauffage et rognures de moulins 
1054814 104e rue, Edmonton ERNEST HILKER,. 


. 


at O1) eu 1) me Gus c: œ mm: 04 


isirent micux connaître ces choses que| 


I 
( 
| 
| 
| 
| 
| 
; 
( 
| 
| 
N 
Î 
[ 
Î 
À 


{brochure où elle a groupé quelques | #! -LE DOCTEUR. A. BLAIS ‘ 


annonce qu'il continuera sa consultation comme par le passé 
dans ses bureaux 


3e étage de l’Edifice de la Banque de Montréal 
Téléphone 24689 


’|tife au cardinal Pompili, un article 
du P. Ledit. professeur à l'Institut 


Pontifical des Etudes orientales, dés] Coin de la lère rue et avenue Jasper 


EE — {2e . 
Pour enrayer le fléchissement de la 


natalité, il faut exalter la mission de LOCKERBI D & HOLE 


la mère et glorifier sa tâche sublime. p Porn biers éani taites 


: Personne n’y a mis plus de délicatesse L : 
Léon Harmel, qui: Ingénieurs pour systèmes de chauffage | 
: . 
en parlait avec des accents ee Tél. 21768 10718 101e rue 
n'oubliait plus: “Si j'admire les jeu- 


nes mamans, écrivait-il, c’est parce 


DOLOODPOLODOS 


OODOOÉDODODOOODPDOODOTDEDE SMOOTDOSOOOSS 


BILLY CHORLEY 


Viande fraîche et viande salée—qualité supérieure 
VOLAILLES ET PRODUITS 
10047 101A avenue Tél. 27456 


PÉEDÉIODODODDODOOOOODOPDODODPIODODOTLLVISVISOSS Se 
POISSONS DES LACS ET DE L'OCEAN 
: Anchois, saumon, flétan, ‘morue, hareng, 
brachets, perches, etc. ete. — Poissons salés ou fumes 


CTAUX Mrs: JAMES JONES Téléphone 


d cu à : 22531 
MARCHE. 4 POISSON DE LA VILLE 


DOVE EDOLOOOODODOPOODODODODOPODODOOPOOOOEPCLOOOESIS 
VÉLO ODODODODODUODODODODOPOODODODOOOOODLOOOOOOE 
© 


ae je considère les jeunes mamans 


. gréables à Jésus-Christ. Elles multi- 


ciel nous verrons les trônes occupés 
£ar ces mamans vaillantes, qui ont 
{souffert pour, l'extension du règne de 


RÉ CODOPODOO® 


4e 


Dès lors, il est facile de comprendre 
où nous devons chercher les remèdes; 
ui a|les moyens humains, rappelés par Pie 
MOY-|'XI dans les dernières pages de. son 
encyclique ne sont pas à négliger, cer- 
tes. Les moyens religieux sont plus 
importants. La cause de la dénatalité, 


DOPDDDODOO 


c'est qu'on a perdu confiance dans la ! 1 | ; _ , 

vie. L'éducation implique la lutte! ©: B OIS de charpente et de SClage 
contre le respect humain, l'égoïsme; S L Manufacturiers de 

elle suppose des sacrifices, petits eti® o . ; | : 
grands; on préfére supprimer l'en-[8 Portes, Chassis et tout ouvrage de finissage 


fañt plutôt que de s'imposer des sa-!"&.: 
crifices. Le vrai remède, celui qui con- S | 
ditionne l'effet des autres, c'est le re- | & 


| Assortiment complet de 
_ Chaux, Ciment, Plâtre, Matériel à toiture 


tour à la foi de l'Evangile, base même | rs ; ET : ‘ Plancher de bois franc, etc. - 

de la morale et de l'esprit de sacrifice. | Ÿ H AYW ARD LUMBER : CO LTD 

“Ainsi, conclut l'orateur, pourrez-vous i . . 
perpétuer, Mesdames, en votre pays, | 11904 3e rue, Edmonton Téléphone 26155 


le Miracle canadien.” 


RESC DODODEDODOODDODOODOOOODLOOO DÉDDOLDOODOODDDDDODODODOLDOOLOCODOOCH000 


—Oui, mon père, je véux partir, ré- 


isoit neutralisée. 11 y aura aussi, vous 
le craignez encore, des Lantagnac que 
le mariage mixte exposera à la perte 
de la foi: Nellie a un fiancé protestant, 
Wolfred une fiancée protestante. J'es- 
père que, pour eux, le Bon Dieu me 
père que, pour eux, le bon Dieu me 

Ah! noble‘enfant! dit Lantagnac, 
qui l'attira vers lui. Sois bénie, ma 
Virginia, et va où Dieu t'appelle. Ton 
pauvre père pansera, comme il pour- 
lra, ses incurables blessures. à 

—Dieu lui-même vous les bansera, 
reprit Ja jeune fille, avec un air ins- 
piré. 

- Et le pauvre père s'abima la figure | . Puis, droite devant lui: | 
dans ses. mains. : Ê Maintenant, dit-elle, j'ai encore 
—Mon pauvre papa, reprit l'enfant, | un autre sacrifice à vous demander. 

, —Lequel? demanda tout de suite 
Lantagnac, de nouveau effrayé. | 
—Demain, dit Virginia, vous me 
permettrez de partir avec maman. 
Quoi qu’elle laisse paraître, le départ, 
Je le sais, lui sera infiniment cruel, 
Accoïdez-moi de rester près d'elle 
quelques jours. Après quoi, "je vous le 
promets, je reviendrai. Nous’ irons -à 
Saint-Michel-et nous vivrôns énsem- 
ble quelques sêmaïnes avant mon der: | 

nier âdieu. Vous voulez? 
Soit, ma Virginia, tu iras; un sa- 
‘ne ‘comp 


mot d'espoir: 


—Mais tu es libre, parfaitement. li- 
bre, mon enfant, fit le père qui ne 
comprenait rien à cette étrange dé- 


—Qui sait. si. le bon Dieu ne m'ac- 
cordera pas de refaire entre vous et 
maman, l'avenir? 


Resté seul, le pauvre père sentit le 
besoin de rassembler toutes ses éner- 
igies pour ne pas défaillir. Ses yeux 
se levèrent instinctivement vers le 
Christ de bronze qui dominait sa ta- 
ble de travail. Et c’est d’une voix où 
passait toute la suuplication de son 
âme qu'il s'écria: 


Virginia reprit: 
—Je veux partir, moi, pas avec les 


Lantagnac eut un cri de suprême an- 
goisse: : TT 
—Ah! ma Virginia, mon ‘unique 


° 


en- 


Et je serai seul, tout È 

—Mon Dieu! mon Dieu! le coin de 
fer n’a-t-il pas fini son ouvrage? Ne 
va-t-il pas enfin tomber? ... 


Abattu, épuisé par la longue série 
des souffrances morales qu'il avait 
endurées depuis quelques mois, une 
frayeur le prenait: où trouverait-il la 
force d'affronter les adieux de Maud 
et de Nellie? Sa faiblesse redoutait 
au plus haut: point ce cruel moment. 


LEA d'espérance, mon pauvre Papa, | 
ne pleurez point. C’est pour être da- 


je pars. Vous ‘avez trop de foi 
pour que je m’essaie à vous le tel 


montrer. Plus près de Dieu, vous le 
|savez bien, jé serai plus près de vous. 
| Elle ajouta encore, pendant que son 
père. relevait la tête: | 


(à suivre): 


. de, vous en : -L“Appel, de le Race” est en.vente 

êla Librairie ‘J. W. Pigeon, Edmonton, 

ë à l'AGtién” canadienne française, 
uesSaint-Denis, Montréal, Qué. . 


crificé’de'plus. on de moins 


BEA 


ET ITNITIONTITS 


J. ERLANGER 


Optométriste—Opticlen ; 
303 édif.. Tegler. Tél. 27462 
Examen des Vent tele 
de la faiblesse de la vue avec 
ou sans lanettes’ 

Attention particulière aux 

clients Canadiens. 


CÉRCLE CELELESCEUETELE EFFET ETES ECTEE CITE TETE 


Quelques. faits 


2 
L'année dernière 


(Du 3 au 9 avril on 


OO D 


_— 3 — 


—AÀ Londres, mort de Mme: Albant 
(Œmma Lajeunesse). 


UNE 
ÉD 


DC OO ONNO 


Champlain son lieutenant en toute|dota généreusement plusieurs inisti 
& l'étendue du fleuve Saint-Laurent. tutions catholiques de Montréal.” : 
5$ 2 mars 1699, d'Iberville entre dans! 16 mars 1649, martyre de : Seir 
23 ÿ|le Mississipi. Jean de Brébeuf. 
seesssseseseees 4 mars 1663, mort de Guillaume! 17 Mars 1810, saisie par 1e gouver! 


DDDOOOOSDOSDOOOOOOODODDOOSOODDE DODOLOODOODODPOODODDDODODODDOPOPODOOODDOLODOODODOCOO 
SARNIA IA RSR SAN N IRAN RAR MINI SAIT ITA ETAT DOOOOCOOO LOPDU EP O PDP PO ODOOPODOP POP LS SSDS SSII SSI OS neur Craig, du journal le Dénes É 
Couillard, gendre de Louis Hébert. à Î 


EEE) PODOPÉDOOOOOOOEDDOOLODOOOPOOOOOOOS 
gi Em ee PPS VE VE RE et ; publié à Québec. 
: C’est Couillard qui utilisa la première ‘ ; 
—A Paris, 9e assemblée de la Fédé- charrue en Nouvelle-France % DT al DRE URSS Dar dE salé 


ration. nationale catholique, sous la vril 1627 {fondateur de la Louisianne et: dé 
BESMASRCE du gén. de Castelnau. 7 en 1763, mort, à Paris, de Bien RORREUr OR | 


A4 


 —A Bogota, Colombie, démission du 
cabinet. 


—A Rome, mort de la reine Victoria 
de Suède. 


—Prorogation de da Législature 


Pour un meilleur service 
envoyez vos montres chez 
L'HORLOGER FRANÇAIS 


Prix très. modérés 


JULES GLAUSER 


9432 118e ave—Edmonton, Alta. 
Téléphone 71931 


... et Ceux qui ne savent pas 


une question restée longtemps péni- 

ble pour la conscience française. 
Heureusement que la critique mo- 

derne, par les travaux de H. Cochin. 


Québec. 


Réflexions d’un Jibre-penseur. -. rétrograde 


£ —65— 
—Mort de Mgr P. F. de Beauséjour, 


pe me 


La Parisienne Drug: 
Co. Ltd. 


Spécialité de produits francais 
Commandes par la poste 
10524 ave. Jasper 

Edmonton 


BON REPAS? 


Venez au 7 


. Cecil Hôtel Café 


Sous nouvelle administration 
Pine ave. Jasper, Edmonton 


HSE 201 armes Edmonton À 


"T&. ET Edmonton 4 


| CECIL HOTEL ; 


Jos. BEAUCHAMP, prop. 
Angle Ave. Jasper et 104e rue 
Chambres, eau chaude et froide 
À et téléphone. — Le rendez-vous 
ÿ des Canadiens à Edmonton. 


24111 QE OR CORRE? 0-7 MED OUR 4 A2 43 ADS à QUE € AUTO, 


Service prompt efficace | 
Le service de messageries 


LAMBERT 
PARCEL DELIVERY 


Tél. 26374 


évêque de Carcassonne. 
— 6 >= 
—Motu proprio de S.S. Pie XI ren- 
dant autonome la commission pour la 
Russie: Mgr M. -d'Herbingy est nom- 


La vie 
Lorsqu'on connaît la vie et tous ses 
écueils, il est bien difficile de se pro- 
mettre qu’un jeune homme les évitera 
tous et qu’il pourra toujours offrir à 


ne meme 


ete cr ul 


mé premier président. 

—Au Vatican, lecture des décrets 
“de tuto” pour la canonisation du B. 
Théophile de Corte et de la B. Cathe- 
rine Thomas: lecture du décret ap- 
prouvant les miracles pour la béatif- 
cation de la Vén. Paolo Frassinetti. 

—En Australie, élections générales: 
majorité pour les travaillistes. 

—A Dandi, Inde, Gandhi inaugure 
la campagne de désobéissance civile. 

— 7 —: 


—Elections municipales, 


à Mon- 


la mort une conscience assurée et une 
mort paisible. C'est un don de Dieu 
que de mourir jeune et sans tache. La 
raison ne le dit pas, mais la foi nous 
le persuade. 

LACORDAIRE. 


L'homme qui n'a rien à faire pour 
vivre que de vivre, et qui n’applique 
pas ses facultés à la glèbe honorable 
d’un service volontaire, celui-là tom- 
be, par une pente rapide, de la lan- 
gueur dans l'ennui, et de l'ennui dans 


tréal: M. C. Houde est réélu maire.lles désordres du coeur. 


à Léthomierel de Mec Poe | écho universel du du Message Pontitical 


(Par Mgr FONTENELLE, correspondant à Rome de V“Action 
Catholique”) 


“Jamais homme n'a parlé comme 


heur missionnaires 


Conlusions de la question 89 


Ecrit pour Je “Survivance” par Jérôme Paturot 


& 
{00-00-0250 eme cm +R em -O--<R7-Sm 


‘Il est de la plus claire évidence 
qu'au XVIIIe siècle une secte étran- 
gère à la France arriva à s'implanter 
dans ce généreux pays; sous prétexte 
de lui procurer les réformes auxquel- 


| les il aspirait justement, mais en réa- 


lité pour l’exploiter à son profit com- 
me un troupeau sans pasteurs. 

Et .pour ce résultat, elle n’hésita 
pas à verser le sang le plus pur—que 
lui importait après tout, ce sang fran- 
çgais?— Car il va sans dire que ce ne! 
fut pas la vraie et noble France qui 
fit les ‘massacres de septembre”, ap- 
EE aux guillotinades de 1a Ter- 
reur, aux noyades de Carrier et mar- 
cha avec les égorgeurs du suisse Ma- 
rat; la vraie France se trouvait aux 
armées—Il est prouvé aujourd'hui 
que les crimes prétendus “populaires” 
de l’époque, furent simplement l’oeu- 
vre de bandits à gages recrutés dans 


cette plèbe ignoble des bas-fonds deine volonté du roi, 


M. Talmeyr, Copin-Albancelli, etc, a 
désormais résolu l'énigme angoissante, 
en révélant l'intrusion dans notre 
corps social, au moment de la Révo- 
lution, d’un parasite étranger—in- 


eve: 0-0 mr em 0 


( 


doute, mais rejetée désormais du Ciel 


*, 


déans. De Bienville mourut à l’âge de 


dans une telle prévarication. Certes, 
le bon Louis XVI, plein d'intentions 
honnêtes, essaya bien de revenir au 
gouvernement paternel de nos anciens 
rois—lesquels, avant Louis XIV pre- 
naient souci du peuple—et entreprit 


des réformes; mais il trouva alors de- 


et des hommes, pour être tombée 


vant lui l'opposition des classes diri- 
geantes—noblesse et haut clergé— 
lesquelles ne payant presque pas d’'im- 
pôts, quoique possédant les deux-tiers 
du sol français, refusèrent de laisser ! 
toucher à leurs privilèges; et ce mo- 
Parque, malheureusement faible de 
caractère, n'osa [a braver. 

Il fallait un redressement pour ra- | 


mener les choses dans le bon-sens 


en abolissant tant de privilèges ini- 
ques et d'abus criants. Cependant, | 
pour l’accomplir, étant donnée la bon- | 
appuyé de toute 


Noblesse, 
prix dérisoires, dans des-encans où 
seuls les frères trois points allèrent, 
ce qui permet aux Barras,aux Fouché, 
aux Talleyrand, etc., de s’acquérir les 
opulents domaines que l'on sait! 


ternationale Maçonnerie—à laquelle 
sont dus la plupart des actes sangui- 
naires de l'époque, perpétrés par des 


“apaches” à elle et non par le peu- 


ple français, cet étexnel calomnié! 


Pauvre peuple au ‘coeur généreux 


et à l'âme avide d'idéal! Il ne devait |. 
en définitive récolter que d'illusoires 
avantages de cette Révolution, objet 
je ses espérances, mais avortée au 
[ASE d’une secte. A part la joie de 
ps 

|berté, 
pas une parcelle des immenses “biens 


écrits partout les mots de Li- 
Egalité, Fraternité, il ne reçut 


nationaux” "arrachés au Clergé et à la 
lesquels furent vendus à 


Mais la France; frustrée dans son 


patrimoine, allait se rattraper en gloi- | Madame 


Rome à la demande du gouverne- 


; 19 mars 1637, ratification solennelli 
ville, fondateur de la Nouvelle-Or- du choix de saint Joseph comme pre: 
mier patron du Canada. Le Père Ja: il 
Caron, Récollet, dès- 1624, avait. ‘pro: i 
posé aux premiers habitants dé 
Nouvelle-France, saint Joseph com; 
patron du Canada. _ 
20 mars 1686, de Troyes, d'Ibervil- 
le, de Sainte-Hélène et de Maricourt 
accompagnés de cent hommes, quit- 
taient Montréal pour une glorieuse 
10 mars 1636, M. de Montmagny est | expédition contre les Anglais dans le 
nommé gouverneur du Canada. baie d'Hudson. 
11 mars 1848, second ministère La-| 23 mars 1670, prise de possession 
fontaine-Baldwin. lu nom du roi de France, des bords 
12 mars 1672, Bénigne Basset, no-|qau lac Erié par deux sulpiciens, les:: 
taire et arpenteur, et l'abbé Dollier | PP. Dollier de Casson et Galinée. 
de Casson tracent les premières rues 24 mars 1853, trente vaisseaux 
de Montréal dont voici la liste: No- | voile sont en construction à Québec 
tre-Dame, A RENDU Le les bords ‘de la rivière Saint- 
Saint-Sulpice,-—Saint-Pierre, Saint. | Charles. # 
Paul, Saint-Jacques, Saint-François, | 26 mars 1814, le gouverneur Sir 
du Calvaire, Saint-Gabriel, Saint-.| Georges Prévost publia un ordre du 
Charles. jour très flatteur pour le lieutenant+ 
13 mars 1670, fondation de la Com- | colonel de Salaberr y, le héros de Chà- 
pagnie de la Baie d'Hudson. teauguay. uit 
14 mars 1835, don d'une maison à| 30 mars 1644, combat de. Maison- 4 
Gamelin, fondatrice des|neuve sur la Place d'Armes, à Ville- 


88 ans. | 
8 mars 1870, Mgr Taché revient 


ment canadien et calme les rebelles 
de la Rivière-Rouge, Manitoba. 

9 mars 1848, mandement de Mgr 
Bourget, évêque de Montréal, en fa- 
veur des orphelins irlandais. 


et Esquimaux,| tous les temps et de tous les pays: !la nation, fallait-it donc tant de sang; | i j 
911 113e ru ; ” : RÉRRRE PAR p |re, et écrire au livre de l'Histoire une! Soeurs de la Providence, par M. An- | Marie, contre 200 Iroquois. 
9 en el 21554 cet homme . .. : splendide réception Radio-Vatican.” ruffians, repris de justice, rauves delà commencer .par celui de patriotes be ne ad un . 
A eve # : : e om 
.Ce texte évangélique vient de sur-| Les infidèles et les dissidents: Pas-|barrières, “hommes toujours entre|admirables comme les Roland, Bail- [ne peut présenter l'équivalent RSS a ER Ana à de da 
; © 8 à notre esprit, au moment d'évo- | teur de tous, Pie XI n’a oublié person- | deux vins ou entre deux sangs’, selon |!y, Vergniaud, Fabre d'Eglantine, Ca- . | . |“On aïme pas ça, lire ...” de langue anglaise. Les Anglais lisent 
< DOND & |[auer un événement de caractère sil e Nos “frères séparés” ont compris, | l'expression de Lamartine. mille Desmoulins, Danton Condorcet, Jérôme PATUROT. |. et lisent beaucoup. Ce n’est pas qu'ils 
Nichols Br th S | srandicse ét à té era SCpATeS on s, ; A Favotei : se PAS : AS ; “Nous autres . .. on ne.lit pas ... t toui droit is 
O ers é'E se et de portée vraiment uni-|non seulement ia signification, mais! Le représentant du Pape à Paris|Lavoisier, André Chénier, etc.? Voilà (Prochain article, les Volontaires de 92) ; . me pensent toujours avec droiture, ma 
MACHINISTES & | verselle, pour recueillir les impressions |]2 noblesse et la portée surnaturellelen 1792, échappé par miracle _ on a sait pas lire... On n'aime pas |ils pensent et raisonnent, au moins ils 
Fondeurs de cuivre et fer &/|suscitées à travers le monde par la ; ; Iça, lire... cherchent à raisonner sur ce qu'ils 
» Manufacturiers de machines à © | role du P é de ses paroles. De Rochester, on affir-| massacres de l'Abbaye et des armes,| Et savez-vous qui avoue cela? Sans | ont 1 | : 
moulins à scies. © |Paro’e qu Pape. me que le St-Père “a été respectueu- | raconte dans ses Mémoires qu'il vit le doute des vieillards de quatre-vingt ee 
10103 95e rue Tél. 21861 5 septembre, une fois les tueries de a À é ion É r an ère de q Ft dousinedies bas on:el vous ai 
DOODOODODOOOODOOOCOGOYEROOC ici-bas, qui serait en droit de s’adres- | et par les Juifs eux-mêmes”. D'ail-' prêtres finies, un homme avec un Non ke ce sont de bons Canadi mez pas à lire, ne le dites pas. Ca- 
ga ser, comme Lui, “à la Création”? quilleurs, la presse en témoigne, qui, en|gros sac d’écus payer ies. égorgeurs. qui anse à peine la ne chez ce défaut comme on cache un 
oserait, nouveau Moïse, demander aux|des pays protestants ou schismatiques | Comme un de ceux-ci se plaignait de| II (Suite) d'ailleurs pratiquement impossible à Où devrait avoir He de ne de objet que l'on ne veut pas laissez voir 
cieux et à la terre de faire silence |a fait au Message un accueil si défé-| recevoir moins que les camarades, | Discipline la Légion." savoir lire et de ne l'avouer ne. Apprenez à lire. : 
pour écouter sa voix? Quel autre|rent-et si sympathique. Pour combien l'autre lui reprocha de ne pas avoir | q 


la Légion 
la Légion sont 
ses principales 
puissantes qu'’el- 
‘les pratiquent sur les hommes un! 
véritable envoütement. 
Et la raison en est toute simple.— | —Tradition de propreté et de bonne 
des pouvoirs: püblics les membres. du teurs” de la guillotine et les bandits! C'est que les Légionnaires sont des:tenue—Pour citer encore Doty: “A 
corps diplomatique, réunis à cette armés qui allaient régulièrement aux soldats de rnétier, des professionnels | la Légion. on a pour ainsi dire le culte 
debsons À Ottatras éect che de Dé. | t'ibunes de la Convention, par ordre; qans le sens le plus étroit du mot. On!de la propreté.” 
légué Apostolique que des ministres, | ide la Secte, exiger avec menaces de peut et on doit, exiger d'eux un ser-; Traditions d'endurance—La Lé- 
Non, certes, il faut bien le TecON-|des magistrats. des sénateurs sont | MOTÉ … a A re ai ss vice plus correct, un Re EE 
naître, jamais homme n’a parlé com-|anés entendre la voix qui venait de | inissait par leur accorder. “Que €: absolu des règlements militaires, de!Pays, la troupe qui résistait le mieux 
me cet homme! Les Juifs le disaient| Rome. Dans son palais de Türin, 1 | Cou dans ces groupes armés qui Par-! même que l'on ‘attend d’eux d’être ; aux fatigues et aux privations. Pen- 
du Christ, à Jérusalem: redisons-le | duc de Gênes s'était entouré de toute | Uraient la ee es Fe one endurants, meilleurs tireurs et:dant la première expédition de Ma- 
de son Vicaire, que sainte Catherine da Tamile ‘et. dé dès servitenss, père reconnaissait d’anciens clients du meilleurs exécutants de leur métier | dagascar, 
4 de Sienne aimait à appeler “Dolce fouet . de la marque, des repris de 
ne WÉECRAÈCE ED:  ICristo in Terra”. C'est que le salut!. ee LS " a ; 
1 fié, il le Père u'on se rappelle aussi les é range 
10540 97e rue Tél. 25589 does “ . à toute rivalité et qu'ils mettent en |,évélations du franc- -maçon Marmon- 
em ae mme mmX | Spirituel de l'univers, “d’une grande commun leurs activités, travail de , 
t com ter , , [tel citées précédemment, et l’on com- 
foule, que personne ne peu PT, | direction ou travail d'exécution.” 
prendra alors—chose qu’il importe de 
de toute nation, de toute tribu, de| Cine on le sait, la première Confé- 
l toute: rnés. dé toute lanvus”, Etc » BD e 7 [bien préciser pour éviter de regretta- 
£ ? eue. Irence Internationale des -Associations 


Quant à la discipline qu'on y pra- Traditions de 
Ftiue: elle n'est pas différente, en| Les traditions de 
Les mémoires du bourreau Samson, | principe, de celle de n'importe quelle! également une de 
d'autre part, publiés 50 ans après par l'unité de l'armée française; en fait, forces. Elles sont si 
{son petit-fils, Henri Samson, ‘ne sont elle est néanmoins à la fois plus! 


PS ÉOUVErRARES: eLe PIISIEUrS”CapIe à pas moins révélateurs. Voici ce que, t plus tolérant 
tales, à Washington et à Buda à irigoureuse et plus tolérante. 
: : pest | ait ce dernier, concernant les “trico- | 


notamment, on a vu les représentants ! 


Choisissez vos lectures . .. 


humain pourrait, reprenant la tradi- 
tion de l'Eglise primitive (qui a sur- 
vécu dans l'Office du Fr 
dérouler cette majestueuse Litanie: “ 

la Hiérarchie. .. 
missionnaires, 


donnant toutes les raisons qui ont 
empêché d'apprendre. La chose peut 
s'expliquer chez des vieillards qui, 
dans leur enfance, se trouvaient à de 
grandes distances de l'école, dans des 
paroisses débutantes. On comprend 
que de telles conditions peuvent ex- 
pliqueï qu’on soit illettré. Mais on 
vienne nous faire de tels aveux sans 
honte, sans gêne, c’est intolérable. 
C'est humiliant pour ceux qui CHENE 
leur race. “On n'aime pas ça lire . 
C'est comme qui dirait: “On n'aime 
pas ça se laver!” 

C'est en lisant qu'on s’'instruit, 
qu'on apprend à penser, qu'on vient à 
comprendre ce que pensent les gens 
plus éclairés. 


. : et lisez!H: 
sera-ce la voie ouverte à la grâce | assez travaillé”. ét 


divine? | 


Scène de présentation , | 
—Messieurs, je vous présente mon: 
ami X.. Il n’est pas si bête qu'il en a 
Pair. 
Sur quoi, le présenté, vivement. 
—C'est précisément la différence ki 
qu'il y & entre mon ami et moi 


+ + NT 


aux religieux. . . aux 
aux infidèles et aux 
dissidents. . ., aux gouvernants et aux 
peuples . . , aux patrons et aux ou- 
vriers, . .. aux affligés et à ceux qui 
souffrent..”? 


The Gregory Co. | 
Réparation de carrosseries 
d'autos et de garde-boue 

— FINI DUCO — 

Ici on parle français 


10172 98e rue Tél. 25427 


Y-a-t-il donc un autre — écouté par les non-catholiques 
l 


{ PIECES DE RECHANGE 
i pour autos. Assortiment complet 
j 


Le Café et 
le Thé 


est notre cornmerce 


BAKEWELL'S 


d'accessoires,neufs ou d'occasion. 
Attention spéciale au comman- 
Î des par maille. 


si meurtrière, en 1895, les 
de fantassin, que ne sont les soldats | Légionnaires disaient, avec un som- 
français ordinaires, incorporés pour|bre orgueil: “Quand un troupier de 
quelques mois seulement. De plus, les France entre à l'hôpital, c'est pour 
unités de Légion sont souvent en!être rapatrié; un tirailleur, (Sénéga- 
campagne, et l’on sait que la discipli- |[lais), c'est pour guérir; un Légion- 
ne est nécessairement plus sévère “hi c’est pour mourir.” 
temps de guerre qu'en temps de paix! Traditions de bravoure—Elles 


Les patrons et les ouvriers. 
qu'ils renoncent, leur disait le Pape, 


séquent à s’instruire, on se place sur 


un pied inférieur à nos compatriotes 
a 


Le 


© 0-0 + +R + EC RD CEE ON D) 8 4 


B. B.B. 


6 rA 2-8 me œum met 


0 One +R AD CU CE QU + > 


“ 


Lo 


Be | 


FT a Î 


° 
DA 


Demandez toujours les 
BATTERIES B. B. B. 


Blais Brothers Battery Co. Ltd. 
10363 106e rue Edmonton 


Service prompt et courtois 
Ameublement luxueux 


PRIX MODERES 
19266 102e rue Tél. 21426 


Jasper Plambine Co 
À. À. GRADY, prop. 


Posage d'appareils à gaz. Poêles 
à gaz Chaufferettes. Réchauds 
pour réservoirs. 
Satsfaction gr antie 
10744 ave, Jasper 


2 


Bill Greer Hardwa.:e 


Limitée 
Place du Marché, Edmonton 


Où la ville et la campagne se ren- 
contrent pour la quincaillerie 


Nous livrons. 


Faisons commissions. Portons 
valises, caisses, Livrons sauts, 


messages. Garçons et auto 
votre service.—Téls 22246 - 2 22056 


CHAMPION’S 


IVERY 
11% RCEL PER Champion 


JIMMY SMITHS 


Re & TAXI 


1 
En face EURE? Ge ee Alta 


Taxis modernes, service ininter- 


rompu... Ameublements déména-" 
gés, emballés et emmagasinés. 


TT TSANDYS 


Machine Repair Shop 
Mécanismes délicats réparés_ 
Gramophones, Fusils: Moulins à 

faucher la pelouse,. etci 


| _Tél. Lér, 22949 ons 1004 rue 


“RE CGR (>-Guntne en rar mm à m0 


rC H. LIPSEY 


DENTISTE 
Heures 9 h. à 5h. 30. 


‘301 édifice Tegier ré. 22945 


Nous - parlons ‘français . 


De me um + vus era + man: ss on dent] 


à sortirent du coeur. d'un Souverain 
mm | Dontife pour-l'évangélisation du. mon- 


Elu 


souci d'universalité, déjà si profondé- 


CASTLE HOTEL 


ment et spécifiquement chrétien, Pie 
XI en.a fait la pensée dominante de 
son Règne: avec quelle énergie il la | 


x met en pratique! 


+ + * 


Maintenant, la reconnaissance et 
l'émotion des fils apportent au Père 
Commun l'écho universel de sa parole. 

La Hiérarchie d’abord. . .: “vous, 
Nos intimes collaborateurs, Cardinaux 
de l'Eglise Romaine, évêques, prêtres, 
l'objet principal de Notre sollicitude, 
en même temps que les auxiliaires de 
Notre charge. . ”” Voici que, de Chica- 
go, le cardinal Mundelein répond: “de 
la Floride aux rives du Pacifique, 
l'auguste parole a été entendue”. A 


Patronales chrétiennes se tenait le 
même jour à Paris. Les représentants 


[de l'Allemagne, de la Belgique, du 


Chili, de la France, des Pays-Bas, de 
la Suisse, “ayant écouté avec émotion 
ces paroles du Père Commun, promet- 
tent de travailler, chacun dans sa 
sphère, à réaliser la paix du Christ 
qu’il souhaite si ardemment.” 

Tous les hommes, enfin, et toutes 
les classes de la société, jusqu'aux plus 
pauvres: car dans les rues et sur les 
places des villes, les passants s’arrê- 
tèrent ce jour-là devant les hauts- 
parleurs. Dans les hautes vallées du 
Piémont et au pied du Cervin, les 
montagnards et les guides recueilli- 
rent le Message du “Pape Alpiniste”. 


. Tél. 22667 


Rome même, le cardinal Lépicier &| jamais encore, peut-être, les hommes 
réuni, dans son Salon du Trône, audi- | n'avaient ainsi vibré à l'unisson, au 


torium improvisé, une soixantaine même instant et pourtant à toutes les 
d'ecclésiastiques. Le haut-parleur OC- | heures du jour et de la nuit, sous 
cupait, sous le baldaquin, la place du | toutes les latitudes et sur tous les 


Trône pnapal; et l'assistance s'age- |continents. De Hamilton, les élèves 
Jnouïilla pour. recevoir la bénédiction: |des Ecoles “s'unissent dans l'expres- 
Et combien”d'évéchés, de presbytères, |sjon de Ja fierté que leur inspire 


bles confusions—que la pauvre Fran- 
ce, (la vraie), à l’âme si généreuse, ne 
saurait être tenue responsable de tant 
d'horreurs qu'on lui infligea durant la 
période révolutionnaire, soi-disant 
pour lui procurer les réformes socia- 
les, objet de tous ses voeux. | 

Mais, au fait, que demandait-elle 
exactement? 

Simplement de voir régner la justi- 


liniquité des privilèges. 

J'ai déjà dit comment Louis XIV 
par son absolutisme (qu’on peut qua- 
lifier d'impie, puisque Jeanne d'Arc, 
éñvoyée du Ciel, signifia de sa part 
aux rois de France qu'ils n'avaient le 
royaume qu’en gérance et non en 
propriété), avait creusé un abîime en- 
tre la nation et la Monarchie. Com- 
ment continuer à regarder le souve- 
‘rain comme un père, quand il ne voit 
plus dans son peuple qu'un bétail 
d'exploitation, le pressurant sans pi- 
tié pour gorger de biens des courti- 
sans adulateurs. L'Histoire dit qu'à 
la mort du roi-soleil la haine popu- 


puisque les conséquences d'une faute {sont la raison d’être même des soldats 


peuvent être infiniment plus graves. 


Enfin, la plupart des Légionnaires ont 
besoïin d’être sévèrement menés et ne 
comprendraient pas qu'il en fût 
autrement. " 

Mais d'autre part, le commande- 
ment tient compte à la Légion de ce 
que ces hommes, de tout âge, de toute 
origine sociale, de toute nationalité, 


tions et certains défauts qui sont in- 
hérents à leur condition. 

Aussi, si le moindre manquement 
dans le service est réprimé séance te- 
nante et sans indulgence, les fautes 
que peut commettre un soldat en de- 
hors du service ne sont punies que si 
elles ont été cause de dommage ou de 
scandale. Bien souvent, l’autorité pré- 
fère fermer les yeux et paraître igno- 
rer la faute, surtout s'il s’agit d’un 
soldat habituellement bien noté. 

À propos de discipline, il faut ici 
faire justice de certaines légendes 
que l'on entend souvent répéter et 
que l'on voit même illustrer au ciné- 


Tél 25671 


[firésonna sous les voûtes de la cathé- 
lârale de Westminster et en nombre 


‘pie -XT le Pape des Missions. Et de 


de maisons d'oeuvres, de Séminaires, 
se sont pareillement mués ce jour-là 
en postes de T.S.F.? En divers pays, 
bien que le Vatican ait pris soin d’an- 
noncer le caractère privé du Message 
du Pape,. qui: n'était pas, à -propre- 
ment parler, “un sermon”, le clergé 
organisa des cérémonies religieuses. 
C'est ainsi que la voix de Pie XI 


“églises de l’Europe centrale. 


Les religieux . . .: flls et filles de 
notre dilection, qui participez à une 
vocation vraiment céleste et angéli- 
que. . ” Au nom de cette grande 
famille, le cardinal-préfet de la Con- 
grégation des Religieux a. présenté ‘à 
S.S. Pie XI une adresse des Supé- 
rieurs Généraux et Procureurs &d’Or- 
dres résidant à Rome, en remerciant 
des paroles; élogieuses et. encoura- 
geantes du S.-Père. Cet hommage: se 
termine par un cri de confiance: “Ici 
en. butte aux persécutions, là à peine 
tolérées,: partout aux prises avec l’es- 
prit du sièclel En présence de tant de 
luttes et d’incompréhensions, quel Té- 
confort et quelle joie nous trouvons 
dans les paroles de Votre Sainteté!” 
- Les Missionnaires: on appelle déjà 


fait, jamais plus. pressantes :exhorta- 


tions, plus magnifiques initiatives, ne 


[de païen." “Nous vous saluôns, s'écrie- 


t-il, . vous, les. grands. champions du 
: Christ, qui travaillez - à propager, sa 


l'Eglise et dans la soumission au Pon- 
tife Suprême”; de Brisbane, le peuple 
“remercie des consolantes paroles”; 
de Hongrie, “notre joie filiale salue le 
père très saint”* | 

+ + 4 L 3 


Plus que tous les autres, les affligés 
et ceux qui souffrent! Ils sont la 
portion chérie du troupeau, parce que 
la Mission de l'Eglise est d'abord de 
charité et de compassign. “Oui, vous 
êtes les premiers dans Notre pensée 
ét dans Notre coeur, vous: qui.-êtes 
dans. l'angoisse et dans l’adversité, 
dans la maladie et dans les douleurs... 
Nous vous disons, de la part du Christ, 
dont Nous tenons la place: venez à 
moi, je vous soulageraf”. Des hôpitaux 
d'Amsterdam à ceux.de Kingston et 
de l'Ontario, les paroles d’espérance 
ont été entendues, Dans un sanato- 
rium de France, des prêtres ont pleu- 
ré de joie en les recevant. De Prague, 


on a communiqué cette poignante 


nouvelle: un médecin venant de dé- 
couvrir le moyen de faire comprendre 
la radiophonie aux sourds plusieurs |: 
d'entre eux ont pu suivre le Message 
Pontifical . 

“The Universe” de Londres, a rai- 
son de dire que, depuis la création, 
aucun homme n'avait encore parlé à 
un aussi vaste et universel auditoire 
que. Sa Sainteté Pie XI, en cet après- 
midi du 12 février... : 


Mais sa voix ne parvint pas seule- 
ment aux habitants :de:la terre: elle 
dut être. entendue jusqu’ au Ciel; caf 


robligé de l'enterrer de nuit par crain- 


laire était telle contre lui, qu’on fut |ma. 


à "Il n’y à pas, dans l’armée française, 
te de voir ses cendres jetées à l'eau. |DEUX codes de discipline, l’un pour 

Or, son“successeur, élevé dans cela Légion et l’autre pour le reste de 
despotisme et n'ayant d'ailleurs per-|l'armée. La nature des punitions est 
sonne autour de lui pour le moraliser | partout identiquement la même: cor- 
—car son précepteur, Villeroi, le vain- vées supplémentaires, consigne au 
cu de Crémone et de Ramillies, mais camp ou au quartier, salle de police, 
favori quand même de Louis XIV, se | prison, cellule. De même, le droit de 
chargeait de lui inspirer le mépris du | punir des officiers et des sous-officiers 
peuple et de la morale, disant à Ceiest le même à la Légion qu'ailleurs, 
roi de 5 ans: “Sire, toute cette multi- | et toute punition infligée doit être 


ce dans les institutions, et disparaitre et de toute race ont certaines tenta- 


tude-là est chose à vous!”—était in- 
capable vu sa jeunesse, de dominer 
la foulé'de courtisans corrompus l'en- 
tourant; il continua donc ce qu’on a 
appelé le “règne du: bon plaisir”, c'est 
à dire de l'iniquité, faisant même plus 
tard de la débauche l'u nique but de 
sa vie. 

. Alors le sort du peuple de France 
devint ce qu'il y a de plus misérable: 
écrasé d'impôts qu’on augmentait 


sans cesse. pour satisfaire au luxe in-!Doty, dont: l'histoire a défrayé les 
fâme de la cour du “roi Cotillon”,' ü|; 


se voyait de plus, l'objet du mépris 
d’une noblesse arrogante et triom- 
bhante, arrivée à Je regarder comme 
vil bétail. 

‘Ce mépris même était tel, qu'un 
jour un grand seigneur qui s'ennuyait 
s’'amusa à tirer de sa fenêtre sur des 
couvreurs travaillant à une maison du 
voisinage—exactement comme on tire 
aux pigeons—il en blessa un, mais ne 


moins qu’une volaille, : 
Même injustice dans tous les do- 


de travaux forcés. 


fut ‘pas puni, attendu qu'un homme 
du peuple sous Loüis XV, conne 


l’objet d'un rapport écrit à l’autorité 
supérieure. Seulement, une faute qui, 
dans un régiment métropolitain, n’a- 
mènerait au coupable qu'une puni- 
tion légère ou même une simple ré- 
primande, peut entraîner à la Légion 
une punition beaucoup plus sévère. 

Je veux,.à ce sujet, vous donner 
lopinion . d’un .ancien Légionnaire, 
dont le témoignage ne saurait être 
suspect; celui d'un Américain, appelé 


journaux de son pays, parce que, après 
avoir déserté, il avait été condamné 
par un Conseil de Guerre à une peine 
Gracié quelques 
mois plus tard et libéré, il a, à son 
retour. aux ‘Etats-Unis, raconté ses 
aventures dans un divre, qui est d'ail- 
leurs intéressant à lire, et dans Jequel 
il dit notamment: j 
“Dure, certes, , la Légion : l'est: y 
ai trouvé l'existence cruellement dure. 
Mais elle est juste. Et, plus loin . 


qu'un homme ‘eût. été frappé à la 


de métier, et, dans toutes les cam- 
pagnes, dans les innombrables expé-: 
ditions coloniales, auxquelles elle a 
participé, la Légion n’y a jamais man- 
qué. À sa renommée ancienne, datant 
déjà des jours lointains de la conqué-" 


te, de l'Algérie, des guerres de Crimée, | Parut sur mon corps. Toutefois, depuis 


d'Italie et du Mexique, elle a ajouté 
les souvenirs glorieux de ses sacrifi- 
ces au Tonkin, au Dahomey, à Ma- 
dagascar, dans la pacification du Sud- 
Algérien, dans l'épopée Marocaine. 
Pendant la Grande Guerre, sur le 
front de France, comme sur celui de 
Salonique, les régiments de marche de 
la Légion ont été de toutes les atta- 
ques et de tous les coups durs, cepen- 
dant que, les unités. laissées au Ma- 
roc, et composées pour les neuf-dixiè- 
mes dé sujets ennemis, Allemands et 
Autrichiens, assuraient, par des opé- 
rations incessantes, la pacification des 
régions encore mal soumises. ‘Tout 
dernièrement, la campagne du Riff, 
et la révolte des Druses, en Syrie, ont 
fourni à la Légion l’occasion de prou- 


ver que ses jeunes éléments sont |} 


imbus des vertus guerrières de leurs 
aînés. 

“Vous autres, Légionnaires, vous 
êtes soldats: pour mourir, et je vous 
envoie où l'on meurt.” Cette phrase 
célèbre, qui figure dans un ordre à 
un bataillon de la Légion pendant la 
campagne du Tonkin en 1885, est non 
seulement inscrite sur le fronton de 
la caserne de la Légion, à Bel-Abbès, 
mais encore gravée dans le coeur de 
tout Légionnaire en campagne. 

Traditions de respect aux Anciens 
et de bonne camaraderie. “La morale 
du Légionaire est simple, élémentaire 
et peu particulière, . . : Mais elle est 
sans pitié pour, le mandue de parole, 
le manque de “camaraderie, : ‘la. déla- 
tion, la peur.—Et cela; par le temps 
qui court, n'est déjà pas si mal” 


(Suite et fin au prochain numéro) 


MOTS POUR RIRE 


Humour de Gastogne. 

“1 s'agit d'un chasseur, un petit peu 
vantard, qui raconte avoir tué deux 
sangliers, armé ‘d’un seul bâton. 

Cette fois, les interlocuteurs -sont 
sceptiques. oo 


—Non, ça, non, Félisque, tü ne nous ; 


le feras pas croirel: 


Félisque ne se vexe; pas autrement. | 


Voyons, fait-il, si je vous: disais 


‘Iqu'hier j'ai tué un lièvre d'un coup de |: 


—Cela,- - oui, bien sûr. 


ET 


De bienfaisants remèdes. M. Albert 
Vavra de Le Sueur Center, Minn. 
écrit: “Nous ne restons jamais sans 
: Novoro ni Oléolo du Dr Pierre dans 
notre maison car. ils ont une grande 


COFFEE CO. 


La 
efficacité pour bien des maux. Il y a Le café 
plusieurs années je souffrais de dou- “T . 1 - 
leurs dans l'épaule et de faiblesse J 
d'estomac et une éruption même ap- mp eria ava 


est garanti 


C’est un mélange fait par. 
des experts. Il] fait une 
tasse de café riche : et 
délicieuse. Eve 3 


que j'emploie ces remèdes mon état 
de santé a de beaucoup changé et . 
n'ai plus lieu de me plaindre.” 

cause de leur grande utilité, ces. due 
préparations sont devenues de popu- 
laires remèdes de famille pour bien 
des foyers. Il est de fait qu'aucune 
maison ne devrait rester sans el 


“ 
Pour ne pas aimer à lire. par con 
| 


ECHANTILLONS ET PRIX 


deux bienfaisants remèdes parce ENVOYES SUR DEMANDE 


qu'ils apportent le premier secours 
dans les accidents et maux communs 
et quand on les emploie à temps il 
n'est souvent pas besoin d'autre chose. 
Ce ne sont pas de communs articles 
de commerce car ils sont fournis direc- 
tement par le Dr. Peter Fahrney & 
Sons Co. 2501 Washington Blvd. 
Chicago, Ill. 


Livré exempt de douane au Canada. 
—ann. 


COTÉ - McCUTCHEON - COTÉ . | 


ASSURANCES de feu, automobile, accident, maladie 
vols, etc. 


IMMEUBLES.—Achat et vente de PESNESEES de ville 
et fermes. 


EMPRUNTS.—Argent à prêter à tx “ourente . . 
Tél. 26329 10152 102e avenue 


KING EDWARD CAFE | 
et ROSE ROOM 


Repas spéciaux servis de 12 h. à 2 h. 30 
Diners servis tous les soirs d5h. à 8 h. 


Tél. 24998 Tél. 


10237 - 109 rue. 
Edmonton, Alberta 


D more et nr en re porn gr et 


On peut retenir la “Rose Room” pour . 
rendez-vous ou banquets 


Pour informations, appelez 25869 | 


ELLE LEE UCI CRETE EEE MEENEE ET EOUOMUEETES 
SERVICE D’AMBULANCE .… 


Connelly - McKinley, Limited : 
Entrepreneurs de pompes funèbres et embaumeurs 
Téléphone 22222 | 10007. 109e rue: 


FLEURS DE NOCES. 


Décorations d’églises — Plans de. toutes sortes ; 


WALTER RAMSAY LIMITED : 


| Les fleuristes les plus connus d'Edmontôn : ï 
Nouvel édifice de Birks, avenue Jasper : STE ‘234: 


nn 


À Habits et Fe | 


Légion. Encore moins qu'il eût. été |. 
pourchassé dans le désert, comme on 
l'a montré dans un film récent, Me 
Ailleurs, parlant des sergents de la 
Légion, Doty.dit: 


—Et pourtant, ça c'est. pas vil 
non plus. ù 


foi sacrée, et avec vous Nous saluons 
ces prêtres ‘indigènes et ces. catéchis: 


“TOUT FAIT”. : elle. s'élevait vers Dieu, en hommage 
tes,’ qui sont les fruits. ‘de vos labeurs 


d'adoration et pour obtenir de ‘Lui la 
Votre e. cr édit est bon paix ‘éntre les. hommes, ‘ “cette Lee félicitations allaient d'abord à son ca- 
"a . chez Fa _ et. maintenent ; vos: collègues et vos | que le monde né peut pas donner ; . ” ’ | pitaine=-un noble,  généralement—le- 
a .'T | auxiliaires daps l'apostolat!” Que d’é- | Dieu daignera répondre à la. prière. ‘de quel trouvait là une heureuse gocéslon | 
| New York OutfiterLd 5 mouväntes réponses! “qu: fond. ‘du ‘son... Vicaire. Déjà. ces: innombrables de. monter: en grade... © 
s Vicariat.:-a 10 échos du. monde entier et’ du. peuple |: Qu'on ne s'étonne donc pas: de l'a 
chrétien. aü. Message . Pontifical. n'äp- version. quasl-générale des Français, à 
L portent-ils”. :pas : le ; rép a fin du 18e ‘siècle, pour une, Royauté, || 
*Voxpopull,. vox Dei”. instaurée jadis. de: : 


maines;: ainsi, à l'armée, si un soldat 
accomplissait une action d'éclat, ,les 


D ASSURANCES 


je Quand vous avez besoin: de -protection. co sulte 
"Courtier -d’expériencé : qui”: 
Fa re requis. 


.  Cope a Lon. 5 
fete À propos de sots: qui-ne:compren- |: 
at en est de toutes nati malités, de |'nent pas les - tons mots, ‘qu'on sr 
tous. caractères: il en ‘est de. ‘bons et |devant. eux! pe . 

de. méchants: Jamais pourtant je. n'en c: 
ai: rencontré de vraiment brütal, du 


{pierre 


Un sot, disait Jo. Val, est: comme |:| 
un:puits:sans fond: : vous: 4 jetez: une É 
‘et vous. ne Tentendez 


DD GEE dt GÉP EE AS VS AR MATE NE ES LR Fe 
en -m0 am at teens one see dont mnt 


“Je n'ai jamais vu, ni entendu dire _— est-ce que cela vous le croiriez? 


pes AL | 


PAGE:4 


Nouvelles : 
de de l'Alberta 


De retour ur d'Ottawa 


L'hon. sénateur P. E. Lessard est 
revenu d'Ottawa à Edmonton pour y 
passer les vacances parlementaires de 
Pâques. 


o 


à a province de uébec 


Sainteté Pie XI a été touchée des sentiments qui| 
‘ont accueilli son premier message 
radiophonique 


QUEBEC. 6 8. Pie XI ‘vient d'adresser à Son Eminence le 
‘cardinal Rouleau, O:P., une lettre dans laquelle il félicite en 
Jparticulier nos magistrats qui ont bien voulu suspendre l’au- 
“dience des causes pour entendre la voix auguste du successeur 
; e Pierre. 

ISECRETAIRERIE D'ETAT 

DE SA SAINTETE 

à Du Vatican, le 11 mars 1931 
‘Eminentissime Seigneur, 

i Je Suis heureux de dire à Votre 
Emi nce que le Saint-Père a lu avec 
la réus paternelle satisfaction la lettre 
V4 Lui annonçait la joie intimement 
l'liale de Ses fils de Québec écoutant 
‘avec une émotion qui ne.s’est jamais 
vérifiée ici-bas le Message radiopho- 


Educateurs en convention 


Une convention d'une durée de 
trois jours réunira, à l’église McDou- 
gall, des. éducateurs éminents de la 
province, à l’occasion de la 21e con- 
vention annuelle de l“‘Alberta EAuee 
tion Association”. 

L'“Alberta Teachers’ Aliiance” aura 
sa réunion annuelle, lundi, le 6 avril. 


+ 
Cet événement a réalisé, en faveur 
de toutes les créatures, le mot du 
Prophète-Roi: “Jucundum sit ei elo- 
quium tuum!” et le Père Commun 
bénit avec effusion le Ciel d'avoir 
permis que le génie humain ait dé- 
couvert un si merveilleux secret. 
Comme gage de Sa paternelle bien- 
veïillance et des meilleures faveurs di- 
vines, le Souverain Pontife envoie de 


Magnifique exposition en 
perspective 


M. Percy W. Abbott, K.C. directeur 
gérant de J“Edmonton Exhibition 


1 à TA SESSION PROVINCIALE 


faite, avec les formalités habituelles, 
par son Excellence le lieutenant-gou- 
verneur Egbert. 


peu plus de huit semaines, 85 projets 
de loi ont été adoptés. 


tions pour un homestead dans certai- 
nes parties nettement spécifiées de 
son territoire, mais restreint ce aroit 
aux personnes âgées de 17 ans, sujets 


nique adressé aux Cieux, à la terre 
‘et omnibus habitantibus in ea”. 


Sa Sainteté Vous remercie de coeur 
Î de Lui avoir fait parvenir un écho de 
‘cette allégresse qui à fait tressaillir 
l'es fils en Dieu, qui sont aussi les 
: Vôtres, et Elle Vous confie le soin de 
: féliciter les Magistrats qui ont sus- 
-pendu l'audience des causes pour re- 
s'ycevoir la première Bénédiction Apos- 
:.totique transmise par’ la radio. 


coeur pour Votre Eminence, pour le 
Clergé et pour tous les fidèles de l’Ar- 
chidiocèse, une particulière Bénédic- 
tion Apostolique. 

Daigne Votre Eminence agréer l'as- 
surance de la profonde vénération 
avec laquelle, en baisant Ses mains, 
j'ai l'honneur de me déclarer, 

de Votre Eminence Révérendissime 
le très humble et très obéissant ser- 
viteur, 


(Signé) E. Card PACELLI. 


Le baptême du “Nautilus” 


| . Jean-Jules Vernes 
! BROOKLYN, N.Y.—Le 
'a été baptisé officiellement mardi 
“dernier par M. Jean-Jules Verne, pe- 
‘tit-fils de lauteur de “20,000 lieues | 
: SOUS les mers”. 


“Nautilus” 


La cérémonie était attristée par: 


‘suite de l'accident au cours duquel, 
Spitzberg le 2 juillet, pour se rendre 


dans la journée de dimanche, le quar-: 
“tier-maitre William-I. Grimmer, de 
Philadelphie, est tombé à la mer et 


: s'est noyé. 


! Le “Nautilus”, à -bord duquel sir 
: Hubert Wilkins compte atteindre le 
pôle Nord en passant sous la banqui- 
.se, et y étudier les conditions météo- 
rologiques, reste amarré actuellement 
.: à l'arsenal de la marine, à Brooklyn, 
;:où il embarque les instruments de 
nâvigation nécessaires à son voyage. 


TENTE LENOL TETE ALL LOLLLIEECLTELELEELELLELLLONTU 


CAREY E 


Téléphone 22772 


nant 


Habits d'hommes et d'enfants 
Manteaux et robes de dames 


Chaussures pour 


Vous pouvez acheter tout 


à meilleur marché chez 


Christie Grant Co. 


‘10174 10le ruëv 


ENTREPRENEURS ELECTRICIENS 
GARNITURES, ACCESSOIRES POUR L'ECLAIRAGE 


ÉFEITLLLLE TELE LOT LEE LEE LOUE LTÉE EURE CO CCUE LE LEE LUS CET CLEE DUT CHE LEU CO LEE 


préside la cérémonie 


Le “Nautilus” quittera New York 


dans les derniers jours d'avril. Ii 
touchera d’abord aux Açores, puis à 
Londres, d'où il se dirigera sur Ber- 


gen, Tromsoë, en Norvège. “Advent 
Bay” et le Spitzberg. 
Wilkins projette de quitter . le 


à une vitesse de 4 milles à l'heure, au 
pôle Nord et gagner l'Alaska. La na- 
vigation se fera sous la glace et sous 
glace également l'exploration du 
grand territoire inconnu de l'autre 
côté du pôle Nord. 

Le “Nautilus” pourrait être dans la 
mer de Behring le ler septembre et à 
Una, Alaska. aux environs du 15 de 
ce mois. Il reviendrait alors à travers 
l'océan Pacifique et, par le canal de 
Panama, rentrerait à New York. 


LECTRIC 


10048 109e rue 


7 LUN 


toute la famille 


ce dont vous avez besoin 
LS 


Ne manquez pas de visiter notre magasin pendant 


que vous êtes en ville. 


<< 
DAC TE ET - n TEE Pire ton, 


“T'estime que dans la 


vingt siècles tonfirme 


votre profit. 


1 expérience de 
“vingt siècles 


famille, comme. dans 


l'Etat, la meilleure source de richesse est 


l’économie”, disait Cicéron. L'expérience de 


cette vérité. Faites- en 


L'épargne et le placement 


.méthodiques vous assureront l'indépendance. 


Mettez de côté régulièrement l'argent dont 


vous n avez pas besoin tout .fe suite. OUVRE 


un compte d'épargne à la 


| 


Fret 


| Banque Canadienne Nationale 


Actif, alu de $147,000,000 


LE: ÉRODEUR, gérant. 


ou nalee à Edmonton 


Association” s'attend à ce que l'expo- 
sition annuelle du printemps qui s’ou- 
vrira le 7 courant soit l'une des plus 
considérables jamais vues. 


moindre trace de platine. Ainsi s'éva- 


[ront la livraison des lettres à domi- 


GE Nos plus chaleureuses félicitations 
J'aux membres de la chorale et à leur 


jirale; 


‘Mme A.-E. Rocque; 


Âvons dire que ce fut un des meilleurs 


Un nombre considérable d’inscrip- 
tions est déjà enregistré, particulière- 
ment dans la classe des chevaux. 


En route pour Ottawa 


Le premier ministre J. E. Brownlee 
partira demain pour Ottawa, afin 
d'assister à la conférence de tous les 
premiers ministres provinciaux qui se 
réuniront pour étudier certaines 
questions constitutionnelles. 

Cette conférence inter-provinciale 
sera présidée par l’hon R. B. Bennett, 
premier ministre du Canada. 


Pas de platine à Obed 


Le Dr J. A. Kelso, analyste pro- 
vincial et le Dr J. A. Allan, du dé- 
partement de la géologie de l'Univer- 
sité. ont déclaré après avoir examiné 
des échantillons de terre du district 
d'Obed, qu'ils ne contenaient pas la 


nouissent les espérances de ceux qui 
croyaient faire fortune dans la re- 
cherche du platine dans les sables 
d'Obed. j 


Avis du maître de postes 


Vendredi, 3 avril, il n'y aura pas 
de livraison de la malle à domicile. 
Samedi après-midi, les facteurs fe- 


cile. 

Lundi prochain, le 6 courant, il n'y 
Fab qu'une seule livraison de lettres 
la domicile durant l’avant-midi. 


kRadio-concert 
de l'A.C.F.A. 


. Le concert donné lundi soir par la 
chorale de l'Immaculée Conception 
sous les auspices de J'AC.F.A., au 
poste CJCA fut un magnifique succès. 


habile directrice Mme Joseph Na- 
deau. Nous comptons avoir le -plaisir 
de les entendre encore avant trés 
longtemps. Le programme se ComMmpo- 
sait comme suit: 


1. Pot pourri, par Gagnon, La cho- 


2. Ave Maria, de Milville, La cho- 
rale; 


3. Mon ami Pierrot, de Leoncavalo, 


‘4 Les Rameaux, de Faure, M. J. 
Nadeau, avec chorale; 


5. O Carillon, Mlle E. Martin avec 
chorale; 

6. Regina Coeli, 
chorale; 

7. Bonsoir, de Philis, Mme Rocque 
avec chorale. 


Mlle Annette Pepin, organiste de la 
paroisse accompagnait au piano. 

-Sont membres de la chorale, Mmes 
Nadeau, Rocque, Turgeon, Williams, 
Picard, Croisetière, Miles A. Lemieux, 
E. Martin, E. Turgeon, $S. Desrochers 
et MM. J. Nadeau, P. Desrochers, A.- 
E, Rocque, L. Picard, L. Lavoie, ©. 
Lemieux, P. Guénette, J.-E. Brault. 

Nous réitérons nos félicitations aux 
membres de la chorale et nous pou- 


de Millard, La 


concerts donnés par 
poste de radio CJCA. 


VA.CFA. au 


Ure conférence de - 

. M. Rodolphe Laplante 

- Les journaux de l'Est nous appren- 
nent que M. Rodolphe Laplante, ex- 
directeur de la “Survivance” et ac- 
tuellement publiciste à la Banque 
Provinciale du Canada, a fait une 
causerie sur l'Ouest canadien, à St- 
Henri de Montréal. Il a déclaré que 
les Canadiens-français du Manitoba 
disposaient d’une organisation en la- 
quelle ils avaient pleinement confian- 
ce et que ceux de 1g Saskatchewan 
sortiront victorieux de la tempête 
orangiste qui‘s'abat sur eux actuel- 
lement. : 

M. Laplante a longuement entrete- 
nu ses auditeurs de la province alber- 
taine où il a demeuré pendant un peu 
plus de deux ans. 

- L'historique . de la fondation de la 
“Survivance” fut un ‘sujet longuement | : 
développé par le conférencier. 

‘1 fit ressortir la nécessité qui in- 


{icombe à tous les Canadiens-français 


de l'Est de se souvenir de leurs frères 
de l'Ouest, qui forment, loin du Qué- 
bec, une nouvelle génération de lan- 


L gue française. 


“N'oublions jamais; a dit M. La- 
plante, qu ‘ls (les. Canadiens-fran- | 
çais de l'Ouest) constituent. des ra- 


[Imeaux détachés du. tronc principal. 


Le. Canada ne comprend pas exclusi- 
vement ‘le. _province de Québec;. on 
peut battre en brèche. nos libertés, 


; nous n’en demeurons pas moins chez | 


nous dans ! toutes . les proie du 


D pays.” CUS : 

: M. Laplante a dbue. fait une. bonné : 

Il | propagande : auprès, de nos: frères qu|.f. 
| IQuébec :en' leur: faisant” mieux connai- “À: 


tre 18" situation e leur 


britanniques ou aspirant à le devenir, 
et qui ont demeuré dans la province 
pendant, au moins, une période de 
3 ans. 


voté samedi après-midi. 


un quart de section. 


LA SURVIVANCE 


Fin de la session.—Débat’sur la Loi des Terres.—M. pas en Saskatchewan: 


Giroux présente un amendement à la Loi des : 
Terres.—M. St-Germain parle en faveur 
de cet amendement 


La session provinciale s'est terminée compte de l'apport qu'ils ont tourni française sera de nouveau introduit 
samedi dernier, tard dans la soirée. 


pour édifier la structure économique 
La prorogation des Chambres futide notre immense contrée. 


Durant cette session qui à duré un 


La Loi des Terres 


La province autorisera les inscrip- 


Ce bill de la loi des Terres a été 


Un débat très ardent s’est engagé 
autour de cette clause qui restreint 
les droits d'inscription pour un home- 
stead dans la province. 

M. L. À. Giroux, député libéral de 
Grouard, a proposé, durant ce débat, 
l'amendement suivant qui fut secondé 
par M. J. M. Déchène, député libéral 
de Saint-Paul. 


M. OMER ST-GERMAIN, 
député de St-Albert 


A Morinville, 
les Canadiens-français n'ont jamais 
reçu, d'aucune façon, d'aide ou de 
secours du gouvernement pour vivre. 


| Il y a 40 ans, ces Canadiens-fran- 
çais, arrivaient comme simples colons, 
sans le sou. Avec un inlassable es- 
prit de sacrifice et de générosité dans 
le travail. ils ont lutté ferme pour 
isamasser quelque bien et faire des 
réserves pour les années mauvaises. 


Avec la mise en force de la loi 
actuelle des terres, on arrétera le 
progrès de notre province, ajoute M. 
FSt- -Germain, puisqu'elle empéchera 
jun grand nombre des nôtres de venir 
ls'établir ici et d'augmenter la richesse 
potentielle de la province. 


Un amendement à la loi scolaire 


Lors de la discussion sur la nou- 
velle Loi des Ecoles, M. Giroux a pré- 
senté devant la Législature un amen- 
dement qui avait pour but de donner 
lun status légal au régime de loge- 
ment et de pension à l'Ecole conso- 
Ilidée de Falher et afin d'obtenir ce 
même droit pour les Ecoles consoli- 
dées de Donnelley et de Girouxville. 


M. L. À. GIROUX, 
député de Grouard 


Proposé par M. L. A. Giroux, secon- 
dé par M. J. M. Déchène: “Que la |Cet amendement se lit comme suit: 
section 15, sous-section I soit ameh-| “Que la section 130 soit amendée 
dée en retranchant après le mot “per- |on y ajoutant comme sous-section 6 
sonne” dans la première ligne delja suivante: 
cette sous-section tous les mots qui Y| 4 © ommission au lieu de fournir 
sont inclus et qu'ils soient remplacés le. transport, sujet à l'approbation du 
par les mots suivants, de façon 7. iministre, pourra employer ces allo- 
que toute la section soit rédigée com- 5 ations ou faire les arrangements né- 
m i 

in. x _ é cessaircs que les lieux exigeront, pour 
c a e personne. qui est née au donner le logement et la pension aux 

anada et tout membre de la famille élèves, pourvu, le cas échéant, que 
de cette personne et tout résidant tout parent puisse exiger de la Com- 
“bona fide” de la province de l'Alber-|,,;;cn de transporter son ou ses 
ta qui a atteint l'âge de dix-sept anS | gouts à l'aller et au retour de l’éco- 
éb qui fait he demande de la Man je, après avoir donné avis, à cet effet, 
re stipulée plus loin, aura droit de à la Commission, vingt jours avant 
s'inscrire pour l'octroi d'un home- ouverture des classes.” 


stead-d'une étendue de terre disponi- Gir | 
ble propre à la culture n’excédant pas Cet amendement de M. Giroux n& 
pas été adopté. 


“Pourvu toutefois que le droit d’en- 
tré soit sujet aux réglements pres- 
crits par le lieutenant-gouverneur en 
conseil.” 

L'amendement fut défait. 
M. Omer St- Germain 


M. Omer St-Germain, député de 
St-Albert, a parlé en faveur de l'a- 
mendement à la Loi des Terres pro- 
posé par M. L. A. Giroux, député de 
Grouard. 

Parlant comme canadien et s’adres- 
sant à des Canadiens, il dit aux dé- 
putés qu’ils devaient se rappeler l'his- 
toire .&e la Confédération. Le pays 
que nous habitons, déclara le député 
de St-Albert a été d'abord.développé 
par des Canadiens. ïH1 faut donc tenir 


Patronnez nos annonceurs 


Faites votre provision de 


GRAINS DE 
SEMENCE 


et ce dont vous avez 
besoin pour votre poulail- 
ler chez 


GORDON 


10020 1014 avenue 


& 
î 


OO 


DOLOOOOOOOOEODO CODOGOOS COOOOO0PEE D OOCOIDOODOODE 


VENTE DE PAQUES 


Robes de crêpe de soie uni et imprimé 


Valant de $9.95-à $13.95 
EN VENTE SAMEDI 


_$7.95. 
ds: Walker Limited 


PODPOPDOPOOOPOPOOPOPPOPOOPOOPODEOOOPPODOODEEEOOIE 


ELLE ELLE EELELELLETELILEEETEELEERREREEEERERERELLELEREECTTELLECTECECEETERTERTEETEEERIE 


Tabac Canadien à prix réduits 


Petit Rouge et Petit. Havane 
La livre 35c, 3 livres pour $1.00 
Par. la poste sans frais additionnels 
Avis aux marchands: demandez mes prix de gros 


J. W. PIGEO “UNITED TOBACCO 


& NEWS LTD. 
10322 avenue Jasper Edmonton, Alta. : 
EL LCULEELTETOOLEOECEDE DECO EEUTCEEENTEDELETECETEELELECELEECEN EETTCETETET(ETS 


0-0 00-000 00-00 ee CE et ent os ont nt mt mm et nel 


2 


EST LUELETELE TELLE EURE LE 


7 


ne de n°ces 
Fleurs di fêtes 


Plans, dessins, bouquets, 
| couronnes An. 


.. 2 AVRIL 1931 


le nouveau proje inistré, “lejsedux ‘qui chantent par delà les vo- 
nsei nèment obli, atoire à . vo 
Fe see: ds du Aller agne choix entre le français et l'anglais |lets. Et je songe que Thérèse; qui ai- 

1Ç In n'aura lieu ‘qu'à partir de le quatrième met tant: le chant des ue 


| : 
Ceci se’ passe en Allemagne, et non |année d'études. souvent, sans doute, dans cette cham- 


brette, des réveils embaumés de poé- 
sie où ‘son coeur d'enfant et de jeu- 
ne'fille se iaissait “mélancoliser” par 
la_nostalgie des choses divines. Mais 
là, tout près, elle entend la cloche de 
la cathédrale qui sonne la messe; elle 
se hâte pour lun de ces rendez-vous, 
dans la chapelle de l'absidé, où elle se- 
rait empoignée pour jamais. 


D 
Un ‘journal parlant” au 
Poste émetteur du. 

Vatican s 
CITE , VATICANE. — Un “journal 
parlant”, organisé par le Vaticdn, 
sera dans l'air, du poste de radio- 
phonie du Vatican, vers la mi-avril. 
.Les nouvelles. qui seront irradiées 
comprendront les dernières découver- 
tes scientifiques du monde, annoncées 
par l'Académie pontificale des Scien- 
ces. Les.émissions seront faites en 
plusieurs. langues. Parmi les person- 
nes qui seront.au microphone, men- 
tionnons le Père Stein, pour l’astro- 
logie, et le professeur Nevianni, pour 
la biologie. Le temps des émissions 
sera annoncé plus tard. 


D'après le “Boersen Courier” ‘de 
Berlin, le ministre prussien de l'Ins- 
truction publique se propose de décré- 
ter que l'enseignement de la langue |. 


° 


comme première . langue étrangère 
obligatoire dans les. .trofs premiers 
degrés des écoles et lycées supérieurs. 
Jusqu'ici, l’enseignement des langues 
étrangères n’est pas le même partout: 
à l’ouest de l'Allemagne notamment, 
l'enseignement du français a été 
maintenu: dans d’autres régions de 
l'Est, on lui a préféré l'anglais. A 
Berlin, 93 établissements d'instruc- 
tion publique enseignent l'anglais 
comme première langue étrangère 
obligatoire et 71 le français. D’après 


2 CEE | à 
Je pose cette question aux gens de 
Lisieux, au directéur des pèlerinages, 
à Mère Anne de Jésus, petite Cana- 
dienne de chez nous, enfermée au 
Carmel: — Le nombre des pélerins 
va-t-il augmentant où diminuant? 


Augmentant. 


— Ce qu'elle en aura 


dit M. St-Germain, |? 


’|tite Française. Plus qu’au départ, bien 


.[sous ‘ces fenêtres, en ce jardin: que, 
‘| plus. encore que le- Carmel; ‘peut-être, - 


Pèlerinage à Lisieux 


(par M. l'abbé Lionel. GROULX) 


M. l'abbé Lionel Groulx, de retour au Canada après une 
série de conférences en France et en Suisse, qui ont obtenu le 
plus grand succès, avait adressé de là-bas au “Devoir” cet émou- 
vant afticle, qui touchera tous les Coeurs chrétiens: 

L'on part, plein de hâte, comme* 
à un rendez-vous de grande amitié, ! 
tellement Ja ville sainte attire de loin | 
ar ses puissantes antennes. Le train |cevez la salle à 
file vers le nord. Bientôt de chaque pris son dernier repas, a passé sa der- 
côté de la voie la Normandie montre! j2. soirée .en famille avant de s’en 
son visage: une Normandie vallonnée, ; et vers 1e eTeno destinée. An ses 
légèrement saupoudrée de neige par 
ce début de février. Les champs sont ; Cond, voici la chambre de son père, 
verts et gris. Les troupeaux, troupeaux | restée intacte, voici celle de Thérèse 
bovins, ,non pas blancs marqués de | transformée en oratoire. Une pièce 
roux, mais roux marqués de blanc, | voisine contient le lit de la jeune fille, 
mordillent l'herbe demi-gelée, Oüjson prie-Dieu, ses livres d'école, ses 
s'enfoncent la tête dans les hautes| jouets d'enfant, tous ces souvenirs 
meules de fourrage. Des vols d'é-|qu'a immortalisés l'Histoire d’une à- 
tourneaux et de corbeaux s’envolent me. Et comme tout cela est resté vi- 
d'un peu partout. Et les fermes nor-|vant, singulièrement vivant! Des per- 
mandes défilent -avec leurs toits en 'sonnalités puissantes ont marqué ici 
tuiles jaunes ou rouges, très vieilles, Îles moindres objets et ce coin de ter- 
souvent étançonnées de perches, quel- l re normande. On dirait que les Buis- 
ques-unes même dressant sous le ciel |sonnets ne sont vides que depuis hier. 
d'hiver leur toiture de chaume pana- 
chée d'une mousse verdâtre. 


les menus événements de l'enfance en- 
chantée. Au premier étage, vous aper- 


Le jardin est plus exigu que ne le 
laissent croire les photographies. Jar- 
din à la française, où pas un pouce 
de terre n'est perdu, il y a des coins 
d'ombre et de mystère, beaucoup de | 


Quelques hautes cheminées, un à- 
mas de tuiles plus compact: c’est Li- 
sieux. À peine sorti %e la gare, l’on 
s'aperçoit qu’une présence unique em | place aussi pour le soleil, peau 
pét la-ville. Il y a encore des rgines | de clarté dans la disposition des feurs | 
de France. Les annonces sur les MUTS, let des verdures, nulle surcharge. On 
es inscriptions au coin des rues, leS'va par les allées, lentement, plein 
enseignes des magasins, des -maisOns | d'un émoi délicieux. comme si Thérè- 
de pension et voire des grands hôtels | se, hier même, y avait passé. Quel- 
s'inspirent du même souvenir, se rat- iques arbres ont sûrement jeté de 
tachent au Carmel et aux Buisson- | l'ombre sur la tête de l'enfant, cette 
nets, clament ici la royauté de la pe- | {tête blonde aux cheveux d'un or ruis- 
selant que j'ai vus tout à l'heure à la 
entendu, la présence invisible saisit le|salle des reliques. Dans ces allées elle 
voyageur qui arrive avec J'âäme RE Fe couru avec ses soeurs, avec 
pèlerin. Le charme de la Petite Tlé-'son “ , Elle y a écouté le divin ap- 
rèse n'est pas un mythe: il opère met-|pel, y a promené ses aspirations xie 
veilleusement. Dans un instant, il| future Carmélite. Un groupe de mar- 
vous saisira tout de bon. lorsque, 8" lbre marque l'endroit précis où un jour 
| près ‘avoir frôlé le Carmel, avoir fran- l'olle s'ouvrit“à son père de sa préco- 
chi le seuil de la chapelle, vous l’a-|ce vocation. Tout l'ensemble est pre- 


fait courir de monde, cette petite, me 
disait tout à l'heure une brave femme. 


Et tous de dire: 


“Ce sera bien autre 


chose quand la basilique sera cons- 


truite.’ Quand ils arrivent par mil- 


liers, les pèlerins sont bien à la gêne 


dans la petite chapelle du Carmel où 
trois à quatre cents personnes peuvent 
à grand'peine se tenir debout. Long- 
temps, il faut attendre son tour d’ap- 
procher de ia châsse. La basilique 
est donc en construction sur une hau- 


à diner où Thérèse a teur qui domine la ville. “Elle l'aura”, 


se sont dit les amis de Thérése. 1 
semble bien que l'achèvement ne tar- 
dera plus guère. La J'rance, cette ierre 
de tous les contrastes, posséderi un 
nouveau poste d'émission vers le ciel. 


Et tout ce charme et tout ce pres- 
tige. simplement parce qu’un jour une 
petite fille ravissante, il est vrai, mais 
comme il en est bien quelques-unes, 
conçut ici l'ambition d'aimer le Sei- 
greur, comme jamais il n'avaij été 
aimé. Pendant huit ans, elle LDanda 
tous ses muscles, toute sa volonté 
dans cette résolution suprême. si bien 
que le Seigneur, qui lui avait soufflé 
la grande idée,'la voulut réaliser.Dans 
l'âme de la petite moniale, il opéra les 
merveilles de sa grâce; il façonna. sur 
un point du monde, un exemplaire 
d'humanité comme bien peu notre 
pauvre race en à connu: une vierge 
ue moeurs d'ange, d’une pureté à 
rendre les lis envieux, une petite sain- 
qui a voulu l'être pour l'amour de 

n “Maitre adoré”, sans doute, mais 
aussi pour amour de ses frères, les 
humbles, les petits, pour ‘passer son 
ciel à faire du bien sur la terre”. 


Voilà où atteint le prestige de ja 
sainteté, même en notre âge de scep- 
ticisme, où tout l'ordre des valeurs 
est pourtant renversé. A Lisieux qui 
oserait comparer la gloire des grands 
hommes? Lequel de ces grands hom- 
mes, même parmi les plus grands €t 


les plus véritables, emplit ainsi de . 


sa présence sa petite ville natale. y 
voit chercher ses moindres traces. ses 
moindres souvenirs, y attire de pa- 
reilles foules, de tous les bouts du 


percevrez, à droite, dans sa châsse,! nant. Je le sentirai bien davantage monde? Lequel surtout continue d'a- 


un peu parée peut-être, mais dans le 
vêtement, sans doute, où la piété po- | 
pulaire aime voir la “Petite reine”. 
Elle est là, dans sa rotonde, derrière 
une haute grille de fer qui contient 
l'élan des pèlerins, mais n'arrête pas 
l'attirance, les émanations conqué- |} 
rantes des reliques sacrées. Les vi- || 
traux illustrent les plus grands mira- 
cles de Thérèse. Deux anges de mar-| 
bre, gardiens de ses restes, vous rap- 
pellent en des livres ouverts sa doc- 
trine spirituelle. Là-haut, dans une 
niche, la miraculeuse vierge du souri- | à 
re. Le parquet est jonché de fleurs, de Fée | 
roses naturelles que les fidèles de la | 
thaumaturge ne cessent de lui jeter à 
pleines mains. Près de la châsse, un |È 
ange plus petit, à l’allure de bambino, 
pince une harpe, symbolise la can- |} 
deur, la simplicité joyeuse de l'enfan- |} 
ce spirituelle et harmonise ‘toute la! 
scène. La chapelle romane du Car-|h} 
mel, un peu agrandie, est restée sim- | 
ple, presque austère. Les ex-votos a-|1 
chèvent de lui faire un revêtement de|E 
marbre: parure d’un goût discutable, | li 
mais où trouve à se satisfaire encore 
une fois la piété des humbles. 


chambrette de Thérèse, Par ce matin 
doux de février où passent des souf- 
fles de printemps, j'entends .les oi- 


C'est l'hiver, temps peu propice aux |} 
pèlerinages. Pourtant les pèlerins ne : 
cessent d'affluer par petits groupes. 
Rarement la chapellæest déserte et la 
grille de la rotonde, privée de son 
rideau de priants. Quelques minutes, 
je m'arrête à considérer les passants. 
Bien peu'-que le charme de Thérèse 
n'arrive pas à dominer. La plupart 
tombent à genoux et s’abiment dans 
une prière intense où l'élan du.corps 
révèle celui de l'âme. Quelques-uns 
entrent en curieux, mais bientôt 
= |domptés, conquis par l’atmosphère du 
lieu, dissimuleraient vainement leur 
émotion. Peu ont le éoût de- causer, 
de lorgner, comme un peu partout 
en tes églises d'Europe qu’on visite 
ainsi que des musées, Deux vieillards! 
qui n’ont pas fléchi le genou, ne se 
sont pas signés, restent là pourtant, 
recueillis quelques minutes, ayant l'air 
de :chercher au fond de leur émoire 
quelques débris de prière. 


t L % 
is Elégants Tailles 13 à 19, 
Mais il faut se hâter vers la deux-l}| pour Pâques æ 14 à 20 
ième station du pèlerinage. - Sorti de et 1 LE. ; 2 
la chapelle et de la salle des reliques, | [| ©" ‘© p ii et 36 à 42 


lon gravit pendant dix minutes 
une pente douce; à droite l'on s’en- |: 
ge dans une ruelle en équerre, ou 
pieds des pèlerins ont. déjà arrondi 
pavage en pierre, et nous voici à 
porte des Buissonnets. -Enclose 
comme un cloître, la demeure des 
Martin .se dresse, maison bourgeoise, 
en briques d'un rouge pâle cerclécs 
de blanc. Inutile d'en: décrire l'appa- | 
rence extérieure; l'image est au fond 
de- toutes les mémoires. Combien ont} 
formé le rêve de venir un jour errer 


ga 
les 
le” ,2 

É d'épargne! 


. Charmant. 


[Elle : remplit de sa pen Et'je- nef. s 
: 5 couleurs. 


Taille : 13; à. 


| 


LES MARCHANDISES 
SE DONNENT PRESQUE 
AU NOUVEAU MAGASIN 


W. W. SALES 


LIMITED . 


Angle 97e rue et avenue Jasper 


Examinez notre nouvelle circulaire 


J 


Budsons Bag Œinians 


INCORRAIRATED #9 4 \Y 1670. 
EDMONTON 


Nouveaux manteaux de tweed 
pour ee filles, demoiselles 
“et dames 


—Un ‘achat . Shédal nous permet d'offrir ces 
: nouveaux. manteaux de tweed à un vrai prix 


. —Les plus: ‘beaux tweëds nouveaux dans une 
foule de. jolis modèles à collets gracieux à plu- 
sieurs:piqûrés, ravissante écharpe, poignets dé- 
cidément. nouveaux, et d’autres garnitures habi- 
| lement disposées, le tout dorinant : un DAS Dese très 


 —Nous avons. cés manteaux ‘dans ‘les nouveaux 
tiveeds les plu popülaires quant'aux. patrons et 
19,:14 à ‘20 see à 42. Prix 


demain matin, quand j'aurai le pri- gir comme la petite moniale dans ia 
vilège de célébrer la messe dans Ja | vie morale du monde, y soutient un 


lorent idéal de pureté et d'héroïsme? 


Lionel GROULX, ptre. 
6 février 1931. 


ES 


s 


an 
ia 


Pa D M DR UT | 


TT 


| pour assurer leur survivance, pour | h 
L. maintenir dans -leur joi catholique | &. 
Bet rester eux-mêmes les Canadiens- & ' 
rançais doivent .se grouper. autour 
Lies églises et des écoles. ‘C'est là ce 
Mque les colons, qui depuis: une couple| * 
D années, se sont établis dans la belle + 
région du sud de Donnelly, commu- 

Legal 


nément appelée la section: de Ia : 
Écmoky River” ont compris. Dimanche dernier, eut lieu notre 
Déjà une école y,6s eh: voie de dernière soirée paroissiale avant Pâ- 
construction. Déjà Mgr Joseph Guy, Nous les reprendrons le diman- 
qui porte sur ses épaules le manteau : . de Quasimodo pour deux autres 
que lui a légué le grand Voyant de imanches consécutifs, et nous comp- 
Ouest que fut Mer Grouard, a assu- tons, ces deux dimanches là, avoir 
un programme de vues animées tout 


6 à nos nationaux de-ce district un| à 
Lervice religieux. Par lui-même il a dr. Nous pouvons dès aujour- 
nds réndrè compte de leur si- | ui annoncer que le dimanche 12 
2 avril, la pièce de résistance du pro- 
gramme sera “Duke Steps Out” avec 


Ptuation actuelle et c’est ‘pourquoi, le 

Le rs dernier, jour même de sa fête E : 
15 ma Williams Heis, comédien bien connu, 
histoire comique de sept rouleaux, et 


É patronale, il se transportait sur place 
; pour se rendre compte de la meilleure DÉS es 
À Localisation pour une nouvelle mission ù e comédie de deux rouleaux. 
ne LS oubliez pas la date: 12 avril. Les 
D'ores et déjà elle e ristercette miss vues animées seront précédées d’une 
partie de ‘“smear”. ' 
À la partie de dimanche dernier, 


sion blanche de Guy sinon en réalité, | 
les gagnants aux cartes, du côté des 


puisque l'église n’y est point encore 
M consiruite, mais du moins en prin- ) ù : 
attendu que, à chaque cneneRe SUP | rose Du côté des hommes, 1er pri 
Fun ou l'autre point du territoire le L : Car : SES DE 
corvice religieux y est fait depuis plus ouis Garneau, 2e prix, Lucien St-| Une épidémie de grippe sévit ici 
G Martin. Les prix de cpnsolation fu-;en ce moment, plusieurs en sont af- 
rent décernés à Mlle Marie DeCham- | fectés; nous mentionnerons entre au- 


++ 


McLennan 


.Une séance sera donnée à la salle 
“Community” le 19 avril au nom de la 
Société canadienne-française. Cette 
séance promet d'être intéressante. Il 


y aura chant, musique, et enfin un 
beau drame intitulé “Fabiola”. Nos 
artistes se donnent beaucoup de peine 
pour faire de cette fête un véritable 
succès. Nous espérons que les gens 
des paroisses voisines viendront re- 
hausser de leur présence cette soirée; 
nous comptons sur eux et nous pou- 
vons leur assurer qu'ils ne regrette- 
ront pas de s'être rendus. Donc, le 


aux amis. 


rendait à Edmonton pour affaires. 


est installé depuis quelques jours ici. 
Nous lui souhaitons succès. 


d'un mois et les sacrements de PEgli- 


g ont administrés. À 

ee ainsi que deux baptêmes ÿ {Prin et Raoul Casavant. Le PTO-|tre la famille de M. Larose: cinq de 

furent conférés récemment. Le re | ELTRNE des vues animées avait étélses enfants ont été conduits à l’h6- 

mier fut celui d'un petit garçon de Ja |Eacicusement fourni par la Gompa- pital; on a craint pour la vie de ses 

famile de William Brulotte qui fatie | International Harvester, PAT |deux bébés mais, grâce aux bons soins 
l'entremise de M. Jos. St-Martin.|ourils ont reçus, ils sont maintenant 


très fière, eb cela se conçoit, de ler ki f ie $ 

the twine” et “The Ro- 
Te ° . Ii a eu pour jar. | Making 0 t0- | hors de danger. 
faire appeler Guÿ FA DORE ,mance of the Reaper”, délicieuse his- 


+ i ajor et pour marrai-},. À RSS 

rain M. Benoit M J F . toire du progrès réalisé en cen£ ans, 
ne dame Rosalie Turcotte. L'enfant|. Pac a à 
tait baptisé que depuis quelques dans la machinerie agricole, grâce au 
n cu ; ee Re res génie de Cyrus McCormick. 

jours es Nate Ls lui donner | Mme Omer Roux est revenue de 
trict, Mgr Guy : l'hôpital en meilleure santé, mais elle 


: bénédicti e éciale. 3 A 
nn Mare cemaine [1'St pas encore complètement réta- 
dernière, à été celui de la petite Marie | phe sEne COISUNE Martineau a dû | 

dina Charest dont Albert et Rose être emmenée d'urgence à l'hôpital 
Cétina 5 ’| Général pour une petite opération à 


vus RDA . Re gorge. Omer Maurier s’est blessé] C'est avec plaisir que nous avons 
, parrain et la Die se au pica et est confiné à la’ maison. | écouté dimanche dernier la pièce “De 
L Run es es 4 à an Notre organiste régulière, Rév. Soeur | fil en aiguille” que nos acteurs et ac- 
sujet :éenr cree t Fe naiter | BerBeron, est toujours en traitement |trices locaux nous avaient déjà jouée 
SE ne ee à souhaité |à rhôpital Général d'Edmonton. C'est 1 y a trois semaines. 
ue s'é | : : ; 
ns belles familles canadiennes-fran- Lee : : pe ee 
çaises. La nouvelle loi provinciale qui P 


Mlle Carméline Larivière va passer 
quelques jours à Edmonton; elle va 
rendre visite à sa soeur qui fait ses 
études chez les Soeurs Fidèles Com- 
pagnes de Jésus. Nous lui souhaitons 
un: bon voyage. 


D RL 


—Corr. 


\ 


Beaumont 


C'est devant un auditoire très nom- 


breux qu'ils nous ont donné leur 


carême. —Corr. 


Guy :  [tétesaeteteteeeteteeetbé the tete 


si ee no Roue ldomné par Mie Tremblay, ut gagné 
q par M. U. Baudry. Prix de consola- 


M. L'Heureux, joaillier de Falher,| ,3pné par M. J. Lambert. 


La uRt 


Les Dames de St-Joachim 


Le temps du carème a été plein 
d'activités pour les Dames de Saint- 
Joachim. La soirée familiale de di- 
manche dernier a réuni bon nombre 
de nos amis. Au jeu de cartes, le lér 
prix pour dames, donné par Mme C. 
E. Barry, a été gagné par Mme J.-R.. 
Turcotte; le 2e prix, donné par Mme 
Gosselin, gagné par Mme Chas Paris; 
prix de consolation, donné par Mme 
À, J. Kéroack, gagné par Mme J. N. 
Côté. Quant aux messieurs, le ler 
prix, donné par Mme Donovan, fut ga- 
gné par M. A. J. Kéroack; 2e prix, 


tion, donné par Mme A. Baril, fut 


Le 20 mars, le Dr Desrosiers se|{écerné à Mme Dr MeGinnis. Le prix| 


d'entrée offert par le R. P. Chartrand, | 


Les recettes contribueront sensible- 
ment à défrayer les frais de répara-. 
\tions et d'améliorations à notre salle, 
ldont l'aspect a déjà bien changé du- 
irant cette période de “grand ménà- 
ge”. Merci à tous. | 

La prochaine assemblée se ‘tiendra 
vendredi le 4 avril, à l'heure habi- 
tuelle. ° 

On apprendra avec plaisir que S. 
£. Mgr l'Archevêque-nous honorera 
de sa présence à la partie de cartes 
du 9 avril, pour rencontrer le groupe 
de dames de langue française de tou- 
te la ville. Qu'on se passe le mot. 
Formez vos tables. Il y aura de beaux 
prix, un programme musica! 
d'un goûter. 


“ 


ge otre ee 


à la salle St-Joachim. 

PA : —Comm. 
| Morinville 
| Nous avons eu dimanche ‘dernier 
[notre partie de cartes sous les auspi- 
ices de notre député local, M. Omer 
Îst-Germain et de sa dame. La salle 
était remplie comme dans les bonnes 


Be che pe de de he de de pe Be Be EE PP Eee PI 


. suivi | tisserie et de boulangerie qu'il con- 
L'entrée cest gratuite. |tinuera comme par le passé, M. N. 
Donc, à jeudi soir, 9 avril, à 8 h. 30, |P. Trudel, propriétaire de la maison 


ia RARE PE RES ; 08 ; 
pièce et l'auditoire lui-même n'avait années et chacun s'était fait un de- 


IVANCE: 


+ 
+ 
\4 

x 


Saint-Paul 


Dimanche des rameaux, le 29 mars, 
avait lieu à la messe de huit heures 
et demie la communion générale des 
Chevaliers de Colomb au nombre d'u- 
ne centaine. La cérémonie a été très 
solennelle. Servaient comme acolytes 
MM. Wiscam et Robin; ont fait la 


quête MM. J. A. Boisvert et Ch. Cyr. 


Le chant a été très bien rendu avec 
M. À. Brassard comme directeur et 
M. Jean Langlois à l'orgue. Le R. PF. 
Larose dans une trop courte allôcu- 
tion mais avec cette clarté et préci- 
sion dont il a le secret nous a parlé 
de lapostolat jaïque. C'est un des 
meilleurs sermons que nous ayons en- 
tendus sur ce sujet. 


Naissance.—M. et Mme Emile Roy 
sont heureux de faire part de la nais- 


sance d'un fils. 


Probablement la manière la plus 
efficace de montrer sa confiance dans 
l'avenir d'un village est d'y établir un 
commerce, ou, si la chose est déjà | 
faite d'y agrandir son entreprise. 

J1 fait toujours plaisir que l'un des 
nôtres pense de cette façon et agit 
en conséquence, Et il fait plaisir aus- 
si de constater ce fait, surtout lors- 
qu'à l’action se joint une forte dé- 
pense. Un commerçant local qui ns) 
déjà fait une réputation enviable 
comme boulanger vient de faire un 
pas décisif: il agrandit son commer- 
ce. À son commerce déjà établi de p&- 


connue sous le nom de “Boulangerie 
Trudel” ajoutera les frûits, les bon- 
bons, les tabacs. 


Ii y aura aussi un salon de crème à: 
la glace où l'on servira en plus de 1a 
crème glacée alléchante et fraiche. 
des goûters légers, des “light lunches” 
comme Je disent nos amis anglo- 


saxons. Tout l'intérieur de l'établis- 


dr : ne ds ve . “Les Crochets 
. La vie en Alberta 


Se de RE PB Be PP FER PE PE EEE 


du père Martin” 


A cause de certains ennuis surve- 
nus au début de la semaine dernière, 
relativement à l'organisation de la 
soirée dramatique des Jeunes Cana- 
diens, il a été impossible de publier 
la chronique habituelle. 


Puisque nous en sommes au chapi- 
tre des ennuis, il y aurait peut-être 
certains points qu'il serait opportun 
d'expliquer. Disons que nous proje- 
tion de donner la représentation 
du drame “Les Crochets du Père 
Martin” au théâtre Pantages, le 15 
avril prochain. Dans la suite, les ad- 
ministrateurs du Pantages nous firent 
savoir qu'ils trouvaient à louer’ leur 
théâtre, sur un contrat à long terme 
commençant au début d'avril, d'où 
nécessité pour nous de chercher un 
autre local. Le théâtre Empire étant 
vacant, nous fimes des démarches 
pour l'obtenir. Les conditions étaient 
des plus avantageuses; nous allions 
terminer les derniers arrangements 
quand, soudain, arrive un coup de 
vent qui nous ferme la porte au nez. | 
De nouveau, il nous fallut porter nos 
pas ailleurs. 


Cette fois-ci, nous avons. jeté les 
yeux sur la salle de l'Ecole Séparée 
de la 103e rue. Nous l'avons retenue 
et nous sommes sûrs de l'avoir. 


Nous avons déjà dit que la repré- 
sentation du drame “Les Crochets du 
Père Martin” exigeait un grand dé- 
ploiement théâtral. De plus, le décor 
varie avec chaque acte puisque la 
scène se passe dans des lieux diffé- 
rents. Alors en donnant la représen- 
tation à la salle de l'Ecole Séparée, 
il nous faut fabriquer de toute pièce 
de nouvelles scènes et de nouveaux 


Idécors, ce qui exige un laps de temps 


assez considérable. Ceci force les or- 
ganisateurs à reculer de deux semai- | 
nes la représentation. Elle aura lieu 
à l'Ecole Séparée, 103e rue, le mer- 
credi 29 avril prochain. 


Le comité d'organisation composé 
de M. Lionel Tellier, président, et de 
MM. Amédée Lavoie, Eugène Côté et 
Roland Patenaude abat beaucoup de 
besogne et pousse ‘activement la ven- 


—@7 1 


Coin des 
BONNES AMIES 


Toutes les Bonnes Amies sont priées 
d'assister à l'assemblée régulière qui 
sera tenue au Club La Vérendrye lun- 
di, le 13 avril à 8 h. 15 p.m. La réunion 
a été remise à la deuxième semaine 
d'avril à cause des activités nombreu- 
ses de la semaine de Pâques. Nous 
espérons que toutes viendront à cette 
assemblée importante. 

Joyeuses Pâques à toutes les Bon- 
nes Amies et à tous les lecteurs et 
lectrices du petit “coin”. 

La secrétaire. 


Essayez la magnésie contre 
les maux d'estomac :- 


Pour neutraliser l'acidité et la fer- 
mentation. Elle prévient l’indigestion 
et les gaz aigrissant l’estomac.  : 


Les gens qui souffrent d’indigestion 
ont généralement essayé la pepsine, le 
charbon de bois, des drogues et divers 
adjuvants digestifs pour n'en obtenir 
guère plus qu'un soulagement léger et 
temporaire— et parfois même moins 
que cela. ES 

Mais avant de vous résoudre à en-- 
durer une dyspepsie chronique, faites 
donc l'expérience de l’action d'un peu 
de Magnésie Bisuratée — non pas’ le 
carbongte ordinaire du commerce, le - 
citrate ou le lait, mais bien la Magné- 
sie Bisuratée pure que vous pouvez 
vous procurer chez presque tous les 
pharmaciens sous forme de poudre ou. 
de pastilles. É 
É ù à Prenez une pleine cuillerée à thé de 
saluts, celui de nos âmes. On ne pou- ! boudre ou quatre pastilles avec un peu 
vait mieux tomber que pendant la|d'eau après votre prochain repas, et 
semaine appelée “sainte” à cause qu | voyez le es effet qui ee ré- 
d : isultera. La Magnésie Bisuratée neu- 
ee . ereus . terre par N. S. | {lisera immédiatement ce dangereux 

-C. par ses souffrances et Par Sa et nuisible acide de l'estomac dont la 
mort sur la croix. LRRÉCRee fait fermenter et sürir les 
L : A aliments, produit des gaz, des éructa- 
de - PA ete à ANpOrte CC | tions, de ia flatuosité, des brûlements 
ü pour tous, mais tous ne seront qu ballonnement ou cette sensation 
pas sauvés pour des raisons que lalde pesanteur ou d'obstruction qui 
sagesse divine à cachées à nos intel-Isemble suivre toute absorption de 
ligences bornées: “Beaucoup seront nourriture. Vous pouvez éprouver le 


Girouxville 


Salut de nos âmes.—Pour faire sui- 
te à la dernière chronique, salut du 
pays, salut de la race, il fallait bien 
terminer par le plus important des 


à : | : plaisir de manger sans craindre. 
appelés, mais peu d'élus . . . La mois- | d'indigestion. ann. 
son est grande, mais peu nombreux | 
les ouvriers” . .. etc. SR ES 

£ € Définition y 


D'ailleurs, N. S. à voulu que le salut 
du monde fut accompli par ceux qui| —Dis, papa, qu'est-ce que c'est que 
doivent être sauvés d'abord, ensuite l'écho? 
par l'apostolat religieux suivant ses! —Mon petit, c'est le seul être au, 
ordres formels: “Allez, enseignez” . . monde qui ait le dernier mot avec ta 

Mais il y à aussi un autre aposto- mère! 
lat nécessaire et des plus influents, 
“JYapostolat laïque”. Malheureusement ; 


on a eu le tort de le négliger durant | JE CE AE 
Een Sa 
ARS 
LU NE 


certaines périodes de l'histoire du 
salut des âmes. On y revient aujour-! 
d'hui avec grand succès et de grandes | 
espérances pour l'avenir. : 

N'est-ce pas aux Canadiens venus 
des lointaines contrées de l'Améri- | 
que du Nord pour assister à la cano-! 
nisation des Martyrs canadiens que | 
Pie XI recommanda d’être apôtres, | 
apôtres par la prière, apôtres par le | 
bon exemple, apôtres par la parole, ! 


| 


apôtres par l'action? l 


PAGE 9%. 


régira le sort futur des “homesteads” | _ 
favorisera-t-elle notre rêve? Nous |Yilleneuve 
respérons; mais dès maintenant, il| Le R, P. Cozanet, curé de St-Albert, 
nous fait plaisir de porter à la Con- est venu avec ses jeunes artistes nous 
paissance des lecteurs et anñs de la! 
“Survivance” qu’une nouvelle mission 
blanche existe; que, comme tout nou- 


Le moment ne pouvait être mieux 
choisi pour ces recommandations ve-- 


nues de haut afin de neutraliser r'er- | La qualité est supérieure 
fet pernicieux, délétère de ces faux ! au prix | 


sement Trudel a été remänié; pour|te des billets. Qu'on n'oublie pas qu'un 


jamais été aussi silencieux et aussi : ; : Ë A eu oU 
voir de montrer par sa présence qu il! permettre à au delà de 35 personnes CONCOUTS & été institué dans le pa 


BReNUR DRE epoque ae 18 | benait en haute estime le digne re- 
scène, avec tant de vérité et de talent 


; Ë : | ae s'y asseoir confortablement sur | d'encourager la vente des billets par 
: semble être l'histoire qui pourrait ar- jHrésen tent A ote: FR DIUe de|les chaises blanches, il a faltu agran-{les jeunes filles. Nous donnons deux 
donner un magnifique concert en 4h}. à tous: de l'ambition, une hypo- jeartes fut suivie d'un magnifique pre dir et refaire. Le tout offre un aspect prix de cinq ($5) piastres ‘en or cha- apôtres du bolchévisme, du matéria- 
É les Rate sin des plus agréables: d'une propretéicun. L'un sera attribué à la jeune lisme, de l'insubordination envers NOUS LIVRONS 

PAR nr : &c 5 ui RULES Eu è DES immaculée, le salon blanc semble ‘flic de la ville qui'se,classera la pre-|l'Autorité dans presque tous les pays! Télénhonez 25204 
veau-né, elle crie bien fort à Vaide | Devant une salle comble ils ont joué | PUS,  n ae De oee qui faisaient leur début sur la scène | vouloir inviter et inciter les gens à s'y |mière; l'autre, à celle de la campagne du monde avec les tristes conséquen- | AV tar sée . = 107 rue 
dans sa faiblesse native; mais Que, mie belle pièce “The Lighthouse”. St- le Morinville et que tous sont anxieux | {tabler; Je “Frigidaire” que M. Tru- |qui arrivera première.Un comité com- ces que l'on sait. Même en notre Gros + D 

| dei a fait installer est un ornement : POsé de M. le docteur J.-L. Petitclerc,|pre pays du Canada, ce fléau, pire: 


Dieu lui prête vie, elle vivra ayant! ajbert peut être fier de ses acteurs [MT e à ne He der S d'entendre de nouveau. 
: ï : ce . ; ique cette leçon portera ses fruits: i ï Ne | de | F 
bon envie de vivre. Son nom est Guy: aue nous félicitons et remercions. L'on nous annonce pour dimanche qui la place d'honneur; les gens de M. Paul-E. Poirier, avocat, et duiaue la grande guerre, a commencé | 
sont assurés d'un goûter tout à fait R. P. A. Chartrand, O.MII. curé del|d'exercer ses ravages dans le coeur 


blanche fleur fraichement éclose SU! L'orchestre Giroux a grandement prudence, économie, et amitié géné- iprochain la visite de nos amis de 


glais et nous faire fêter un peu tard à Fr DU 
" s thèque, un juif usurier, une barique- 
la St-Patrice. q l q 


N 


a 


ë : à reuse entre voisins. 
la fosse à peine recouverte de J'apos- | contribué au succès. e 
tolique Mgr Grouard. 


A Fexamen 

Une demoiselle passait son éxamen. 
Ses juges voulurent l'interroger sur 
la musique, son côté faible, pour ne 
pas dire nul. 

—Qu'est-ce que la musique. 

_—La musique, dit-elle, es un art. 
d'agrément. Mais corime nous ne 


vice qu'ils ont rendu. 
M. Tremblay notre agronome pi- 
lingue est venu parler devant un bon 


une belle conférence agricole. 
Nous souhaitons qu'il reviene sou- 
vent. 


sommes pas ici pour nous amuser, la réserve Callihoo, partie nord: c'est 
|à chacun de s'assurer un bon quart 
lde terre et nous en donnons avis. 
—Corr. 


passons à autre chose. 
Les examinateurs rirent. Ils étaient 
désarmés, et la demoiselle fut reçue. | 


Dimanche prochain nous rendrons | 
aux braves gens de St-Ailbert le ser- |; 
1€ 


. | Puissent-ils revenir sur la scène, bien- A , 
er fermiers et leur a donné|,. is Pare compte avec raison sur l'encourage- 
GEOUDE ARE _ [tôt avec une pièce aussi intéressante. 


T1 est question de vendre le reste de! 


d suivants: 


M Rivera et M. Ovila St-Pierre, gagnés 


: à |Glyde qui nous donneront une comé- 
|! ‘Nos acteurs se sont surpassés dans; aic des plus intéressantes [ 


leurs rôles respectifs. Tous ont joué | . ; 
au 5 . Nous avons dans notre ville Un Gays ce salon moderne qui fait cer- 
la perfection et c'est avec plaisir nouveau salon de barbier tenu par ds : 

Î itainement honneur à son propriétaire 


que nous leur adressons n05 plus sin- | : 
iM. Edmond Dupuis. Comme ce mon- | A ÿ 
cères félicitations et remerciéments. |, ect un ne da ln. placé ne à la population de St-Paul. M 
21e L » Hlrrudei a confiance dans St-Paul, il a 


réalisé que St-Paul et le district a- 
vaient besoin d'un tel établissement,et 
nous le félicitons de nous offrir ce 
salon qui plait tant par sa blancheur 
et sa propreté que par la distinction 
de son apparence, et nous lui sou- 
haitons bon suceës. 


i1C int éd ment de ses compatriotes et nous 
re A e : Hs ou Fe javons lieu de croire qu’il ne sera pas 
endu et admiré deux de nos acteurs: | 4 cu dans ses espérances. 


{M. Narcisse Bernard qui nous à donné Nous avons appris avec un profond 
LE belle chanson, Re chagrin la mort d’un de nos jeunes 
M. Eric Vallée, et M. Josep EDIANC | ont l'avenir s’annonçait des plus 


qui SOUS a déclamé e “Lettre à la brillants, M. Francis McNamara. TL 
8.-Vierge”. est mort lundi matin dans un des 

Avant ce beau Programme nous hôpitaux d’Edmonton, des suites d'u- 
YO eu une partie de cartes trés ne opération pour appendicite. Les 
animée, et Jes gagnants furent les funérailles ont eu lieu à Rivière qui 
: - | Barre mercredi, au milieu d'une 
T6rS; Pr offerts par M. Hubert grande foule d'amis et de parents. 


Bonnyville 


Le beau temps amène les mauvais 
chemins mais pas pour longtemps; 
déjà tout sèche assèz bien. La fonte 
des neiges passera inaperçue cette 


succulent, d'une crème à Ja glace ‘ 
‘fraiche, et il fera bon de susscoir, 


PETITS 
| _: PAINS ; 
HO T CROSS | 


Soucy et M. Calixte Magnan. 


par Mme Hervé Bérubé. 


Éipar Mile Emilie Dansereau et M 
Remi Bérubé. 


dée Leblanc, fut gagné par M. Jos 
Magnan. 


—Corr. 


s 


ne ———— 
Les petits pains étaient en “usage, dans 


s 


PAncienne Egypte comme tributs aux dieux . 


M enants. 


-En mémoire de l'oeuf célèbre . 


Le maitre.—Que savez-vous 
Christophe Colomb? 


C’est une vieille coutume de manger L. 
des petits pains le Vendredi Saint. 
Il en est ainsi depuis des siècles, 
et cette coutume s’est conservée par 


tout le monde chrétien. 


chand d'oeufs, M'sieur. 


| Apiculture 


les? . 


piqué, ma belle-mère plusieurs fois. 


Mile. LEONIE DERVAL 
(Maintenant Mme Williams) 


Les petits pains sont d’un goût déli- 

cieux - - spécialement s’ils sont 
De 4 Ru . : 

faits par McGavin. - 


McGavin Ltd. 


Notre livreur peut prendre votre. commande et. | 
faire la livraison à bonne heure vendredi matin, - 
de vos petits pains tout chauds. L'an dernier, nos 
clients ont commandé plus de 11,000° douzaines 
de petits pains. Nous vous conseïllons’de placer 


votre.commande dès. aujourd'hui... 


Salon, est au 


en face de la Hudson’s Bay Co, 
: avenue Jasper 


Elle parle français 


JO 


(Gédéon Pepin 


2 PHONOGRAPHES 


éléphonez & 


client de ‘MeGavyin; + 
€ RER 


Si vous n’êtes.pas:un 
; vous. 
LAN PH TES) 


21444 ét notre.livieur passéra Chez 


|'gagnés par Mme W. Goudreau et M. 
MIX. Juneau. Les 3èmes prix, offerts par! 


Les prix de consolation, offerts par 
M. Amédée Leblanc, furent gagnés 


Une rafle consistant en un très beau 


Tous. n05 remerciements aux géné- 
llreux donateurs de prix et nos sincè- 
Aires félicitations aux heureux ga- 


de 


Un écolier.—C'était un grand mar- 


Comment va ton élevage d'abeil- 


| —Admirablement. Elles ne donnent 
M pas beaucoup de miel. Mais ellés ont 


autrefois de Burnett's Hairdressing 


BLUE BIRD BEAUTY SHOPEE 


NES & CROSS Limitée 


10014 101ème rue — Près du “Journal” 


M. l'abbé Louis Connoir, curé de la 
paroisse St-Joseph de Fort Kent a 


AIM. Eugène GONE CE MRe DAP hanté le service anniversaire de l'ab- 
Morin, gagnés par Mlle Rose-Anna | © PRICE Sen 


bé Charles O’Kuysen, jeudi de la se- 
| maine dernière, Le Rév. Père Lemaire, 


Le: prix des acteurs, offert par M.; de Sainte-Lina était présent 


- a oi f Le 
et Mme Parfait Chalifoux fut Fe , Le communion générale des Che- 


|valiers de Colomb dimanche dernier 
ja été des plus imposante. Tous répon- 
|dirent à l'appel. Avant la communion 
ile curé leur fit une allocution leür 
|rappelant leurs engagements et ce 
que l'ordre des Chevaliers attendait 


service de table, offert par M- Amies après leur avoir distribué la |merce, 


sainte communion le curé récita les 
prières de l’action de grâces. 

Quel beau spectacle qu’une réunion 
d'hommes qui vient sans respect 
sers proclamer sa foi. Oui, Louis 
Yeuillot avait bien raison de dire que 
ilhomme n'est véritablement granä 
qu'à genoux. ë è 

M. Arthur Laberge est actuellement 
à l'hôpital Général d'Edmonton pour 
suivre un traitement. Espérons qu'a- 
las peu il nous revienne parfaite- 
ment rétabli. 

Le curé nous a annoncé dimanche 
| dernier qu'avec la fête de Pâques on 
commencera désormais la grand’mes- 
se à 10 heures. | : 

Une rumeur qui circulait depuis 
quelque temps a été confirmée .di- 
manche dernier. Plus de doute possi- 
ble, M. Patrice .Bussière, de St-Julien 
de Cork, conduira à l'autel, mardi 
prochain, 7 avril, “Mlle Jéanne Brous- 
seau, de cette paroisse. î 

Un grain de bon sens:—Le plaisir 
le plus délicat est de faire celui des 
autres. : FT 


» à votre service) 
en bonne condition, beau son. 
$190.00 


u, très. 
5215.00 


R. 1 P. 
Dipar Mme Emile Rodrigue et M. Albini __Gorr. année, mais qui s'en plaindra? 
M'Bérubé. Les 2èmes prix, offerts par RE ————— Il est annoncé officiellement que les 
SM. Ch. Suocy et Mme Pierre Bérubé, Saint-Vincent démarches faites par la chambre du 


commerce de Bonnyville et autres au- 
près des autorités du Canadien Na- 
tional ont amené les directeurs à re- 
.considérer leur décision. Ainsi le pont 
à Beaver Crossing et 25 milles de 
“grade” seront faits cette année 
Dans la crise actuelle nous croyons 
que cela aidera beaucoup aux colons 
et nous sommes très reconnaissants 
aux autorités et à tous ceux qui ont 
aidé à obtenir ce résultat. Il faut 
louer particulièrement l'initiative du 
président de notre chambre de com- 
M. J. Nap. Vallée, qui avec sa 
vigueur coutumière a su faire cette 
äémarche et il est agréable de cons- 
ltater la manière avec laquelle nos 
| &éputés se sont occupés si activement 
de la question. Les débats nous font 
voir que le gouvernement fédéral nous 
a été favorable à cette occasion. Merci 
{à tous. 


Etes-vous membre de la chambre 
du commerce? Si oui, merci, si non, 
vous devriez l'être. 


Les Chevaliers de Colomb faisaient 
dimanche dernier leur communion ré- 
gulière à Bonnyville, c'était édifiant. 

MM. Laudas Joly, Louis Norman- 
deau et Watson tinrent une assem- 
blée pour le Wheat Pool jeudi der- 
nier. Malgré le froid au-delà d'une 
centaine de personnes’ s'étaient ren- 
dues entendre ces messieurs. La soi- 
rée fut intéressante et instructive; 
sans enthousiasme, comme ,on peut le 
comprendre par les temps que nous 
vivons. Il semble que le pool gardera 
ses membres de Bonnyville. | 


Les classes de Bonnyville fermeront 
leurs portes le Jeudi Saint dans l'a- 
près-midi pour toute la semaine à- 
près Pâques et rouvriront augmen- 
tées d’un quatrième professeur qui 
IX et’ III. 


prendra charge des grades 
. —Corr. 


. PATRICK 


| 
| ETAL No. 3 
| 


& BROWN 
_ SUR LE MARCHE A VIANDES 
MARCHE DE LA L 


St-Jonchim, fera l'attribution des 
prix. 


Les candidates de la ville pour notre | . : > à : 
‘tique jusqu'à ces dernicres années. 


concours sont priées d'adresser leurs 


-|eommunications à M. Roland Pate-| 


naude, 10173 1llde rue, Edmonton; 
tandis que celles de la campagne sont 
priées de s'adresser 
voie, 10154 106e rue, Edmonton. 


Voici les noms des acteurs dans 
“Les Crochets du Père Martin”: M. 


Alphonse Hervieux, le père Martin; | 


M. le docteur J.-L. Petitclerc, Armand 
Martin; M. Maurice Lavallée, Félicien 
Laroche; M. Gérard Baril, Charan- 
çon; M. Georges Lambert, Laurent, 
M. Oscar Courtemenche, le capitaine 
Dubourg; M. Jacques Sylvestre, le 
vicomte; M. Francis Rodberg, Bas- 
tien; M. Amédée Lavoie, le pilote 


Gérard; trois matelots: M. Augustin] 


Morin: Pierre, M. Francis Rodberg; 
Lucien; M. Rosaire Sabourin, Jac- 
ques; un garçon d'hôtel, M. Georges 
Lambert. 


Les actrices sont: Mme Georges 
Lambert, Geneviève, femme de Mar- 
tin; Mile Gabrielle Mercier, Amélie; 
Mme Alphonse Hervieux, Olympia; 
Mlle Germaine Lambert, Gébrgina; 
Mile Marie-Alice Pepin, Pampette; 
jMlie Aurore Lefebvre, Célina; Mile 
Jeanne Patenaude, Laurette. Puis 
quelques figurants. 


Cette distribution comprend deux 
acteurs de la représentation d'il y 4 
äix-sept ans. Ce sont MM. Alphonse 
Hervieux et Georges Lambert qui ap- 
paraissent dans les mêmes rôles. 


Un grand nombre d'amis, témoins 
de la représentation donnée il y a 
dix-sept ans, sont anxieux de revoir 
ce drame. Bis repetita placent, disait 
le vieil Horace. Les vieux veulent re- 
vivre les émotions d'autrefois; les 
moins vieux et les jeunes les vivront 
pour une première fois et souhaite- 
ront les revivre. 

A. Lavoie. 


E Saint-Edouard | 


“Les Dames de Ste-Anne faisaient 
les frais de la dernière soirée parois- 
siale, avec l'aide de Milles Paquette, 
Poirier et Roberge et de MM. Mar- 
coux, Roberge et Lavallée. Il fallait 
remarquer aussi la part des enfants 
qui montrèrent beaucoup de facilité 
jet de naturel. 


Contrairement à ce qui a été déjà 


annoncé, il n'y aura pas de veillée 


paroissiale le soir de Pâques. 


ver à notre localité son appellation 
française ont lieü de se réjouir. car 
les derniers renseignements semi- 
officiels, sont des plus encourageants. 
—Corr. 


VILLE 


. . No. 1--Edif. Benson, . 
io1e rue. Tél. 21013-21012 


PUR. ane 


EE: 


Deux Magasins 193e. 


Quincaillerie générale — Articles de sports 
‘ Garnitures électriques et accessoires d'autos 


The Northern Hardware 


No..2?—Ave. Jasper 
rue, Tél. 24434-24435: 


à M. Amédée La- |? 5 : 
inelles en ce saint temps-de grâce et 


même de nos populations si chrétien- 
rité divinement constituée, si patrio- 


A Yapostolat laïque donc sous tou- 
tes ses formes d'exercer son action 
bienfaisante sur les âmes à racheter, 
à conduire vers leurs destinées éter- 


de salut pour tous. 

A tous nos frères en J.C, nous 
souhaitons un autre frère apôtre qui 
les amène au bercail et leur fasse 
goûter les joies spirituelles en la 
grande fête de Pâques 1931. 

Rameaux. — Toujours impression- 
nante cette scène vécue de la vie de 
N. S. et répétée chaque année dans 
nos églises catholiques, surtout dans 
nos campagnes où chacun apporte 
son rameau, un vrai rameau de cèdre, 
de sapin ou d’épinette qui servira en- 


[nes d'autrefois, si soumises à l'Auto- | 


| 


Occasions en 
Epiceries 


Le meilleur café nouvelle- | 
ment rôti 
Prix spécialement réduits 


La Ib. .50, .40 et .35 

ou 3 1bs. 1.06. 

.28 la Ib. ou 4 1bs...... 1.10 
Chicorée, 1a Ib. .20. 
Le meilleur thé 

La lb. …… .50, 40 et .35 

ou 3 1bs. ……… sers SL00 
Thé noir du Ceylan 

La ]D:-ucstce RE 00 
Thé vert, prix très spécial 

ES AD. cn PRES D 


Pêches de choix, séchées 
2 1bs. .25, 5 Ibs. ……… .60 


Ceux qui se sont.efforcés de conser- 


Co. Ltd. e H  LAMB BROT 


suite de paratonnerre dans les bâ- La boite de 25 1bs. S2.85 ; 


tisses. Cet humble rameau, une fois 
bénit, sera conservé avec un soin re- 
ligieux dans nos familles chrétiennes, 
il servira pour la visite du Pasteur 
comme aspersoir, en temps de mala- 
die, de décès et dans toutes les cir- 
constances religieuses qui se font à la 
maison. Conservons cette pieuse et 
vénérable tradition de nos ancêtres 
qui étaient des hommes de foi. 

° Baptême.—A M. et Mme J. Gingras 
(Aidéa Lefebvre), une fille baptisée, 
Marie Florence. Parrain et marraine, 
Philéas Lefebvre et Alexandrine Gin- 
gras, Son épouse, oncle et tante de 
l'enfant. | 


Pommes séchées 
3 1bs. 45, 7 1bs. 1.00 


Les meilleures tomates, blé 
d'Inde de choix, pois et 
citrouille, 2 bocaux . .25 


Fromage de l'Alberta 
La 1b. .22, 5 1bs. 1.00 


Henry Wilson } 


Place du Marché ; 
10159 99e rue ‘Tél. 21210 


mi eme ee 


1Ÿ0+000-0-eu-0-0 200-712 mm ARE 


Le docteur J.-L. Petitclerc 


a transporté ses bureaux dans le 


Nouvel Edifice Birks, 


Angle avenue Jasper et 104e rue 


Chambre 230 -: 
Tél. 25838 


Electricien 
ete À lat t fillage de mote 

+ © agneLos, ccumuiateurs € ge de mo urs 
lectricity *2515 Téléphones 25369 … 
10143. 98e rue | Edmonton 


Faites-nous faire vos estimés! 


J. C. BURGER CO. LTD. 


8604 103e rue Deux cours à bois 12402 110e ave 
- __ Edmonton-Sud : S Edmonton 
-.  Téls. 32234-32833 TéL 81702 


r#8 MAUND PAINT & VARNISH | 


CO. LIMITED 


10335 AVENUE JASPER” EDMONTON, Alta. 


l 


W. J. SPRUHAN : ; 
. SAINT-PAUL, ALBERTA ‘ Lin 
Entrepreneur de pompes funèbres et embaumeur: 


, Service: JOUR ET NUIT.— Tél. 90, 


E 


| 


| 


+ < 


C1 
= 
E 
= 
=. 
= |: 


-" MICHEL 


SE 


_ Propos agricoles 


NN 


FA 


Les prix du marché | Couches chaudes | 


(Suite et fin) 


On sème ordinairement er lignes à 5 pouces d’espacement. 
Cependant il est préférable de semer à la volée les graines très 
fines, telles que: téleri, tabac, etc. Pour le tabac on mélange la 
graine avec du sable fin ou des cendres de bois, et saupoudre 
le tout à la surface en se servant d’une poivrière. 


Il vaut mieux semer clair si on est sûr de la qualité de la! 
graine, que trop épais, les plantes seront plus robustes et plus 


UNION. 


= 
Li] 
RL 


1 Avec sa tuque rouge et sa 
Son beau foulard à pois, 


Sur les arbres givrés réflé 


CELLLOEE CE ETELELECIT ET TELE CEL CE LEETEETECELEETTETTE 


Prix à Edmonton 


Sa “ceinture fléchée” aux 


; | ualité, où les pâturages sont plan- | °8000006000002 DO-D60000 

Avoine | . : : POL Y PHÈ ME culture mixte, leur situation serait er ed ee. ns mec H. KELLY & Co. Lta 

voiIn faciles à repiquer. En principe, on doit enterrer les graines : tout autre. Ils eussent pu tirer plus ment, où tous les grains, tous les|® " O0. Ltd. è 

No2CW proportionnellement à leur grosseur, les graines plus grosses | de revenus de leurs fermes: la baisse ne M pee ne © PÉNIE nique) Sérne de chaut- à 

No3CW devant être enterrées plus profondément, cependant, on ne üoit —Ga, c'est trop fort! . voue — Pourtant, vous lui aviez examiné |déraisonnée du prix des blés ne les mauvais système de culture de tron|$ £a2. Chéufagc et_ plomberie. d 

Fourrage ….. pas les recouvrir de plus de 4%, à un pouce de terre. | Polyphème revenu dans l’île! . .. les dents? eut pas affectés beaucoup. de fermiers de la région, il serait pos- | 10041 1014 PRE ue 21665 © 

vent ! o À . rés, 85657 

Orge— Raffermir ensuite la terre à la main ou avec une planchette _ÆEt le cocher, d'abord tassé sur son —Oui, mais, après neuf ans, les| Pour le plus grand nombre les fer- sible d'avoir présentement une centai-|® 1OCOOOOO DE SONS ë 

No ON su ts 11|et donner un léger arrosage en se servant d'un arrosoir muni|siége d'un air maussade, devient su-| ie l'âne ne marquent plus. Le |Micrs de l'Ouest ont préféré continuer ne de belles fermes à des prix ridicu- Mr tee 

NO 4 © W mme ‘8ld'une pomme finement percée. Placer ensuite les chassis et ANR ONAQRE ee femme. Je lui ai'l8 Culture intensive du blé. Et |iaent bas et à des conditions fort = 

: recouvrir de gros paillassons ou de grosses toiles. criant: j'épondu: “T'en fais pas la mère . . .[cette culture, si elle laisse de nee [avantageuses. ae du jour Tél. de nuit 
Scigle— | x —Ah! ce vieux Polyphème! .... | m'a roulé. . .? Eh bien! c'est très | mois de repos, si elle oblige un fermier Dans ces paroisses, il y a déjà plu- eux-un-huit-un-quatre 73027 

No 2 C W Lorsque les graines commencent à lever, EnVITON Quatre! y s'incline alors vers moi, me mOn- simple . . je roulerai les autres | | à 

No 3 C W jours après le semis, pour les radis, choux, tomates, il faudra ne 


+ tre une charrette bleue chargée de 
commencer à aérer la couche en soulevant les chassis du côté sacs de sel et traînée laborieusement |. 
le plus haut de la couche et veiller à ce que les jeunes plants, |_j0. sel est très lourd—par un bon: 

Blé— alors tendres, ne soient pas brülés‘par les rayons du soleil; dans gros âne. 

No 1 ce but étendre sur les Chassis des toiles à larges mailles, des “Polyphème”, c’est, évidemment, le 
No 2 claies ou des pailleries. som de l'âne. Nom mal choisi, car! 
No 3 Veiller aussi à ce que les plants ne manquent pas d'humidité. | l'animal possède encore ses deux yeux, 
No 4 Nord On peut se rendre compte du besoin d'arrosage en enfonçant | Avec lesquels il fixe mon cochèr . . .; 
No 5 Nord Son doigt dans le terreau: s’il est sec et que les plants se fanent,|deux yeux paternes, mais entr 
No 6 Nord il faut alors arroser. Il doit se demander, cet âne, quel est! 
Fourrage ......... ....... 


le manant familier qui l'interpelle| 
ainsi sans discrétion, sur la grande 
route. 

—Je ne peux jamais, continue mon 
cocher, rencontrer ce “bourin”’-là sans 
rire. C'est de la joie pour toute la 
journée. Quand je vais dire, ce soir, à 
la bourgeoise, que j'ai croisé Poly- | 
phème . .. elle fera comme moi . .. 
elle va rire ... rire! ... 

—Mais qui est ce Polyphème? 


À quelle époque semer (semis en couches) 


,Céleri à côtes, mars-avril. 

Céleri raves, mars. &- 
Choux et choux-fieurs, avril. 

Concombres, avril. 

Laïtue, avril à juin. 

Melon, avril. 

Radis, avril à juin. 


Prix à Winnipeg 


= "LA SURVIVANCE : 
LITE QI EULE EEE TOTCUELEE TETE PE PEEMTEENrE 


Dans la forêt profonde où “l'hiver des cornéilles” 
A poudré bellement érables et sentiers, 

Vers la cabane à sucre, ainsi que lui très vieille, 
Avecque ses deux seaux s'en va le vieux fermier. 


Qui. ne sont certes pas des bottes de sept lieues, 
La pipe entre les dents, il va son “petit train”. 
Et le soleil d'avril, se couchant vers la plaine, 


“Tisse, pour la forêt à la taille hautaine, 


Et je te remercie, 6 toi, fils d’Esculape, 

D'avoir ouvert de ton scalpel, au coeur puissant 

De nos érables, la blessure d'où s'échappe 

Le sang des grands bois en gouttelettes d'argent . .. 


ne - 2 AVRIL 197 
Où s'établir. TU 
Région frontière Manitoba-Saskatchewan 

” St-Lazare, Ste-Marthe, Ste-Madeleine . .. 

Et c'est la cause directe de maintes 
difficultés financières pour la plupart 
des fermiers de l'Ouest canadien. 

De vrais cultivateurs habitués à la 
culture mixte, à base d'industrie lai- 
tière, comme ceux de la province de 
Québec, arriveraient à des résultats 
différents, à condition, naturellement 
qu'ils cultivent comme ils en ont 
l'habitude, 5 

Dans Ia partie centrale des plaines, 


Encouragez nos | 


SARAZIN ‘annonceurs 


Repas délicieux 

Propreté exquise 
| . Prix modérés 
American Dairy Lunch 


(Voisin du théâtre Pant 
Téléphone 21686 bé 


Des plaines de l'Ouest on entend, 
des plaintes véhémentes sur,la dureté 
des temps. La mévente des blés y.a 
causé une crise aigue, une perturba- 
tion qui à fait baisser considéräble- 
ment le prix des fermes. Des culti- 
vateurs habitués à vendre du blé pour 
des milliers de doliars, annuellement, 
à passer les hivers en Californie, se 
Gécouragent, abandonnent leurs fer- 
mes pour aller tenter fortune à la 


“bougrine” bleue, 
ses souples mocassins 


LUE 


eee a SERRES 


tant ses lueurs, ECLLILELEEEEELTELIETTETELTTET 
Tél. 24003 10131 105% 


F. H. RUITER > 


LCHETETETTE 
plus douces couleurs. 


S " Spécialité: Gardes-boue = 

ville. sur la frontière du Manitoba et de la autos —Radiat(ue FU à 

Saskatchewan, dans les paroisses de SERVICE RAPIDE 3 

Paul GOUIN. ° attend Saint-Lazare, Sainte-Marthe, et Ste-|7 à 


DELLE LEE LE LEE LIT EN TETE 


Madeleine, où le sol esf de bonne & 


is ne se doutent pas de ce qui les 
Si ces fermiers eussent fait de la 


sieurs familles canadiennes-françai- 
ses, Aux églises, on parle français. On 
y trouve des écoles françaises, un cou- 
vent des Soeurs de la Présentation, de: 
Saint-Hyacintne. ; 

Et c'est l’une des meilleures ré- 
gions au Canada pour la culture 
mixte, pour l'élevage des animaux, 
l'industrie laitière. 

Comme dans d’autres endroits du 
Manitoba, on peut acheter là des ter- 
res abandonnées pour le montant des 
taxes dues à la municipalité. 

Et ces terres sont parmi les meil- |. 
leures du Canada pour la qualité de 


Bois de Constructio 


HANCOCK-JONES CO. LTD. 


10572 101e rue, Edmontor, Alta, 


Et même on y gagnera!” fermes et à maintenir un outillage 


à acheter et entretenir noie | 
: : coûteux, est aléatoire. L'Ouest jouit 
+... Jour par jour, mon Polyphème 


se “décamoufiait”. Alors, moi je Jai ee jeu ue ee 
“recamouflé”. Je lui ai vérni le poil; es eo eu De 
à ? [aussi trop pleuvoir: la grêle peut sur- 

venir; le vent peut faire tort aux ré- 
coltes; une geléé hâtive peut surve- 
nir; et quand la récolte est superbe, 
il peut arriver comme dernièrement, 
que le blé se vende à un prix trop bas. 
Et pourtant, en dépit’ de tous ces 
inconvénients, dans l'Ouest, la pres- 
que totalité des fermiers s’est confiné 
à la culture unique du blé. Des fer- | 


je l'ai brossé, étrillé, encaustiqué .... 
Je l'ai emmené dans la vase des ma- 
rais salants pour boucher toutes les 
fissures de ses sabots, que j'ai passés 
au savon noir, et cirés, etc. 


mme 
Hôtel Richelieu || 
10266 103 rue, 103 ave. Tél. 21716 
Chambres 50c, 75e, $LU0, S3.06 
par semaine, et plus 
Madame Frank MAINFROID 
a repris la direction de l'hôtel 
{ DN PARLE FRANÇAIS 
a | 


+ + # 
À mon tour, j'ai ramené Polyphè- 
me au champ de foire ...un Poly- 
phème ruant, fringant, se cabrant . .. 


ALLEELECEL HOTEL TEE ETEPTE EEE ET TETE 
Le-malheureux! . .. il avait du poivre 


3 5 : Vous achetez comme il f: 
MmIETS ayant des centaines, des mil- 1 faut en 


À leur sol. : | achetant tout de 

de Cayenne un peu partout. Enfin liers d’acres de terre, ne font ituati 

De Glen LG : , Pas de! Cette situation ne durera pas long- ? à 
Jai réussi à le caser pour 1,350 francs, jardin, ne gardent pas de porcs, ni de  . ‘ F # DEAN S 2 IN 1 GROCERY 
comme un âne de sept ans. Vous ; 


vaches, ni de volailles, ne plantent 10736 95e rue 


Tél. 21895 
SERVICE- QUALITE- PRIX 
Tel est notre motto 


purlez d'une affaire! Ces fermes seront bientôt enlevées 
par des fermiers qui y feront des for- 


tunes, s'ils veulent y faire de la bonne |” 


+. . J'ai même 
dit au type que je venais de si bien 
avoir”: 


TOURNÉ 


{tent le beurre, le fromage, les oeufs, 
les patates, les légumes, le lard, le 


ET 


pas de champs de patates. Ils achè- 
à ; s . culture mixte, à base d'industrie 1ai- ! een. Puce m4 14 
. Tabac, 15 avril. —Je vais vous le dire! —Surtout, munis-toi d'une bonne ! boeuf, le mouton, pour le marché de tière. ‘ ; = Fa. Î 
Avoine— Tomates, commencement d'avril Il se retourna sur son siège et, au |corde, et tiens-la serrée! . . . Parce|leur propre table, et pour avoir du Combien des nôtres seront parmi | J. Po ITZGERALD | 
No 2 C W 3 1 son du ferrailleux véhicule, il mefque, tu sais . . .? c'est un “bourin” de |lait à mettre dans leur café, ils achè-| futurs fermiers qui s'achemine- | rlomberie pour chautrage au gaz | | 
No 3 C W … Louis A. GOSSELIN, B.S.A. crie l’histoire suivante . .. ne ":: Cest jeune! ... Ça s'em-|tent au magasin du village des “tins” ront vers la fortune? en pour À 
ADR ie den te : - . , alle! . Ne es | , ; ge Ÿ 
Fourrag RE x # + Sale ide “condensed milk”. M. l'abbé Joseph Payette du “Bu- Tél. 21470. Résid. 81268 | 
- = û s CL . : : . . _ 5 FH 
Orge— £ ;. . —C'était, il y à . .. attendez . . 21 - . L'autre, tout heureux, voulait| Et pour un grand'nombre, ces fer-|reau des missionnaires-colonisateurs,” * 9550 avenue Jasper ‘| 
: No3C W 4 Pour que votre blé rapporte Le blé canadien oui, à peu prés dix-huit mois. Lesime payer l'apéritif . .. Mais, moi, |Miers disent à qui veut crie de rue Richmond, Montréal, Qué. Fm mm 
No4Cw _—. RES : si Parisiens “rendaient” de plus en plus. | j'avais peur que ça se décolle. qu’au lieu de garder des porcs, des qui fut curé de l’une de ces paroisses : Dasiaene nittene one ee TN VeNNNSRN EE 
Le blé, c'est vrai, rapporte moins si OTTAWA—L'Office fédéral men-| _ » | "apéritif! : volailles, des moutons, faire de la | pendant: dix ans est à la disposi- | j î 
: on le vend directement; mais lès pro- |. : st —Non ... Pas d'apéritif! . . Par fr Re p ( . | 
Seigle— —. Ë Es eee tionne certains facteurs avantageux —. .. Et j'avais besoin d'un troisiè- Léon que j'ai l'estomac fatigué . . .| Culture jardinière, et s’astreindre à tion de ceux qui désirent des rensei- î The Colin Case i 
NO: LC WP een s 954 | ducteurs nteugents, lorsqu'ils nel our Je blé Canadien en février der-|;ne cheval, sous peine de perdre des | ue : ï traire des vaches, ils abandonneront &nements pratiques sur lés terres de | ? ‘ 
w'ouvent pas à écouler avantageuse- |...” Fe à ar 1 Et je suis parti en vitesse . .. : ee Î SHOE STORE Î 
Prix à Fimontonu SE eee nier. La Situation du Canada comme cents. J'allai donc à Challans. Mais « ; leurs fermes et s'en iront. ce pays. ! 
de yes : a °her- |concurrent de l'Argentine, s'est amé-|jes chevaux y étaient hors de prix.|, Sur son siège, le cocher rit, et se! a CHAUSSURES l 
Stail Caent à les utiliser d'autre manière. |liorée- : à , ; : ; [tan les cuisses à ce joyeux souvenir: Î È 
Real < à 500| Ainsi “quoi hercherait A a demande en xtréme | C'est même curieux! . . . Plus il y a elle dans mon dossier d'articles. ji Aussi, quand, une dernière fois le Î | pour ! 
Taures de choix... 4.50 à 5.00 insi . Pourquoi ne c erci erait-On | Orient s'est heureusement ressentie d'autos, plus les chevaux sont chers. |  # | ; ; : : se en ne e ! Hommes, femmes, enfants] 
«e qualité commune.3,50 à 425 pas à bénéficier du calcul fait par les du relèvement de l'argent (métal), et | Alors. je me dis comme ça:: “Mon | —Et puis, ca a continué! Vous | Ce FRE on l'avait volé. . . ? Ii . Sest penché vers POLE: A dj portée de toutes i 
“ commune 3.00 à 3.50 |experts du ministère fédéral della politique adoptée par le Farm|vieux, au lieu d'un cheval, tu ne - - .? les bonnes poires, c'est |VOlait! ... ua cn ; elle est drôle mon l les bourses : 
Veaux de choix... 8.00 à 9.00 |l'Agriculture et dont les Conclusions | Board américain a causé jusqu'à pré- | acheter un âne solide . .. un âne de[Comme les theveux d'Eléonore . . . Vous voyez, c’est très simple. La | 2. e Le _—. ( 10036 1014 Ave. Edmonton! 
“ qualité moyenne.6.00 à 7.00 |sont les suivantes: Lorsque le porc se sent peu de préjudice au Canada neuf ans.” Précisément, c'était la foire[auand il n‘y en a plus, il y en a mauvaise action du voisin, elle pro- rs . :, : (Une rue à Vouest de Ia Poste)! 
se communs... 4.00 à 5.00 |venda à douze sous la livre, le blé, En février les prix ont haussé delde Barbâtre.la plus grande foire d'ânes | encore! Polyphème est revenu sur|voquait et prétendait justifier la ue nu CAE CHAQUE JOUR EST UN i 
i Ï conné aux cochons à l'engrais rap-[ i e éei d'autres champs de foire I yenlsi Mais il n'a pas compris. L JOUR D'OCCASIONS  ; 
Bouvillons (steers) de cho Æ k É près de six sous, la moyenne pour le|de toute ia région . . . Je cherche . . .: P «20 de sienne. | | | l 
NE MR te 4.50 à 5.00 porte $148 le boisseau: et si le POFC | Manitoba No 1 Northern Cash Wheat | Je tourne . .. Je vire... Bref, j'aper- | a beaucoup, en Vendée. L'an dernier,| Avec une telle théorie, on peut aller Pierre L'ERMITE, Dents bent one dune den Cane sone ue ee 
Souvillons aualité moyenne à d. Pris ee étant de 59 sous et tiers à Fort Wil- çgois. un âne cossu, nerveux, un âne la a M ue Parisienne AU | si Join! ° | ne EEE, 
nine nt Marennes, AU 3.50 à 4. "liam et Port Arthur contre un peu|comme je voulais un âne. Je deman-|l'a acheté rancs, comme “âne c i , : $ ; ‘ ê , à 
rene | a : : : C L Fe ne Re e lait qu'on me vend pour mes ° < î & lète d 
« communs... ? 3.00 à 3.50 |Ser, rapporte encore $0.93 sous le bois- moins de 54 en janvier. La tempéra- |de au bonhomme: idu Caire”. On l'avait camouffié à la Énfants est-il du lait? Appliques e Nous avons une ligne complète de 
Boeuf de choix 3.25 à 3.75 Seau, ce qui est un prix sensiblement ture permet de bien augurer pour la —Combien, ton “bourin”. . .2 chaux. . . Puis je l'ai retrouvé à la | Es AADEe : ) : MEUBLES NEUFS 
s ordinaire... 2.50 à 3.00 |Supérieur à celui qu'il commande ac- moisson de 1931. L'énormité des stocks| —Mille francs . . . foire de Luzé . . . Il s'appelait “Bibi”. À { os PR Ne Rand électriques a ee 
fi CE 1.50 à 2.50 |tuellement sur le marché mondial. | pie dans le monde reste naturelle-| —T'as pas peur. Mais quand j'ai cné: “Polyphèmel.” | est-il le FU Ne | LE < Enduro CHATMUrE 
Moutons de choix. 6.50 à 7.00! Il y a encore les pouies. Le blé don- | ment un facteur de baisse. —J'ai jamais peur. Un âne comme |il s'est retourné de suite ... Ah! ce] Ce vin que je bois est-il du vin? Une grande variété Aussi pianos, gramophones : 
“ de l'année... 500 à 5.75 |né aux poules, et vendu sous forme | “cettui-cy”? Quand.il aura un an delvieux Polyphème! . .. | Ce bateau qu'on me loue pour une LAMPES DE TOUTES ct poëles 
x D FR Ed : ; ; , ‘ & Vus . 
Agneau de boucherie……3.00 à 425 d'œufs en hiver, rapport jusqu'à cinq! plus, il vaudra presque le double. Je * x » ‘excursion de colonies n'a-t-il pas, lui SORTES, etc, $ VOTRE CREDIT EST BON 
Porc à bacon 6.25 |piastres par boisseau. Employ ez des 


le vends parce que je n'ai plus de 


Ce gros rire du cocher, maintenant, :aussi, une tare qui peut causer, un 


au chez— #1} National Home 
i été préparé : "ai si ; e ï j he- me gêne. jour, une catastrophe? . 5 © | 
(Ces prix ont été préparés le Les vaches ne feraient pas grise rains canadiens mais, et que je ne veux pas en rac | . S , à 
mardi soir) mine à une moulée de blé si on voulai F à ter. Sans quoi ... | Son histoire est pittoresque, mais! Et pourtant il est si bon de croire! | @ Hillas Electr 1C & Furnishers 
à une e blé si on voulait : : : | À S 
, 225 |[leur en servir, et le payeraient au pour les volailles —Quel âge il a. ..? lelle synthétise la crise de consciencelsi reposant d'avoir confiance en 14 < 10460 Ave. Jasper & LIMITED : 
EST EE AN EU centuple en bon lait et crême riche. | —AÀ peine neuf ans. | actuelle. J'en ai une douzaine commelcyauté des gens. à : Tél. 24971 _ & 9936 Ave. Jasper, Edmonton 
Crème— Pour remédier à la situation actuel-| C'était juste l'âge qu'il me fallait. . É ROOODOOOOOODOPOODLOCEOO 
Spéciale Engraissons à oint le des aliments, le service de l’avicul- #* # # | ‘| 
NOÉ nn ns rene 8 P ture des fermes expérimentales fédé-| Alors, je regarde les dents . .. je Z | EXPERTS DECOR ATEURS 
NG2 en ere a tee à 22| Les cultivateurs qui engraissent des|rales a fait une étude de l'utilité des|tâte . . . je palpe ... j'examine .. . Et a CA 4 AR -__ Prix très modérés 
qui eng NÉ 24 LA PE a 
Oeufs boeufs devraient noter soigneusement [grains cultivés au Canada pour lali-|VOus savez. . .? j'ai l'oeil . .. pour me ani dti Fi MS Devis et estimés gratis — Votre patronage sollicité 
"extrai i , ini j , 0 rouler, moi, il faut se lever de bon ï | para: — Sec ù Le 
TS Re ee AU | Laplante & Lavallée 
: de éral de l'agriculture sur le o 5 Ru l : | Hog D 
no : Jaune pour la ponte, à condition qu'on | —-950 . . ? que je lui dis .. È UNI IL FAUT QUE LE CANADA 9925 86e avenue 9537 108e avenue ] 
2èms qualité teurs apportent au marché des quan-|}y ajoute des aliments complémentai- —Rien à faire . .. C’est mille . .- À 


tités considérables de boeufs mi-gras. 
Le marché a déjà suffisamment de | MOrue et de verdure. Dans un feuillet 
facteurs qui le dépriment et nous|spéci® (No 128—nouvelle série) qui 
prions les expéditeurs, dans leur pro- vient de sortir de l'imprimerie, on : 
pre intérêt, de ne pas sacrifier des|trouve des instructions complètes sur fini ... tes | 
boeufs à demi engraissés qui font|l'emploi des grains domestiques pour| Je ‘retâte” la bête ... je la repaipe 
baisser les prix.” Complétez l'engrais- [la nourriture des volailles. On peut se|- - . Pour un âne. ça, c'est un âne. 
sement de vos boeufs et obtenez le[Procurer ce bulletin gratuitement en | Aussi, je me décide, en tâchant tout 
meilleur prix que le marché peut!sadressant au Bureau des Publica-|de même de rattraper quelque chose. 
offrir. tion du Ministère à Ottawa. —Tu payeras bien le déjeuner . . ,? 
D ts —Non, pas le déjeuner . .. Mais le 
l A : : café, si tu veux . . .? | : 
Pour : détr uITE —Que t'es donc désagréable . .. 
—C'est que je le connais, mon 


| 


Pas un sou de moins . ..]Il yen a 
déjà trois qui sont dessus . sé 
—Trois, que tu dis . . .? 
—Trois, que je te dis. Et c’est pas 


- | is res sous forme d'huile de foie de 
_. Ces prix nous sont fournis par la 
| Woodiand Dairy Co. : 


ES, 
‘ GILLESPIE GRAIN CO. LTD. 
"2 Elévateurs locaux et 

#- £lévateur terminal à Fort William 
LE FARINE GLOBE 

- Département spécial pour prêts sur 
 : et vente de fonds publics 

: Bureau:édif McLeod(rez-de-chaussee) 
: Téléphone 23436 


NOVELTY MACHINE WORKS 


W. M. HOWE, prop. 


Soudure à l'acétylène. Réparation 
- d'autos, de phonographes, électros-at- 
mants, laveuses, coffres-forts, serrures, 
tout ouvrage d'ajustage. 


10013 101A ave. Tél. 24666, rés. 23043 


R. J. WELSH & CO 


8 magasins généraux 
10203 101 rue. TE. 22731—Etabli en 1908 
ATIONAL STORE 

10315 101e 14e 


Autre magasin à SAINT-PAUL 
Marchandises nouvelk:s et d'occasion 


commerce des bestiaux: “Les = 


Il n'y a pas d'avantage 
à conserver les oeufs 


la folle avoine 


“I n'y 2 pas d'avantage à conserver 
les oeufs dans l'espoir d'une hausse de 
prix”, déclarent les inspecteurs fédé- 
raux à Winnipeg. “La majorité des 
oeufs reçus sont de bonne qualité, 
mais on voit quelques oeufs conservés. 
Ces derniers sont toujours classés 
dans la deuxième catégorie, ce qui 
montre que c'est une erreur que de 
conserver des produits périssables 
dans l'espoir d'une hausse des prix.” 
Au moment où ce rapport a été reçu, 


| J'extrayais—ah! . .. que c'est dur. 
—de mon gousset un beau billet de 
mille. Et l'autre me donna l'âne; mais 
il garda la corde . . . une belle corde, 
[ma foi! . .. Le “rossard” . .. 

—Comment qu'il s'appelle, ton âne? 
que je lui dis en partant. 

‘—Polyphème . .. | 

—En voilà un, de nom! 

—Faut pas le changer ... C'est un. 
nom de la “haute”... un nom noble, 


Le régisseur W. A. Munro, de la 
Station expérimentale fédérale de 
Rosthern, Sask., fait remarquer que 
la folle avoine ne germe qu’au prin- 
temps et au commencement de l'été, 
dans des conditions favorables d’hu- 
midité, et il recommande de la dé- 
truire en la laissant germer puis en 
l'enfouissant au disque. I1 dit: “Dès 
que la récolte est enlevée, donnez un 
labour superficiel ou disquez à deux 


ji! 

Accessoires de pionniers les extras recevaient 5c par douzaine | reprises, et aussitôt que possible au Me ons-y pour Polyphème . .. 
meme | dé plus que les “seconds”. Le service printemps hersez, puis attentez que è Éd & - 
NE ai : Le cocher S'arrête un instant pour 
; | : SRE | fédéral de l'agriculture, recommande | dessus du sol.—Entre le milieu et la rallumer sa -pipe: » 

: aux cultivateurs de vendre leurs oeufs |fin de mai. Labourez à une profon- | 
{1 , Jackson Bros. ! 


—Mon cher M. le curé .. . aussi 
vrai que je suis là sur mon siège ... 
j'étais pas arrivé à la Guérinière avec 
mon âne que j'entends un grand éclat 
de rire ... "Tenez! ... comme le mien 
de tout à l'heure: “ah! ce vieux Poly- 
phème! ... C'est lui .. .? C'est bien 


dans le meilleur état possible, c’est-à- 
dire aussitôt que possible après la 
ponte, afin de profiter du classement | rages verts. Il n'y aura que très peu 
nfficiel. de folle avoine dans la récolte.” 


mem 
Revue Agricole Gratuite 


” Cuitivateurs 
nn memes 


deur de trois ou quatre pouces et se- 
mez de l'orge et de l’avoine pour four- 


Horloger, Bijoutier . 
9962 aveñue Jasper, Edmonton | 


| de la vente des oeufs, au = plantes de folle avoine lèvent au- 


Prix pour parties de cartes 

| Cadeaux pour mariages, et o- 
| 

! 

| 


casions spéciales. Nous avons un 
.bon assortiment de marchandi- 
ses pour vous permettre de 


choisir. 
| Montres et bijoux répares. 
Nous nettoyôns, teignons, 
pressons' et réparons 


Je me retourne . . . J'aperçois un des 
fils de Damour ... un copain à moi, 
qui examinait l'âne que j'avais atta- 
ché à l'arrière de ma voiture. 

—Tu -connais “Polyphème 7.30 

.—Si-je le connais! . . . J'ai joué avec ! 
lui quand j'étais gosse ...Ila même ! 
été réquisitionné pendant la guerre... 

—Mais quel âge que tu lui supposes? 

—Je ne suppose rien . . . Je suis 
‘sûr: Polyphème, il a trente-trois ans. 


Voulez-vous recevoir atiienens pendant un an 
LA REVUE DES ELEVEURS? 


Des milliers de cultivateurs de langue française &e tout. 
le Canada ont déjà profité de notre proposition. 
Voulez-vous être du nombre? : : 


Envoyez-nous votre nom et votre àdresse; ‘c'est tout 
ce que nous vous-demandons. ‘ 


+ L'agence ÉLITE enregistrée. 


‘49: avenue Marguerite-Bourgeois,. QUEBEC, Qué. ” 


ROBES UNIES DE DAMES | 
Nettoyées et pressées ….: 'SL.00 


tais”!Trente-trois ans! que je m'écrie, 
. -—Et bien tassés, : : 

 —On me.l'& vendu'‘pour “du neuf”| | 

Te, frappes pas! C'est des choses 

qui arrivent à. des gens très. bien . L ; 

de ci 

| 


Nous allons cherchér et 1ivrons 
-OUVRAGE GARANTI . | 
11217 ave Jasper, Tél. 23518 


 Épe tTRE 


ci. Y'interrompis ‘mon -cécher:. : 


Fa ttes 


lui... 5 | 
l' 
—Inutile de vous dire si je “ressau- |: 


: TÉMBPAMANES 
pe JL ce 


REMPORTE LES CHAMPIONNATS DU MONDE 


Les championnats internationaux de: 1932 iront à ces : 
cultivateurs qui savent que pour produire du grain d’expo- 
sition il est essentiel de prendre la semence la Plus propre 
et.du meilleur choix possible et d'apporter les plus grands 
soins à sa culture. ans doute ces principes s’app iquent 
à toute étendue cultivée, mais le meilleur moyen d'obtenir 
un échantillon d'exposition est de se Concentrer sur une 
petite parcelle, Préparée Je mieux possible, — avec plus 
de soins peut-être que lon ne pourrait donner à un 
grand champ — et ensemencée de la meilleure semence 
possible, une parcelle de ce genre fournira non seulement 
ure bonne semence de fondation pour Jes semailles du 
printemps prochain, mais aussi un échantillon qui rem- 
portera un prix à 


Conférence Exposition 
Mondiale Du Grain 


|! Bois de construction et bois de sciage 


Nous avons'un grand assortiment de matériaux de cons- 
truction y compris la chaux et le ciment. 


Châssis, portes et tous genres de travaux de bois faits à 
notre manufacture À voire ordre et à des prix raisonnables. 


W. H. CLARK & CO. LTD. 


10330 109e rue 


Edmonton, Alta. 


LS 


de 


e, 
eee Oiee que + mes um qu em em 2 


v À REGINA-25 JUILLET AU 6 AOÛT.I932 | À TOUS NO | 
a 5 Le Dur de cette grande Conférence-Exposition sat de cn . S AMIS, . 
: t , d' ; . 
à DE de eur industrie, de démontrer le eur ooder le progrès LES CANADIENS-FRAN CAIS 
$ canadiennes, ct de créer une nouvelle demande, dans tout. | EE 


l'univers, pour les produits canadiens, Pour réaliser ce 
programme, il faut que le Carrada tienne tête À tous les 
toncurrents et remporte les premiers prix. 


$200,000 offerts en prix, en argent comptant | 


$2,500 comme premier prix pour 50 livres ds blé: 

‘ 30 livres d’avoine ec 

$1,500 pour 40 livres d'orge: 50 ‘livres de seigle 
800 pour dix épis de blé d’Inde 

300 pour 30 livres de pois; 30 livres de ln; Ê 

. 20 livres de trèfle, | k 

Tous les comités provinciaux ont préparé des renseignie- 

 -ments spéciaux pour ceux qui se Proposent d'exposer, 

S'adresser aux soins du Ministère : de l'Agriculture: 

ALBERTA, E. L. Gray, Edmonton; COLOMBIE BRI- 

TANNIQUE, C. Tice, Victoria ; MANITOBA, N. C. 

MacKay, Winmpeg; NOUVEAU-BRUNSWICR, O. C. 

Hicks, Fredericton : NOUVELLE-ECOSSE, W. V. 

Longley, Truro: ONTARIO, J. A. Carroll, Toronto: 

ILE DU PRINCE-EDOUARD, JT. W. Boulter, Char- 

lottetown: QUEBEC, Paul Méthot, Québec; SASKA TL. 

CHEWAN, S. H. Vigor, Régina, “. 


Le Secrétaire de la Conférence-Exposition mondiale du [li l 


Nous vous invitons àvisiter notre magasin. 
Venez admirer nos meilleures valeurs du prin- 
temps jamais offertes.  ” 


Ü ||. ALLARD & GAUCHER 
: REGENT TAILORS $26, Un seul prix 


| Succursales d’un océan à l’autre 
Î 10022 avenue Jasper (voisins 


L'Omenest mt anna danent Les mer retL VIP ee PRIE 


grain, Imperial Bank Chambers, Régina, enverra À tous 
ceux. qui lui en feront Ia demande, ‘les règlements qui 
‘Rouvernent les entrées d'exposition et tous les aütres 
renseignements, : .: F 


Président, Comité National 


Soudeurs à l’oxy-acétylène : 
| d . 
ASSURANCE D'UNE ATTENTON PARTICULIERE 


Outllés pour tout ouvrage 
k 


* HON. ROBERT WEIR 
rot de l'Agriculture du Canada 
rés., 


Comité exécutif et des finances 
HON. W. C. BUCKLE 

Ministre‘ de l'Agriculture de la 
Saskatchewan 


[Ingénieurs, Machinistes, Fondeurs; Forgerons LR 


F 


-GAINERS PURE LARD” 


‘VENDUE EN : 


| à D: : ‘ Chaudières ouvertes 
re LŸ . ‘  Rend: votre pâtisserie 
e AË in. :, légère et .appétissante 
eme TL L es 5 
MT AT AU V 


| 80e "Ave. ‘et 96 rue 


x GAINERS LIMITED 


:  Edmônton-Sud : 


 


ÊLe 


É courrier m'apportait. ces, jou 
Diers une lettre de faire-part . 


F encore. ; | 
hvitation respectueuse, y lisait- 


rée par S. E. Mgr J.-H. Pru- 
kome, en l’église de l’Immaculée- 
Feption de Saskatoon, le 4 avril 
et à ma première grand’messe, 
rée le lendemain le 5 avril, en 
sc du Saint-Sacrement de Duck 
. Emile Touchet” : 
Mia lecture de ces quelques lignes, 
hpersonnelles pourtant, je sentis 
mpressions osciller entre l'éton- 
t et la joie. : 
promotion de M. Touchet aux 
majeurs datait d'hier, me sem- 
Lil. ct déjà l'oeuvre allait se pa- 
ever. Et quelle oeuvre! Dans 
ques jours, M. Touchet—l’Emile 
belles années aux environs de 
revêtirait la sublime personna- 
du prêtre catholique. 

tte transformation ést tellement 
Étérieuse et touche si évidemment 
ivin, que l'annonce d'une ordina- 
B saccrdotale nous frappe toujours. 
l'étonnement le cède bien vite à 
Moic. Ce fut notre cas l’autre jour. 
e pour le nouvel élu, à laquelle 
ses amis s'associent intimement, 
Mila plus intense qui soit, appuyée 
lle sacrifice, le devoir accompli, 
Bel du Maitre entendu et suivi. 

bie pour les bons parents du nou- 
5 prêtre, M. Je docteur Touchet 
me Touchet, de Duck Lake, Sas- 
mewan, pour qui se réalisera en 


ve caressé sans doute depuis de 
reuses années. = 
e pour là paroisse de Duck Lake 
bir donné à: Dieu un de ses en- 
É, ct pour le diocèse de Prince- 
t d'accueillir un nouvel ouvrier 
la moisson, L 


pour notre Collège d'Edmonton 
ter à la liste de ses prêtres celui 
sorges-Emile Touchet. 

pour notre Association des 
as et pour tous les nombreux 
de M. Touchet à® Edmonton. 
Mpouvons nous réjouir de son 
ur, car Emile est bien l’un des 
À part ses Eléments latins, 
ans Sa paroisse sous la direction 
gretté Père Adam, Emile a fait 
udes ‘classiques complètes au 
e des Jésuites d’Edmonton, où 


humeur perpétuelle, son sens 
voir lui gagnèrent des amitiés 
euses et fidèles. Homme de con- 


rs années questeur. Les An- 
d'alors se souviendront de lui, | 


her à ses clients! 

à sortie du collège, une mauvaise | 
faillit lui jouer de vilains tours. ! 
Moctit à petit, il écarta ces em- 
, refit sa santé, et samedi pro- 
touchera au terme de ses dé- 
R prétrise. Tous les Anciens s’u- 
pour lui souhaiter Bonheur, | 
Sainteté, gage d'un apostolat 


ne rien dire de plusieurs auxi- 
qui ont fait des études au 
tout en enseignant, M. Tou- 
era le cinquième prêtre ancien 
être ordonné dans le clergé 
. Nous avons dans le diocèse 
mton notre populaire abbé 
Ketchen, curé de l’'Immaculée 
tion; au diocèse de Prince- 
appartiennent, MM. les abbés 


. 
CD Que < +-Gun-à DC GERS + 0,0 


À MANNING. 
mber Co. Ltd. | 


vous pouvez acheter 
bon armché du 


Bon bois de | 
NSTRUCTION : Î 
Éhassis, bardeau | 
Plaster Board” . | 


outes sortes de ma- 
ux de construction : 


de‘Ave! Tél. 32051 : 


0-01) Cum 3-6: 


A 


Tou 


s Anüiens du Collès 
rs Boucher, me 


«|labbé Jea 
Mce pour un mariage, une nais- 


ou un baptême?’ La missive me 
jt en réserve une surprise plus 


mon ordination sacerdotale, 


journée du samedi saint 1931, 


anières distinguées, sa belle et: 


du R. P. Dubé, il fut pendant 


S NN . 
CLAELETER CECECEETTTECETEEEEEL LEONE TTELLLUELLLLLETL LEE 


tous nos clients . . * 


Joyeuses 


onton Auto Spring Works 
pes à 
: pour autes 


È @ Les FR RS ELA ne s 
0-60 0-00 eu 0eme 0 me 


e des Jésuites - 
en ù i 


puis son ordination a 
Saint- 


sur eux. Il est permis d'attendre beau- 
coup de leur générosité. 


Enfin, Parmi nos Anciens devenus 


religieux, un seu] jus 


qu’à date a reçu 
les Ordres, 


le, R. P. Basil Osadec, r'é- 


demptoriste, Ce sera bientôt le tour 


du R. P. Robert (Adrien Gibeau), 
trappiste, du R. P. Marie-Arthur 


(Normand. Robert), dominicain, et du |: 


R. P. Pineau, jésuite. 


Tel est le bilan sacerdotal de notre 
jeune Association des Anciens. 
‘Nous aurons le plaisir d'avoir un 
représentant aux cérémonies .d'ordi- 
nation de M. Touchet, dans la per- 
sonné de M. Uldège Patenaude, qui 
transmettra au nouvel élu les féli- 
Citations sincères des Anciens. 

J.-d'A. R., SJ. 

Collège des Jésuites 

‘Mardi après-midi, les membres de 
l'Académie française se rendent au 
Parlement et assistent aux délibéra- 
tions de nos législateurs. On nous dit 
que c’est en vue d'un grand débat 
‘parlementaire! 


se: + 


i 


Le lendemain soir, à l'occasion de 
là fête de l’'Annonciation de la sainte 
Vierge, soirée familiale vive, entrai- 
|nante, joyeuse. Edmond Saint-Arnaud 
à l'honneur de l'ouvrir par un mor- 
ceau de piano. Sur la dernière note 
| donnée par l'artiste, le rideau se lève: 
l'assistance applaudit frénétiquement. 
1Mais oui, c’est bien l'ami Eugène 
Lauzon! Il nous déclame: “Les visites 
au docteur”. Il a une théorie singu- 
lière, notre Eugène, sur le paiement 


‘ides dettes. Jugez plutôt. Pendant une 


maladie qui a failli l'emporter, le doc- 
teur, nous raconte-t-il, lui a fait huit 
; visites. Il s'agit maintenant de solder 
iles appointements de son sauveur. 
iNotre type ingénieux se propose de 
rendre au médecin ses huit visites, à 
raison d’une par semaine! L'histoire 
ine dit pas si l'union des médecins a 
iratifié le système! 

| Louis Bérubé, très imposant dans 
sa toge, se fait “l'avocat des écoliers”. 
En plaide en'’faveur de quatre inno- 
cents qu'il fait acquitter, grâce à une 
éloquence et une dialectique peu ba- 
nales. Que n'avons-nous un pareil 
avocat à la préfecture pour plaider 
note cause et nos causes!'Il pourrait 


uant, avec bonbons et crème à! parfois noûs rendre de fiers services! 
e. Son bon sourire et:ses chari-|Louis Bérubé était appuyé dans son 
taquineries, sans qu'il en coûtât plaidoyer par huit choristes: 


Léo 
Baribeau, Emile Brière, Rupert Le- 
blond, Emile Madore, Jean Martel, 
Marcel Ménard, Roland Pelletier, 
Edmond St-Arnaud. : 

: “Phil's Complaint” nous est décla- 
mé par Spencer Black. Il nous racon- 
te la complainte amère d'un pauvre 
mioche, “the middle boy”, arrivé dans 
la famille après le grand frère privi- 
légié et avant le benjamin gâté! 

Le choeur des élèves figurait aussi 
au programme. “L'enfant dormira 
bientôt”, harmonisé par Renard, fut 
particulièrement apprécié. C'était 
berceur comme la ballade d’une ma- 
man qui endort son petiot. 

Une charade mimée jeta les cer- 
veaux en ébullition. Un gros point 
d'interrogation était inscrit sur tous 
les visages, pendant que les méninges 
travaillaient. ferme. Oh! Thèmes la- 


tins et versions grecques! Quand ex-\ 


citerez-vous pareil intérêt! Léo Gi- 
roux fut (un peu par procuration, pa- 
rait-il!) l'heureux gagnant. 

“La comédie de René Bastien “Ba- 
louf écoute aux portes” fut le plat 
sucré de Ja soirée. Balouf, garçon de 
bureau pas trop intelligent, écoute la 
conversation pacifique de deux paisi- 
bles employés; . il mêle tout, conclut 
à une guerre entre la France et l’Al- 
lemagne, lance ce formidable canard, 
qui parvient aux journaüx et s'impri- 
me.... excitation, ahurissement, dé- 
mentis, coups de téléphone, fureur du 
chef de bureau, et de la part de l'as- 
sistance . .. des: rires, des rires, des 
rires!!! Des félicitations sont dues 
aux. acteurs. pour l'entrain endiablé 
qu’ils ont su. donner à cette représen- 
tation difficile: André Déchène (Ba- 


(Fo 


ee 


é 


Pâques 


F: 


CLCUU ETEECET CUT ECETET EL 


Coursol et Touchet: M. 
n Frédéric, s’est rallié de- 
Uux Messieurs de 
Sulpice: il prend actuellement 
son Doctorat ès Lettres à la Sorbonne. 

Nous n’avons actuellement qu'un 
seul séminariste Parmi nos Anciens, 
mais au moment. où j'écris ces’ lignes, 
douze de/nos Jeunes gens, philosophes 
et rhétoriciens, Cherchent dans la 50- 
litude d'une retraite fermée, à con- 
naître les desseins de la Providence 


louf), . Velmore ‘Robert, Gérard Ger- 
main, Joseph Villeneuve, Michel de 
FEcochère, Eugène Lauzon, 

Un léger goûter groupe au réfec- 
toire ceux qui ‘avaient contribué au 
succès de cette séance. 


L1 L] 
Jeudi après-midi, rencontre avec les 
élèves du. Collège Séraphique à l’Are- 
na de l'Université. Dans l'ensemble, 
le jeu est rapide et brillant, Nous 
gagnons ‘la joute par quatre points 
corëre trois. De notre côté, les points 
furent enregistrés par Behiels,. Pur- 
cell, Hudson Delisle, et un autre par 
Purcell assisté de Behiels. Fr: 
Irénée DESROCHERS, 
Belles-Lettres. 


Le Cercle français 
er de l’Université 


Deux comédies jouées par les pro- 
fesseurs et les élèves de français 
sont vivement appréciées par un 
public nombreux ct distingué. 


Le Cercle français de l'Université 
a continué cette année la tradition de 
donnér à ses membres et au public 
une soirée littéraire et musicale qui 
est toujours un régal pour la clusse 
cultivée si nombreuse à Edmonton. 

La salle des fêtes de l’Université, 
joliment décorée, formait un cadre 
très approprié à une assistance nom- 
breuse, ou sur les sombres costumes 
des hommes et de quelques membres 
du clergé, les couleurs plus claires des 
robes féminines jetaient une note de 
gaité et de très bon goût. | 

“Le Poulailler”, de Antoine de 
Farges, très fine comédie moderne a 
été joué par les étudiantes avec une 
aisance et une bonne diction, qui té- 
moignent de lexcellent et conscien- 
cieux travail des professeurs et des 
élèves. Miss Dorothy Hawley person- 
nifiait le type de l'institutrice avec un 
naturel qui lui a mérité les applaudis- 
sements unanimes. Miss Jean Greig 
était une charmante maitresse de 
maison. Miss D. F. Brown, dans le 
rôle de fiancée était aimable et gra- 
Icieuse sans affectation et l'assistance 
jenviait le sort du brillant capitaine, 
Geln Shortcliff, son fiancé, un peu 
jeune pour le rôle, peut-être, et beau- 
ccup plus galant homme que militaire 
malgré le costume. Par contre, G. 
St-Germain, l'ordonnance, était tout 
à fait “poilu” et la scène avec la 
bonne, Miss Helen Guelly, était bien 
“nature”. Miss D. Riley, Miss Allison 
Grant et Miss Sylvia Evans, dans 
leurs rôles respectifs, d'amies et de 
jeunes veuves, semblaient tout à fait 
persuñdées des travers de ces mes- 
sieurs et bien amusantes. 

La deuxième pièce, délicieuse comé- 
l die de Musset: “Un caprice”, a rem- 
porté tous les suffrages. Décors, mise 
"en scène, atmosphère, costumes, tout 
|décèlait le goût sûr et la connaissan- 
ice parfaite, jusque dans les détails, 
des organisateurs de la soirée. M. et 
Mme Allard, Mme Sonet et M. de 
Savoye qui remplissaient les rôles, se 
soht acquittés de leur tâche avec ta- 
lent. L'assistance ne leur a point mé- 
pagé les applaudissements. La presse 
anglaise s’est montrée particulière- 


| 


ment favorable dans ses commentai- 
res, sur la belle diction et l’aisance du 
jeu des acteurs et actrices. M. H. 
Allard personnifiait avec distinction 
le gentilhomme de 1845, M. de Savoye 
fut inimitable en domestique ën habit 
et perruque. Mme Allard dans le rôle 
de Mme de Lery, était ravissante. 
Elle portait une robe vieux rose du 
règne de Louis Philippe qu'elle’ avait 
apportée de Paris Mme Sonet était 
délicieuse avec une perruque blonde 
qui seyait très bien à sa robe vert 
pâle, garnie de dentelles. Des gerbes 
de fleurs ont été offertes à ces dames 
auxquelles la salle à fait une ovation. 
. Dans les entr'actes, Miss Starr a 
donné un solo de piano et Mlle B. 
Mercier, très en voix, a chdhté avec 
te talent qu’on lui connaît, 

Après la soirée, des rafraichisse- 
ments ont été servis aux acteurs et 
aux actrices par Mmes Harvey, W. À. 
Kerr, Mile Egbert et les membres du 
Cercle français. M. Hector Allard, 
président du Cercle français a° été 
vivement félicité pour le succès de la: 
soirée à laquelle il a consacré beau- 
coup de temps et de dévouement. A la 
demande de plusieurs personnes des 
extraits du “Caprice” seront répétés 
au radio dans quelques jours. Nous 
espérons avoir le plaisir d’applaudir 
de nouveau M. et Mme Allard ainsi 
que Mme Sonet et M. de Savoye: 
LE nes ‘ EP. J.. 


Brosseau-Duvernay 

Dimanche, 23 maïs, après la messe, 
a eu lieu à l'église une assemblée 
pour élire les officiers du cercle local 
de l'A.C.F.A. M. J. B..Vincent fut de 
nouveau choisi comme président; M. 
‘Zéphyr St-Hilaire, vice-président; et 
le:R. P. St-Arnault fut.élu secrétaire. 
-Comme nous.attendons au printemps 
plusieurs . familles canadiennes qui 
doivent venir s'établir autour de nous, 
il'est très probable que le cercle de 
Brosseau-Duvernay. augmentera en 
nombre. vi 

- Depuis quelques temps, notre curé 
dessert deux paroisses en. plus dela 
mission Beauvallon de sorte que nous 
avons ‘la messe un dimanche très à 
onne heure et:le dimanche suivant 
très tard puisqu'il y à 15 milles entre 
les deux églises -de Brosseau et de 
Lafond. ee | | de 

Les cultivateurs commencent à faire 
des préparatifs pour les. prochaines 
semences. ‘ Il est très, probable que 
dans une dizaine de “jours, tout sera 
en marche. Fr … 
.M. W. Rhéaume qui a été passer 
une: partie de l’hiver/ à Vancouver 
nous est revenu. - Me Ne RU 
: M: Pierre. Gauthier, instituteur. de 
Duverney, est malade ces temps 


em 


; « 


par leur -bosition précher: le respect 
du français, se fassent les agents de 
l’anglicisation, voilà ce qui est curieux, 


qu'il y a fort à faire sur ce point. 
J'entrais il y a quelque temps chez 


[histoires de meurtres et stupidités di- 


[revues en:frâançais, il s’en imprime à 


_ St-Edmond de Calder 


Nous venons de terminer une ma-] 


gnifique retraite prêchée par le R. P. 
Béliveau, S.J., recteur du collège des 
Jésuites, assisté par le R. P. F. X. 
Hamel, S.J. En même temps, le R. P. 
P. J. L. McGuire, C.SS.R,, donnait de 
très belles instructions aux paroissiens 
de langue anglaise. 

Dimanche à 3 h. avait’lieu la céré- 
monie de clôture pour les deux grou- 
pes" réunis dans une même ferveur. 
Calder est essentiellement une parois- 
se bilingue qui promet de devenir 
vraiment catholique au sens strict. A 
la grand'messe, Mlle Bérangère Mer- 
cier nous procurait le rare privilège 
d’un ravissant solo; elle était accom- 
pagnée par notre dévouée organiste, 
Mlle Germaine Girouard. Une autre 
grande visite qui nous a lancés dans 
le ravissement & été celle que S. E. 
Mgr l'Archevêque a daigné nous faire 


… LA SURVIVANCE 


“Chauvin 


Les jeunes gens, assistés du R. PF. 
Huet, ont donné leur partie de cartes 
au profit de l’église, le 29 mars. 

Malgré les chemins impassables une 
foule nombreuse y assistait. 

Le programme musical fut très bien 
goûté car nos chanteurs et musiciens 
font des progrès rapides dans leur 
art respectif, 

Les veillées de bridge se multiplient 
rapidement ici et tentent de supplan- 
ter le “cinq cents” conventionnel. 

Est en visite chez M. Jos. Coulombe 
M. Edgar Bélanger et sa famille. 

Cela fait plaisir de voir que le coeur 
de nos Canadiens partis d'ici reste 
toujours attaché à leur vieille place. 

—Corr. 


rene 
temps par Mme Stuart-Foran et à 
laquelle tous nos meilleurs amis sont 


la semaine dernière en visitant les|Particulièrement invités et même at- 
classes de notre école. Son Excellen-|tendus. Le stationnement des auto- 


ce a fait le catéchisme, comme Elle 


mobiles est gratuit et le reste en pro- 


seule sait le faire, tant en français |Portion. 


qu'en anglais, laissant”avec sa béné- 
diction un souvenir très profond. 

- ‘Dimanche prochain, soir de Pâques, 
grande soirée préparée depuis Iong- 


ae le ne na nn ne nf nd 


& 7 

# Lettres de nos lecteurs 
Æ De te 

La Nous publions sous cette rubrique les lettres 
LS d'intérêt général que l’on nous adresse. 

LR communication doit être accompagn 

+ de l’adresse de l’envoyeur. 

+ 


À propos de M Anderson |?ls. On m'objectera peut-être qu'ils 
\ 


Donnelly, 23”mars 1931 
Monsieur le rédacteur, 

Les journaux nous apprennent que 
l'honorable (?) J. T. M. Anderson, 
premier ministre de la Saskatchewan, 
vient de supprimer l'enseignement du 
français en première année aux élè- 
ves de langue française. 

Cette absurdité nouvelle complète 
bien Iles absurdités passées dont le 
gouvernement de ce monsieur s'est 
rendu célèbre depuis son arrivée au 
pouvoir: suppression du costume re- 
ligieux chcz le personnel enseignant, . 
suppression de crucifix ou d'emblèmes 
religieux dans les classes, obligation 


pour les commissaires d'écoles bilin- | 


gues de tenir leurs délibérations en 
anglais, suppression des congés les 
jours de fête religieuse, et suppres- 
sion de la demi-heure de catéchisme. 

On pouvait bien s'attendre que ce 


gouvernement, élu en faisant appel | PIée qu Ge - sus HRISIFSsAntes do 
aux préjugés et au fanatisme, s'ap | conforta l'auditoire sur l'avenir de la 
à ë ê “1 = =: : S 

k : : | an coopérative. M. Normandeau 
pliquerait, une fois rendu au pouvoir, | 872 a ns à He étevth- à 
à faire lois ses élucubradations élec- | $ EXPTIMA SR IFANÇAIS Ét, ÉÉVertUe à 


torales. N'empêche que son geste nous 
étonne et nous renverse. En un temps 
où plus que jamais nous avons besoin 
d'unité nationale, où la plupart des 
hommes publics de langue anglaise à 
quelques partis politiques qu'ils ap- 
partiennent, reconnaissent hautement 
la valeur de l'élément français com- 
me contrepoids aux idées de sécession, 
d'annexion et de.désorganisation so- 
ciale, la nécessité de la ‘langue fran- 
çaise, même chez les élèves de langue 
anglaise, et enfin l'oeuvre importan- 
te accomplie dans tous les coins ‘et 
recoins de notre Canada par nos'dé- 
couvreurs et nos missionnaires, le 
premier ministre de la province voi- 
sine se montre d’une ignorance aussi 
bête qu'imprévoyante. ; 

Son attitude contraste avec celle de 
nos hommes publics albertairis. Les 
discours de MM. Brownlee, Wallace, 
Douglas et autres, au dernier congrès 
de lA.C.F.A. la contribution de M. 
Stewart aux concours de français, la 
causerie de M. Gibbs à la radio, et 
la sympathie manifeste envers notre 
minorité de. M. Bury, révèlent ici un 
état d’esprit bien différent de celui 
qui prévaut en Saskatchewan. Avec 
de l'union dans nos rangs et de la 
logique dans nos actes, nous pouvons 
espérer en l'avenir. 

Si les agissements de M. Anderson, 
comme d'ailleurs celle de ses précur- 
seurs en sectanisme les messieurs 
Norris et Greenway sont étranges, il 
est quelque chose à mon sens de plus 
inexplicable: c'est le manque de res- 
pect dont trop des, nôtres se rendent 
coupables envers la langue française. 
Combien de nos compatriotes, petits 
industriels, marchands, hommes d'af- 
faires opèrent sous une raison sociale. 
anglaise, apposent à la porte de leurs 
établissements des ehseignes et ins- 
criptions où né figurent pas un mot 
de français, rédigent à leurs clients 
de langue française des lettres et 
factures anglaises.Nos jeunes se grou- 
pent-ils dans un but sportif, vite ils 
donnent à leur club un nom anglais: 
ils croiraient déchoir en ‘faisant le 
contraire. Que dire maintenant : de 
tous ces mots anglais dont plusieurs 
Canadiens-français émaillent leurs 
conversations? de la part de quelqu'un 
connaissant peu sa langue ‘c'est ex-' 
cusable, mais que des gens connais- 
sant bien cette langue et censés de 


Et nos lecteurs, donc. I1 me semble 


un dépositaire de: journaux et -livrés 
dans un centre, moitié de- lañgue 
française, moitié de langue anglaise. 
Il y avait là des journaux. anglais et 
des revues américaines: histoires de 
“cow-boys”,: histoires de détectifs, 


verses, mais de lectures françaises, 
point. Pourtant, des journaux et des 


un endroit où à un autre. Des revues 
comme: la ‘“Revue Nationale”, le! 
“Canada français”, le “Revue trimes- 


; 


Baptême—Edmond Emile Brière, 
fils de Laurent et d'Alice Leguerrier, 
né à Calder le 27 mars. Parrain et 
marraine, M. et Mme Edmond Leclair. 


fe ef nf an ra ve nn nf af fa of on nn va en vd e%n 22° 


% 
# 
PA 


Toute 
ée du nom et 


ce a de ee 


ine sont pas demandés par le public. 
Alors il s'agit de créer cette demande. 
Il:y aurait là une belle tâche à en- 
treprendre, pour nos cerclés; et çà 
nous aidera à parer, si jamais il se 
présente, au danger qui menace ac- 
tuellement nos frères de Saskatche- 
wan. E. KR. 


Le Cartel 
St-Paul, 21 mars 1931. 


Monsieur le rédacteur, 


Nous avons eu à St-Paul, 
mars, une réunion-causerie convoquée 
par MM. Watson et Normandeau, 
présidée par M. Victor Tessier pour 
renseigner le public sur la position 
et la conduite du Cartel dans les 


| circonstances passées et traiter en | 
même temps plusieurs sujhts con- jefficace qu'étant exercé par les gou- 


ue 4 0-0 mm 014 4 


cernant la crise du blé. Cette assem- 


| 


réfuter les critiques et calomnies lan- 
cées contre le cartel en différentes 


circonstances. C'est avec véhémence ; 


qu'il protesta contre les dénigreurs | 
de cette vaste organisation lesquels, | 
dans leur inconscience ou méchanceté 
poussent l'audace jusqu'à attribuer au 
pool l’avilissement des prix du mar- 
ché. Mais l’indignation de notre cons 
férencier formulée en termes persua- | 
sifs avec preuves à l'appui, n'eut pas 
de peine à convaincre l'assistance de 
la fausseté de ces médisances. Il 
prouva la nécessité de la coopération, 
les bienfaits que peuvent en tirer tou- 
tes les classes de la société. I1 dé- 
montra que les fermiers n’apparte- j 


nant pas à l'association du cartel a-| 


vaient profité des sacrifices de ceux 
qui l'ont constitué. Nous savons aussi 
à ce sujet qu’un mouvement de cartel 
obligatoire est fortement accentué en 
Saskatchewan qui se développeïa pro- 
bablement en général dans les trois 
provinces à blé pour former un bloc 
plus solide. Il nous aïffirma qu’en Al- 
berta le cartel gagnait chaque jour 
du terrain et que 2,000 nouveaux 
membres s'’enregistrèrent cette an- 
née. I1 conseilla la loyauté envers le 
pool, le respect à sa signature. Il de- 
manda de ne pas cônsidérer le con- 
trat come un chiffon de papier. 
Æn nous parlant des causes de la 
dépression des prix, il dit qu’elle était 
due à la surproduction des cinq prin- 
cipales puissances exportatrices de 


PATRONNEZ NOS 


| 
| 
| 


grain, pouvant, si elles voulaient s’en- 


tendre entre elles, limiter proportion- 
nellement la production. 

M. Normandeau conclut en disant 
qu'au moyen d'une réduction appro- 
ximative de 18 p.c. des emblavures de 
ces cinq puissances le problème de 
surproduction se trouverait résolu. 

M. Normandeau précisa que ce. n'é- 


tait qu'une théorie et qu’il se deman- | 


dait si elle pourrait se mettre en pra- 
tique, ce dont je suis fort convaincu. 

A cet énoncé qui concordait si bien 
à mes vues personnelles, je me sentis 
transporté d'enthousiasme et dans un 
moment d'exaltation je ne puis m’em- 
pêcher d'interrompre l'orateur pour 
l'approuver et me saisissant de sa 
thèse je la développai à mon tour 
Suivant mes convictions. 


Puisque la surproduction est la 
cause de la déchéance des prix, nous 
devons travailler pour réduire la pro- 
duction. Il se récolte du blé un peu 
partout sur le globe, mais les cinq 
principales puissances exportatrices 
peuvent par une entente contrôler le 
marché d'exportation et vendre leur 
grain aux acheteurs meilleur marché 
qu'ils ne peuvent le produire eux- 
mêmes. Faute d'accord, ces puissances 
sont aujourd'hui victimes de leurs 
“insolidarité” au point que nous ven- 
dons le blé à peine 0.25 le minot tan- 
dis que ce même minot de blé rap- 
porte $1.65 (Un dollar et 65 cents de 
droit d'entrée pour être vendu en 
Allemagne et 85 cents pour être ven- 
du en France). 


Devant la monstruosité de cet illo- 
gisme je reste stupéfait de la tolé- 
rance des peuples qui en sont victi- 
mes, je me demande jusqu'où l'indo- 
lence peut engourdir un être ‘sans 
qu'il cherche à réagir contre le sort 
qui l'accable. 

Fermiers, il y a des limites dans 
tout, vous devez sortir de votre apa- 
ithie pour secouer le joug qui vous 
l'oppresse, souvenez-vous du proverbe: 
Aide-toi, le ciel t'aidera. Vous avez à 
lvotre disposition un moyen pacifique 
pour améliorer votre situation, c'est la 
coopération en bloc que personne n'a 
le droit de vous contester. Vous avez 
le devoir de vous protéger contre les 
injustes fluctuations du marché con- 
trôlées par quelques individus qui par 


le 17ljeurs stratagèmes en font varier les 


cours comme une girouette. Souvenez- 
vous que l’union fait la force et que le 


{problème ne peut être résolu que par 
- . . 
[la limitation de la production suivant 


les besoins de la consommation, ce qui 
exigera un contrôle qui ne pourra être 


vernements. Le Canada seul ne peut 
résoudre le problème mais allié aux 
quatre autres puissances intéressées 
et souffrant des mêmes maux le pro- 
jet devient des plus réalisables. Soyez 
convaincus que ce n’est que par le 
contrôle sur la_production que vous 
chtiendrez justice et que vous ne 
pourrez l'établir que par ia coopéra- 
tion. : 
;: Auguste DORIZON. 


PDLE NAME'S 
EMERGENCY . ... 


WÊRE ALWAYS ON THE 
Jo8 You SEE . . 


Les clients satisfaits apposent 
lcur O.K. sur notre ouvrase et 
sur la facture que nous leur cen- 
voyons. Nous sommes des experts 
dans notre spécialité et vous 
pouvez. être assurés qu'ici vous 
obtiendrez le meilleur <crvice. 

Ce que vous obtenez, est votre 
satisfaction, non ce que vous 


. dépensez. 


SOUTE. SIDE 


Sheet Metal Works 
10142 82e avenue 
Bur. 32048 - ‘Téls. - Rés. 31154 
Mr. LATCH, gérant 


NCEURS 


MAUX DE'REINS 
MAUX DE TETE : 
À EPUISEMENT 


= 


ns 


Traitément: de 812 à 
Rien de meilleur marché .. 


ST 


4. aa 
Crème glacée 
66 et 
“Velvet 

| ‘est. riche en crème — 
essences de première 
Tout le monde aim 


E.C.D. 

"Soirée. 

. Gâteaux - Bûc 
LE FD 
. : . Essence plus exq1 


sf Piiules MORO 
Pour les HOMMES 


MAUVAISE DIGESTION À 


5 CENTS par jo 


; vous devriez en servir à votre 


- Bûches - Briques 


ANNO 


RHUMATISME 
MANQUE D'APPETIT 


A: 


ur... suivant l’âge. 
. rien de plus-efficace … . 


sucre — en fruits et 
qualité. | 
e la crème glacée : 


LES" 
ise — Goût plus … 
eug _ 


SE 


. à Côté du Théâtre Capitol. Tél. 243 


PAGE 7 


Téléphone 26234 
G. STREETER’S 
AUTO SERVICE GARAGE 
Gordon STREETER, prop. 


DECORATEURS 


ALBERTA DECORATORS 
J. et H. Thwaites. Peinture, : Décora- 


te Sen — di tion, Papier tenture. . Tél. .22778 
raïsonnables—Tout ouvrage garan ; e 
10109 106e rue (Un peu au nord de 10820 97e rue Edmonton, Alta 


Jasper Home Grocery) Edmonton 


DENTISTES 


Dr. G. J. HOPE 
DENTISTE : 
Tél. 25285, 208 Edif. McLeod Edmonton 
PS 


ELECTRICIENS 


FRED. DAVIES, 
pour tous les ouvra: 
nadiens-français, 
10130 101e rue. E 


électricien expert” 
ges électriques. Ca- 
demandez mes prix, 
dmonton. Tél. 24454 


FERRONNERIE 


SON HARDWARE ‘Co., Ltd 
9802 102 ave. Vis-à-vis Hôtel de Ville 

One gross Crescent and Stillson 
wrenches. — Prix de gros. — Venez ici. 


GRAINS 


EDMONTON — ALBERTA 
Angle ave. Jasper et 98e rue 
Ascenseur.—100 chambres avec ou 
Sans salles de bains 


.: $1.00 par jour et plus 
—TARIFS SPECIAUX AU MOIS— 


“ON PARLE FRANCAIS" Tout ce qu 
RATE, |Shamrock 


La marque ‘Pioneer’ 
Un nouveau et délicieux 


BEURRE D'ARACHIDES 


FAIT A EDMONTON 
Absolument pur 


‘1 faut pour l’aviculteur 
Mash Mixture”. 100 Ibs. 
ont 600 lbs. de nourriture $5.00 
ALBERTA SEED & POULTRY 
10130 99e rue Tél. 2176] 


INSTRUMENTS ARATOIRES 


Ed. KLAPSTEIN, agent: International 
Harvester Co.of Canada Ltd. Batteu- 
ses, tracteurs, etc. Agt. Chrysler. Vis- 


Un vrai régal pour les enfants à-vis C.PR. 8113 102e rue. Tél. 31432 
Trois grandeurs de pots “ŒEù 
12 onces, 214 Ibs et 5 Ibs MACHINERIES 

Pioneer Manufacturing Co. GORMAN'S LTD. 10238 104 rue, Edm. 


9547 108e ave. Tél. 22511 RUES Moteurs. Baouilloires, acces- 
soires de machineries. : 
ACECETELEALTECTEE CETTE CECILE EL ITITT service assuré. — Des eee 


AGENTS 
= 
$. À. G. BARNES, Etabli en 1906| SINGER SEWING MACHINE CO. 
Assurances: vie, feu, maladie, autos,etc.|10458 Ave. Jasper Tél. 21307 

Placements. Aviseur financier. Edmonton, Alberta 
Tél. 32514 . 10120 100A rue, Edmonton : 
“MACHINE SHOPS” 


MACHINES A COUDRE 


ARCHITECTES 
me nan ne mme ee 0 


EDWARD UNDERWOOD, Frais. |Th. Coutts, gérant. Canadiens-français 
Rérsteree Architect venez me voir. 10569 95e rue. Tél. 25723 
—————— —_—_— 

21 - 23 10053 Ave. Jasper, Phone 25521 |The LIBERTY Machine Works, Ltd 
TT ——————— | Machinistes experts. Poliss: t : 
AVOCATS-NOTAIRES : te 


lindres. Soudure. Refaisons moteurs, 
| autos, tracteurs, Outillage moderne de 


G. H. VAN ALLEN, LLB, KC. garage. Tél 22048, 10247 103e rue 

Avocat-notaire en 
Ch. 24 Edifice Banque de Montréal. 
Tél. 22828 Edmonton, Alta. 


COUTTS MACHINERY CO. LTD. 


MARCHANDS DE SEMENCES 


—— ——_—__— — 
Représentants de la R.O.P. pour la 
vente des poussins provenant de pon-. 
deuses enregistrées. — Incubateurs et 
éleveuses “Buckeye”. 

CAPITAL SEED&POULTRY SUPPLY 
10189 99e rue, Edmonton. Tél, 21349 


- MEDECINS 


CORMACK & BASARAB 

‘  Avocats-Notaires, etc. 

John Cormack,K.C. J.E. Basarab,LL.EB 

| 10004 ave Jasper, 39 Edif. GCariépy 
Tél. 21642 Edmonton 


JAMIESON & JAMIESON 
Avocats, Solliciteurs 
Frederick C. Jamieson, CR. 


A 
Dr E. BOISSONNEAULT, B.L., ME 


: J Médecine, chirurgie, obstétrique, 
Kenneth R. Jamieson, B.A., LL.B. maladies de la peau. Fr titecente à 
212 Edifice McLeod Edmonton. l'électricité, bains de soleil, etc. , 


—— | Bureau, 324 Edifice Tegler. Tél. 21612 


C. E. GARIEPY 


; Dr JOSEPII BOULANGER 
Avocat - Notaire 


Médecin-chirurgien 


Ch. 40, 10004 Ave Jasper Tél. 21347 “The Medide de GAñade per: 
— = 10007 ave Jasper Tél. 22009 . 
L. À. GIROUX, MPPF . 
Giroux & Fraser DEN ou FESE 
Des n RS Tél. Bureau, 27503 Rés., 82553 
Bureau 705 Edifi $ 
‘ Edifice Banque Can. Nationale ss Féaier Fimonton 
E É Dr A. CLERMONT 


HUGH JOHN MACDONALD 
Avocat-Notaire 
Wood, Buchanan & Macdonald 


DENTISTE 


Docteur en chirurgie dentaire 
230 Edifice Birks. Coin104 rue, ‘Jasper 


426 Edif. Tegler, Edmonton, Tél. 23486 Tél. 25838—Rés'd. 82113 
MESSAGERIES 
el pen morose mme 
. | EXPRESS 
AVOCAT-NOTAIRE & TRANSFER ; 
Saint-Paul Alberta| Experts en tout ce qui concerne 
cette ligne 
a Téls. Bureau 26522; Nuit 72569 
Paul-Emile Poirier 10322 104e rue Edmonton 


BA. LLB. — AVOCAT 
Milner, Carr, Dafoe & Poirier 
Edif. Banque Royale, avenué” Jasper |: 
Edmonton, Alta. 


Pour service rapide, téléphone 22445 
CANADIAN MOTOR TRANSFER eu 
Spécialité: déménagements de meu- 
bles’ et: de pianos. Prix raisonnables 
Arrière 10123 10le rue Edmonton 


MacCOSHAM STORAGE & 
DISTRIRUTING CO. LTD,: 


OMER ST-GERMAIN, M.PE, 


AVOCAT 
Argent à prêter 


Morinville : Alberta| ,  Emmagasinage et transport. 
‘ E pég JRions spéciaux pour meubles :. 
BATTERIES : _ ner 
WESTERN TRANSFER & STORAGE, 
L Limited. ‘‘:. ; ee 
Forest Battery Service Transport et emmagasinagé 
Successeur du dépt. de service des | Déménagements de meubles, pianosiete.. 
Batteries BB. : Transport à la campagne. 
10165 101A rue Tél. 27517/ TEL 21528 -:Edmonton 
- MEUBLES RAT 
SIJOUTIERS a — 
_ _| Hutron Upholstering Co. 
Chesterfields recouverts comme:neuts 
P. À. Colbert Meubles de tous, genres réparés - 
BIJOUTIER ET ORFEVRE . ,; Chauffage. î" 
Expert dans la réparation des montres | LL 21306 :. ‘1 HO39'ave. Jasper 
9814 avenue Jasper Je ne OPTOMETRISTES _.:" ë 
Tél. 21571 Rés. 25290 —— - ——" 


Mme C. J. MEADOWS, : 
| Optométriste enregistrée 
Examen des yeux—Verres ajustés Par |Edif. Crég 

KLINE ; £ 


it. Foncier (vis-à-vis H.B.O> 
IRVING ! TéL 25687 nt 
10123 10le rue ; 
Notre cadran de la rue est tou : PLOMBIERS 


jours 


juste, fiez-vous-y! 
Nous parlons français 


H. B. KLINE & CO. | C AdeSS à : 
Réparation de: montres et bijoux | Tél 26366 651 ave Jasper 
| Ouvrage garanti D Eee 
Fe VA Edmonton, Alte. REPARATION DE MONTRES - 


50 |Réparation-de montres, horlogerie, ete, : 
Entière satisfaction. Montres reçues # 
renvoyées par la poste. ARS 
J.-0. GARIEPY : 
10018 102A ave, Edmonton : 
(Près du Palais de Justice) . ..… 
a ———— —_—_—] 
REPARATION DE PNEUS. 
ALITY ‘TIRE REPAIR OP 
10235 102e rue É ré 24 
Faites réparer vos pneus ici: 
Nouveaux et vieux. pneus à 7endre 


7 SALONS DE COIFFURE 
ET 


..- Jas. Freeman . :. 
Plombier, Installations de gas et : 


10069 aven 
Nous parlons français 


.:._W. A. FERGUSON, LTD. 
“Inspecteur officiel du C.NR. 
Diamants, opticiens, orfèvres. Montres 

de grande précision. : 
Nouvel édifice Banque de Commerce 
10116 101e rue Tél. 21247 


EE 
BUANDERIES 


A —————————. 
THE SUPERIOR LAUNDRY. F. H. 


Keighington, gérant. Service canadien 
pour le Canadien. 


11002 102e rue Tél. 21922 
SR 
CHARBON 


COIFFURE 
DE BARBIERS — 


Nous parlons françals 

Spécialité: ondulations permanentes. 
8 ans d'expérience dans cette spécialité. 
: BURNETTS HAIRDRESSINQ . s 


ALON & BARBER, SHOP + 
DAWSON COAL LIMITED 10420 avenue Jasper  . “Tél. 27235 
Charbon de première qualité, extrait|. SOUDURE A L'érrereare” CITE : 
à 2000 pieds de profondeur. ‘ re mas Éd nreens ; 
Vis-a-vis le Macdonald.Tél. 21780, 22244| Nous faisons la meilleurs soudure. et 
: DL ne joie. 2 . : : (la -moins coûteuse de. la; ville. : :*; 
TS a ne : | DARLING. ELECTRIC: WELDING 
:: .CORDONNIERS --[9661 avenue ‘Jasper: TéL.26056 
Scotty's SHOE SHOP. 10044 e. | Saskatoon WELDING Co. 9660 102 av 
Ps AS te et -oxy-acétylène. : Soud 
Chaussures sur mesure, garanties -|tous métaux. ‘Tous: genres d’ouvräge 


Réparations de lèré classe. Té1:28255 | Satisfaction. Téls jour 22186, soir, 2171 
| TAMPONS 
: NORTH. WEST :ROOFING. co | Edmonton:Rubber Stamp 
tablie en 1903-—Toutes sortes. de toi - Co; Ltd 
tures. Spécialité; réparations.à la vill ‘étampe 
et:à le campagne..." Tél 2582 


Soit vs Ô de Sen at È L 


LA SURVIVANCE . 2 VER 165 
TA SESSION FEDERALE qu'elle n'attirait pas suffisamment | ELLE ELELECE EEE EE RLEE LEE ET PERERRTEEEU ELU ETTQREE ER EETEETEITI 1 LEERREEEE LUE L'é sducation : ultra-moëerne Nouvelles. | à NOTICE 
.fd'immi ts. = = : À k ot 
Ts pas si longtemps que 1 = A EL E T R A N G E R = condamnée -de. partout IN THE ESTATE Op 4: F 
A général McRae et feu le docteur|= = ae 


Edwards reprochaient amèrement au EAU AN EN ENNEEE 
gouvemement libéral de ne pas i-|[ à (Conférence mondiale du blé ë à Rome 


tensifier l'immigration. 
Des libéraux ont été les premiers à 
: Le Canada, parmi 46 nations, ÿ est représenté 


prévoir le malaise et l’ont signaie. 


M. Po Lavergne fait un éloquent plaidoyer en 
faveur du Canadianisme tout court. — M. j.-F. 
Pouliot ‘et les K.K.K.-— Le problème agricole. — 
L’immigration.—Plusieurs discours en français. — 
Publicité faite autour d’Anderson.— Début du 
ministre des postes aux Communes.—M. Lapointe 


prononce un excellent discours.—Vacances is 
mentaires. 


CITE VATICANE.—Un décret pro- 
mulgué par-la Sacrée Congrégation 
du Saint Office condamne fortement 
l’enseignement sexuel dans les écoles. 
Le décret désapprouve absolument 

“ toute méthode d'éducation sexuelle 
es du re in re ROME.—Les représentants de 46 guration de Ja conférence, M. Mus-|de même que les protagonistes de 
colonisation des nouvelles provmees|P2YS 5€ sont réunis. ici jeudi pour solini a dit due la crise mondiale du |l'eugénisme. Ii s'appuie complètement 
de l'Ouest par les gens des provinces étudier les méthodes à adopter pour|blé ne provient pas tant de Ja sur-|sur les principes de la récente ency- 
de l'Est avant .de faire venir des faire face à la crise mondiale du blé. production que de la sous-cofñsomma- clique papale sur l'éducation et la 
étrangers. : Aw moins 74 pays, Dominions et\tion. “Ainsi, a-t-il ajouté, il serait|sainteté du mariage. 

Publicité gratuite |territoires autonomes avaient été.in-|imprudent -de limiter la culture” du a 
vités à envoyer des représentants à 


BOGOTA, | Coiombte. Les habitants 
de la ville isolée de Riveralta, située! Notice to Claimants and Crea 
au nôrd-est de la Bolivie, ont été for-| NOTICE is hereby given as sou 
cés d'organiser une battue dans les | persons having claims upon the es: 
rues pour repousser üne invasion de ne npave named PETER BEI 41 
panthères, de jaguars et autres fauves | #00 ied on or about the 13th davl 


" x : . ‘February, A.D. 1931, are required à 
qui ont déserté la jungle environnante |file with Sarah Belair, of Corel 
à Ja suite d'nondations. 


Alberta, or the undersigned s a 
by the Ist day of May. AD. 1e : 
SYDNEY, N.Z.—Le voilier “Favet” |full statement duly verifieg of th! 
se rendant à Falmouth, rapporte avoir 
apercu un iceberg de grande -dimen- 


en Coronado, in the Pro 
Alberta, Farmer, Deceaseg 


claims and of any securities he | 
them and that after that date 
Executrix will distribute îhe 


M. Armand Lavergne, député con- 
servateur de Montmagny, et vice- 


John Macdonald que toutes les cam- 
pagnes entreprises contre la langue 


Enr ES 


zn ini : - assets À 
: . blé”. M. Mussolini a prononcé son sion: le sommet atteignait environ the Deceased among the partie: à 
président de la Chambre, à adressé la française en Canada sont “absolu-| M. Anderson, premier ministre de|<atte conférence. Parmi les pays re- discours en français. . Royal encouragement [130 pieds, au-dessus du niveau de la HAsA tnereto, having regard ca 
parole en réponse à l'aaresse au dis- ment sans fondement, absolutely | la Saskatchewan, s'est donné, depuis présentés, mentionnons, l’Allemagne, ; | à l’aviation mer. Quelque temps äprés, l'iceberg ae can be es has Là 
cours du trône. Avant âe permettre | without foundation”. Et cela vise tous|le commencement de Ia session, à|;, Argentine, la Bulgarie, la France,| Moins M. Howard Ferguson, haut BUGAREST._Le roi de Roumanielchaviré: il couvre actuellement une ecn broug} 
à M. Lavergne de prononcer son dis-|les cas, celui du premier ministre de 


to her knowledge. : 
‘superficie importante rendant la na- Dated this 17th day of March, À 


vigation dangereuse dans ces parages. | 1931. 


commissaire du Canada en Grände- 
Bretagne, la délégation canadienne à|® Conféré la croix en or du Mérite 
la conférence mondiale du hlé était 2éronautique au roi ‘Albert de Belgi- 
au complet. que “pour le bel exemple qu’il donne 
par ses continuels voyages en avion. | 
M. William Robertson de Calgary y | pendant la guerre, il a offert le pus 1255 SO CAUR te ea Te ae e 
représente les cartels canadiens du nt mission catholique .des Pères Lazaris 
Del'enemple, de courage: En Survolan tes de Hanchungfu, avait été relâché 


blé. 
par les Rouges. 


Ottawa, une publicité gratuite à la- l'Angleterre, l'Irlande, l'Australie, le 
quelle il ne s'attendait pas. Les rap- Canada, le Sud-Africain, l'Uruguay, 
ports des trente-neuf journaux de la la Russie, la Hongrie, la Holandé, la 
galerie de la presse ont porté AUX} jogne, la Suisse, la Tché£o-Slova- 


quatre coins du Canada les condam- quie. Les Etats-Unis ont un représen- 
pations que provoque la politique tant non officiel. 


scolaire du premier ministre de la 
Saskatchewan. 


Discours en français 


la Saskatchewan comme les autres. 
Pour ma part, j'accepte la lutte par- 
Jtout où ma Jangue sera attaquée, en 
quelque province que ce soit. L’his- 
toire de notre pays est là pour dé- 
moñhtrer que dans toutes les provinces 
et sous tous les régimes, sauf dans 
Québec, les minorités ont été persé- 


cutées."” Depuis le commencement de la ses- 

M. Pouliot et 1e KE. K. sion, : plusieurs députés canadiens- 

en français, M. Lavergne sen M. Jean-François Pouliot, député |français se sont exprimés en français. 

aux députés dans la langue anglaise | libéral de Témiscouata, a fait des dé-| Les vétérans de la politique n'ont 

afin de mieux ètre compris par Ses |clarations au sujet des Ku- -KIUX ! pu s'empêcher de remarquer que la 

compatriotes de langue anglaise. Klan. llangue française avait déjà été plus 
Nous citons des extraits de son dis- | 


ë : nn I a déclaré que M. W. D. Cowan. employée, pendant cette session-ci, 
cours d'après le “Hansard”: [äéputé de Long Lake, est le trésorier, jque dans le passé. 


“Xl me semble que 1a meilleure M&- Je “kligrappy” du Ku-Klux-Klan dei L'hon. M. A. Sauvé 
nière de se comprendre les uns les Saskatchewan. | ; : 


levé un point d'ordre qui füt longue- 
ment débattu. Il s'agissait de savoir 
si le vice-président de la Chambre 
avait le droit ou non de prendre part 
à un débat de la Chambre. La ques- 
tion en litige fut tranchée en faveur 
de M. Lavergne, par le président de 
la Chambre. 

Après quelques paroles Don oneEes 


cours, l'hon. Mackenzie King a me 


GIROUX & FRA 
Banque Canadienne Nationale 4) 
Edmonton, Alberta, Solicitors f 
Sarah Belair, Executrix of he Estah 
of Peter Belair. Siag 


AVIS 


COUR DE DISTRICT 
District d'Edmonton 


Succession de 


PEKIN.—Un bref message reçu fui | 


SE 
Dans un discours prononcé à l'inau- sa patrie envahie”. 


Une semblable distinction a été 
accordée à la reine Elisabeth de Bel-| TOKIO Z-Un “Higeabte | semi-rigide 
gique “qui, pendant la guerre, à sur- japonais a établi un record pour cette 


L'accord douanier entre 
l’Allemagne et l’Autriche volé sa patrie envahie et qui vole en |catégorie en effectuant un vol de 60 | 
a —— avion continuellement, donnant ainsilheures sans ravitaillement. | 
| 


L'un des plus importants développements politiques |l'exemple pour le développement de la FORT-FRANCES, Ont—Un com- FEU, NAPOLEON BOURQUE DR 
; depuis la guerre locomotion aérienne" , müniste, Antanzy Vociski, a poignar-!. er, erta, cultivateur fR 
j . Le prince de Galles ét le prince|dé sa belle-soeur et ses deux filles, ie des brésentes donné 
Re tn | : : NE 2 nes ayal 
BERLIN.—Un protocole que vient l'Allemagne, si celle-ci persiste a Nicolas de Roumanie ont été décorés |qui sont mortes, et blessé son fils d'un | mutions contre F4 PÈRE qu 
de rendre public le gouvernement al- mettre à exécution un pacte écono- du même Ordre. 


à 
coup de fusil, apparemment parce que ! Napoléon Bourque Gécédé 1e 20 ler 
lemand, indiqüe que l'Allemagne et|mique avec l'Autriche, ù ceux-ci s'opposaient aux doctrines 


É] 


a _ tenues de proñuire à 

M. À. Sauvé a prononcé deux dis- , ee TS communistes qu'il professait. au oirier, avocat, ou à 
autres c'est de se parler LÉROGNEAEN, Ii à Ju à ce sujet des pièces qui ont; cours, le premier en anglais, l'autre l'Autriche, d’après l’accord es er ctiquête cnres des dia nié Une proposition hardie au D Lamontagne, M. 3. 
ait M. Lavergne. ; 


soulevé l'intérêt des députés. 

“De ce côté-ci de la Chambre — 
#opposition — il n'y a pas de Kilans-! 
non À titre de partisan, je crois que | Men, dit M. Pouliot, mais il y en al 
le libéralisme a vécu. Le libéralisme, certainement du côté opposé et îls| 
comme l’a dit un gran@ philosophe |sont applaudis sans distinction. 
fr: ançais, est une doctrine qui pense}, —Vous en avez de lautre côté, dit! 
que le bien seul est dangereux et qu'il[ M. Cotnam, député conservateur. 


proposé entre elles, resteront compiè 


Administrateur, 
en français. Ce dernier, il n'a pas eu | {ent 


testament annexé de Ja dite succe 
sion le ou avant le 4 mai 2931. un ét 
-complet et dûment vérifis de eu 
créances et de toutes sûretés détenu 
bar eux et qu'après cette date l'adm 
nistrateur distribuera les biens de À 
succession entre les ayant. -droits 
tenant compte que des cr éances do 
la, vérification leur aura été ainsi pré 
düite ou qui auront été portées à le , 
connaissance. 


Fait à Edmonton ce 12 mars 1931 


PAUL-EMILE POIRIER, 

Hs de la success 

apoléon Bour ue, 2 

Edifice Banque Royale. Eämonto M 

J. À. LAMONTAGNE, administrateur 
avec testament annexe de la dif 
Succession, Falher, Albert à 


Li 


WINNIPEG.—Un homme a été tué 
et plusieurs personnes ont été blessées 
dans le déraillement d'un train de 
voyageurs du Pacifique Canadien, Près 
de Swift Current, Saskatchewan. 


Le libéralisme 


indépendantes et diviseront | CCrédités en France établit qu'ils! LONDRES. — Derniérement, à sa 
“Parlant à titre de conservateur ét 


ie temps de le terminer avant l'expi- [1 Lecettes de douanes sur une base !|S0nÉ portés à voir dans le geste aus- | grande surprise, la Chambre des Com- 
iration des fatidiques quarante minu- déterminée. Aucun droit d'importa- {tro-allemand l'un des plus importants |munes a entendu un député suggérer 
tion ou d'exportation ne sera étabii | Iéveloppements politiques qui sell'abolition de la marine ‘britannique. 
sur les marchandises circulant entre Er produits depuis la Grande}Cette proposition révolutionnaire a 
a valu les applaudissements unani- |} deux nations. Guerre et comportant une tentative|été avancée par J. Kinley, travail- CARLYLE, Sask, — Deux enfants 
[mes et l'on peut dire enthousiastes del y, protocole déclare que cette possible pour former un bloc euro-{liste de l’extrémé gauche, sous: forme |ont été brûlés à mort dans un incen- 
M. Pouliot:—N les” la gauche et de la droite. Par contre, ion douanière proposée ouvre nine (n°00 de DEN: d'amendement au budget naval. idie qui a détruit la maison de Thomas 
JAUES MERE in pe dé MAUVAIS PME) Re dr je discours français à été écouté avec} nouvelle dans la situation écono-| On admet maintenant que la repré-| l'amendement n'a trouvé que deux |Humphreys. à dix milles à l'ouest 
le rendre acceptable au peuple. M. Gotnam:—Regardez-les. l lus de circonspection par les gens de|.,. Aur. 2 partisans. lets 
t.de race M. Pouliot:—Nommez-les et mettez “ mique de l'Europe au moyen de trai-'sentotion française à Vienne a pris la d'ici. Earl et adie Humphreÿs, 11 et 
Les préjugés de religion € la gauche libérale. tés régionaux. forme d'une protestation ferme quoi- 8 ans, sont les victimes. La mère était 


M —|votre siège au jeu. : - 
pe A _ So se d’abord M. Sauvé considère que nous rOu-| BARIS_Ya dénonciation qu traité que amicale, et l'on a appris qu'à sa à la grange quand l'incendie com- 
M. McPhee—e AULFES agriculture d'abor verons la solution de la crise écono-| irmercial avec l'Allemagne et la dernière réunion le cabinet français mença. 


députés ont affirmé, qu'au cours dé| x Michael Luchkovitch, député de |mique par un retour à un régime plus décision de s'abstenir: de toute aide! Le jugé l'affaire’ tellement grosse de 
la campagne électorale, on avait ES” |Végreville, considère que la prospé-|rationnel et plus chrétiefi. conséquences qu’il consacra toute sa 
sayé de soulever les préjugés de reli-;jts ne renaitra au pays que si l'a-} NL Ernest Lana possible de la France à l'égard de | séance à discuter ce sujet. 

gion et de race par tout.le pays. Jeericuiture estbed’abord prospère. Le Cris un 

suis prêt à dire que les deux partis \eouvernement se doit d'établir unl L'ancien ministre de la justice, M. 

Yont fait. mais je défie mes honora- | juste équilibre entre le revenu de l'a-| Ernest Lapointe, à parlé après M. AUX IX INDES 

bles amis de l'opposition de prouver |brjculteur et celui de l'ouvrier des| Sauvé. Son dernier discours est à à 

que je me sois permis de faire appel villes. | icoup sûr l'un de ses meitleurs. Il n’y! Gandhi travaille pour la paix au milieu de l'opposition 
aux préjugés au cours des derniers] Comme’ tous les autres députés delharaissait pas que M. Lapointe relève de ses compatrio tes 

vingt-cinq ans.” Ouest, M. Luchkovitch demande unjd'une grace maladie. "7 | 

crédit plus facile pour les agrieul-| “Un observateur consciencieux, dit 
teurs. Il demande aussi l’abaissement|M. Lapointe, peut-il Fempécner de 
[des taux de transport. remarquer que le gouvernement ac- 
tuel n’est qu'un sous-produit de ialété tuées et 250 blessées dans les; 
crise mondiale. bagarres entre les hindous et les mu- 


RON AHEINARE 25 pouv oir les con- | sumans. trouble, avaient été trouvés coupables | Ces têtes auront lieu, pense-t-on.dans 
sérvateurs n'ont pes hésité à faire) Gandhi, le chef de Yindésendance d'avoir assassiné un commissaire delle courant de juin à Fontainebleau, 
des promesses, Que n'ont-ils pas Pro- | prnde, qui fut l’objet de démons- |nolice anglais en 1926. en souvenir du grand roi fondateur. 

mis? Maintenant que le temps esbl {is hostiles de la part des extré-| Mahatma Gandhi, qui est prêt à|Toutes les universités étrangères y 
venu de tenir ses promesses, le gou- |, à déclaré aux journalistes que : défendre sa politique de non-violence |seront conviées et l'on évoquera le 
ee conservateur demande du | éeution des nationalistes extrémis- | contre les attaques des extrémistes, a | passé de gloire de l’ancienne maison, 


tes, à Lahore, n'a pas modifié sa posi- annoncé qu'il va se retirer de la poli- 
M. Lapointe ne croit pas en l'effi- P È | q p successivement collège Royal, re 
| 


Le discours anglais de M. Sauvé lui 


Mussolini veut des 
touristes : 


ROME.—Pour encourager la visite OTTAWA. —Afn de prévenir le 
“dumping” du charbon mou au Ca- 


des touristes et retirer le profit de : à ne 
teur clientèle généreuse en Italie, 1e | "242, lhon, E. B. Rickman, ministre 


premier ministre Mussolini proposa ajau” Revenu DARSRSE ment de er 
une réunion du Conseil des ministres, des prix devant SEEN de base à l'éva- 
la création d'un nouveau bureau de luation des droits de douanes. Le 
tourisme. La suggestion a été approu- PORSAIeL serx évalué: à 9200 14" t6Rne 
des. et le résidu de la mine, $1.25 a sl 

ne. Ces prix seront applicables au f 
point d'origine, le charbon entrant au! 
Canada par des intermédiaires, verra 
sa Jongueur augrhentée de tous les 
frais encourus. 


financière. constituent la politique | 


WILFRED LEFEBVRE 


Blue Line $ Taxi li ; 


Service de 24 HEURES 


Téls: 26633 - 22077 
10239 1f1c rue, Ed:nonton 


Des Canadiens tout courts ” 

“Je suis d'avis, dit M. Lavergne, 
que, quelque soit le parti qui soulève 
les préjugés, nous sommes quand mèê- 
me tous des Canadiens. Inutile de 
parler de la langue en usage dans 
telle ou telle province. Nous sommes 
ici pour y demeurer, les deux rates; 
les deux langues sont établies au pays 
pour de bon; et le Canada verre les 
plus beaux jours de son existence lors- 
gue nous oublierons que nous sommes 
Français, Ecossais ou Irlandais pour 
n'être que Canadiens”. 

“Je dis à mes honorables amis de 
l'Ouest que si leur région était peuplée 
de Canadiens d'origine française, de 
traditions françaises, d'Habitants de 
Québec comme on dit familièrement, 
au lieu de ces immigrants amenés 1là, 
vous n'y entendriez pas ces effusions 
bolchévistes inspirées des théories de 
Lenine.” 

Deux grandes races 

“Le Canada doit s'édifier sur les 
deux grandes races que la Providence 

a dirigées . . . Je crois comme sir 


CAWNPORE, Inde. — D'après des ne se répandra pas. Dans la présente 
rapports officiels, 80 personnes ont|phase de nos relations avec le gou- 
vernement, la moindre chose peut] PARIS.-—Le collège de France, fon- 
[ruiner notre cause. dé par François ler, en 1530, s'apprête 

Les trois exécutés, cause de tout ce|2 célébrer son quatrième centenaire. 


Vénérable institution 


D CRC Gus Mer 50m: met D ren, 


Mme WILFRED LEFEBVRE 


PENSION et REPAS 
CHAMBRES ET SUITES 

. 10427 100e avenue. Tél. 24610 
ROSSIC COTTAGE 


CRE GEO COR: am 13 me Carre eu À 


| En français 

M. Fournier, député libéral de Hull, 
dit qu'il parle en français parce qu'il 
le doit à la population de son comi- 
té, en trés grande. majorité de Jjan- 
gue française. ie 
Pour employer une expression ché- 
re au député de Montmagny, l‘'hom- 
me ne vit pas que de pain. Des gens 
de Saskatchewan mangent aussi du 
français. Pour leur plaisir, M. Four- 
nier tient à parler sa langue. 


TORONTO.—La division des appeis 
de la Cour Suprême de l'Ontario a 
rejeté l'appel de six courtiers en mines 
de Toronto contre la sentence les con- | 
damnant à des termes de deux ans 
et demi à trois ans de prison. 


A Ses 


ROMANS. — “Livre National", 
Usagé; huit pour un dollar, 
cinquante pour cinq dollars, 


PARIS.—Le roi du Hedjaz, Saüd, 
vient de signer un contrat avec la FRANCO. — CATALOGUE 
compagnie Marconi pour l'installation | ïé … 
de quinze postes de télégräphe sas LA CITE DES LIVRES” | 
fil au Hedjaz, en Arabie, et cela dans us PS SEDUURs MAS 
un délai de PR-quit mois. ; 


A ee. NE À à tion au sujet de réglement de la paix. ! tique, temporairement du moins, SiNational, collège Impérial, collège 
CAGE 4e RAADÉPBESME ÉCONOMIQUE, | Une telle orgie de haine et de sarigile Congrès nationaliste hindou rejet- | Royal devenu nt collège _ 
us pue SM AE Rue ee m'afflige profondément, a dit le chefite la paix qu’il æ conclue avec le gou- France. 

GRDEMANSNE H S'HRDOSE a Je nationaliste. J'espère que le poison vernement britannique. 
économique, comme à l'unité dipio- : 

matique impériale, à l'unité navale 
ou militaire, à laquelle rêvent tant| Le nouveau sous-ministre 
d'impérialistes et qui serait la consé- 
quence naturelle de l'unité économi- 
que. 


L'immigration 

M. Oscar Boulanger, député de Qué- 
bec-Montmorenty à fait grand état 
de J'attitude du gouvernement à pro- 
pos de l'immigration. 

S'il était moins dans la vie parle- 
:mentaire, il saurait que les conserva- 
teurs ont toujours favorisé uné immi- 
gration intensive. | 

Comme question de fait, les conser- 
vateurs ont dénoncé l'administration 
libérale de M. Mackenzie King parce 


Contre le trafic des 
narcotiques 


| Ameublements d'éclise d églises manufacturés en “Alberta 


Ce qu'il y a de mieux en fait de matériaux et de confection. 
Tout ouvrage garanti. Demandez nos prix, ils vous intéresserout, 


W. H CUSHING, LIMITED 


EDMONTON, ALBERTA 


Le sous-secrétaire d'Etat pour l'air 
a déclaré que la situation n’était pas 
assez tranchée pour qu'il put beau-| PARIS.—La police secrète anpagre 
coup s'étendre sur la question a'une | vient de commencer une campagne | 
ligne transatlantiqueé, mais que rien |vigoureuse pour arrêter et faire punir 
ne .serait négligée pour établir celles traficants de narcotiques. Elle est 
service. aidée par la police secrète des ÆEtats- 

Le programme du ministère de l’air, | Unis, car le but est surtout d'empé- | 
dit-il, est de se concentrer sur les |cher le transport aux Etats-Unis. 
routes impériales plutôt que sur les! Cette décision a été prise à la suite 
services rapides avec le continent. d'une saisie de 15 milions de pie 

de morphine, cocaine et opium qu’on 
tentait d'expédier à New York. 


de l'Intérieur 


M. Rovwatt succède à M. Cory 
Vacances de Pâques OTTAWA.-Le premier ministre a! 
Les députés ont décidé de prendre | *nnoncé samedi que M. H.-H. Rowatt, 
onze jours de vacances à l'occasion | & Été nommé sous-ministre de l’inté- 
de Pâques. La Chambre s'est ajournée rieur à un traitement de 510,000 par 
hier, ler avril, pour ne reprendre ses |2nnée, à partir du ler avril. 


travaux que le lundi, le 13 avril. I succède à M. W.-W. Corÿy, mis à 
sa retraite. 


M. Rowatt est fonctionnaire public 
depuis plus de quarante ans, et il aura 
70 ans dans le courant de l’année, 


VICTOR MATHIEU NP veus me-c-mr0 S 


VICTOR MATHIEU, NP. 


NOTAIRE DE CINQ DIOCESES 


Erêts à 556 D.c. pour une durée de 5 ans (sans hypothèque sar Jes 
immeubles) aux diocèses, paroisses, communautés religieuses de la 
Saskatchewan, äu Manitoba et de l'Alberta. 


98, rue St-Josepn, QUEBEC 


CE OT 


f GLEAELTTOMTUELTECEE EEE LUE ETENEEEYREREETERRTTEEITEEETETÉS 


lg æ e La 
AIR EAEUENEENEEANNE A l’Académie française 


— Ë « 


Tél 2-333% et 2-0353 
Communications aériennes 


L'accord naval 


PARIS.—La réception de M. André . Parce RER 
° x © : ECCILETCICTE CEERTT HI ru 
re Le Canada pe Cheumefx, auquel répondra. M. Louis WASHINGTON. ai secrétaire |È LELIS EL ÉECELECEEETEPE EEE CE TU TOUTE 
Panic (Madelin, au deu au moë demi [emt Summer tente cle JACK HAYS LTD. TAXICAES 
Celle de M. Le Goffic ne se fera qu'en |j'ambassadeur Charles G. Dawes, à “PACKARDS" 
LONDRES.--La question des com- 


mai, car M. Henry Bordeaux, qui d6it| Londres, que des progrès satisfaisants 
fe recevoir, est parti pour le Maroc, | staient accomplis en Europe en vue 


et ne sera de retour que dans un mois | de compléter l'accord naval franco- 
où six semaines. italien. 


Les successeurs de Porte-Riche et| Le secrétaire a déclaré que d'après 
du maréchal Joffre seront élus en les apparences, la participation des 
Lu Etats-Unis à un comité chargé de 


Quand vous êtes pressés, appelez-nous 82111 
Nous vous rendrons à temps! 


10056 101e rue Edmonton # 
LL ELEENEN TETE EEE ENTEE ETECITE EE CTI TE ETIENNE EE CITE 


munications aériennes entre le Cana- 
da et ja Grande-Bretagne, a été sou- 
levée par M. Frederick Montague, à 
la fin du débat sur le budget de 
l'aéronautique à la Chambre des 
Communes. 


Vendue en 


FÜT 


sui 


“HXEEDENEIUTTE CEE MOTTE TU TENT CET EE 


seulement 


Servie 
aux 


Hôtels 


Un tonique 
pour le 
printemps 


AGENTS POUR L'INDUSTRIE DE LA BRASSERIE DE L’ALBERTA 


DISTRIBUTORS LTD. 


26488 21376. 


+ TELEPHONES A EDMONTON 


RASE 2 OR EU S 


manu onannnnn nn uni pritanu 
+ Cette annonce. n’est pas insérée par de. Bureau de contrôle. des Liqueurs. pere ni pee ee Gouvernement d'Albert: 


ren -2 me SU ame. eur ru en GE OS nt Donna de 


TPRIX SPECIAUX POUR OOTOURE "SPÉCIALITÉ . . | 
The &rt Photographies de. dames et d'enfants 

| 
{ 


| 


REEVE 
Leaaue GLADYS SE 


Suite 101, Empress Theatre Bldg. 
10151 avenue Jasper “Tét. 21911 


î Se en os ne me om ue a em Co om eo on a uns ue ou om À 


(Spéciaux pour Pâques | 


JAMBON ÊT BACON :. 
Jambons “Shamrock”, demis : ° 
ou entiers, 1a Ib, 25| Cuisses d'agneau, la lb. caisse 26 


“Agneau, quartier de ‘devant, | 

Bacon “Shamrock”, er de VEAU ENGRAISSE AU LAIT 

. derrière, tranché, la 1b. 38 | Rôtis d'épaule, la Ib. 48 
21317 | 


Ja. 1b: Sun nn ur tee lé 


AGNEAU-SPECIAL Rôtis de longe, la Ib. … 
Rôts a agneau dans la longe,. . | Rôtis dans la cuisse, ia 1. 
Hart A Eau 22 Poitrine pour bouillis, la 1. 


us @lleedieel Le 


TELLE CELL 


‘Poulets et Volailles, Concombres marinés, 
Poisson frais: de la côte toutes les semaines 


MARCHE JASPER— ; 
10328 avenue ep 
MARCHE PALACE— - ‘ 
- 10229 avenue Jasper Tél. 24626 
(A ces marchés nous avons des employés de fangue française) 
MARCHE SCONA— Lu É 
10307 avenue Wayte 
/ MARCHE ALBERTA— 
9405 118e avenue 
MARCHE ARCADIA— ï 
12604 Stony Plain Road — "Tél 82693 


-— Tél 


Tél. 31125 


Tél. 71129 


— 


Burns & Co. Ltd 


Re 1 Que mme éme OR ee EE de ete SI. AR) ST. VON ARRETE AM SD SRE Ru 
ee te css PER Dante + Pr 


1 


à jee je 


À tvoisin -de Ja jetée) dela _vase et. du 


rédiger l'accord franco-itelien ne sera 
pas nécessaire. 


Gandhi est modeste 


BOMBAY.—Gandhi 2 refusé à ses 
admirateurs la permission de l'im- 


Se mm 0 0 mortaliser dans la pierre. Ecrivant à 


des nationalistes d’Ahmadabad, qui 
voulaient ériger un monument de 
marbre au coeur de la ville pour com- 
mémorer les services qu'il rendit à 
f'inde, il a déclaré que l'argent requis 
pour un pareil monument serait beau- 
coup mieux employé si on le faisait 
servir à améliorer l'état misérable des 
pauvres. ‘ 


Région dangereuse 


LA PAZ, Holivie—L'abandon com- 
plet de la. section de Santa Barbara 
peut devenir nécessaire sous peu à la 
suite d'un glissement gradue]l du ter- 
rain sur lequel ce. district repose. Le 
sol glisse vers le Rio Choqueyapu.' 

Plus de 40 maisons ont été‘totale- 
ment détruites per ce mouvement au 
sol qui à détruit leurs fondations et 
il y à peu de maisons dans ce. district 
qui ne subissent chaque jour des dom 


‘Images de plus en plus sérieux. Le 


Sous-sol est miné. par les. eaux du 
fleuve, disent les géologues. 


Découverte de marbres 
grecs anciens 


ATHENES.—Des travaux “exécutés 


dans le port du Pirée à l'aide d'ime 
drague chargée de dégager. Je chenal 


sable qui méracent de le _combler,: ont 


été la cause d'une importante et mer-}] 


veilleuse découverte de’ ‘trois - cents 


sculptés formant un haut-relief. 
Les archéologues, mis’ en présence 


blocs : de: ‘marbre . paraïllélépipédiques | 


RE ———— 


SURVEILLEZ LES QUOTIDIENS 
D'EDMONTON 


de vendredi, 3 avril 
POUR VOS 


EMPLETTES DE PÂQUES | 
|2T. EATON Cu | 


EDMONTON CANADA 


La nouvelle charrue-herse “Avery. | 
pour passages étroits 


contribuera grandement à abaisser le coût de la pro- 
duction, ce qui est d’une importance capitale dans les 
| conditions présentes, Ceux qui se servent des char” al 
rues-herses “Avery” assurent qu’elles empêchent les: 1 , 
mottes, et qu’elles abrègent les semences. "AS 


: Un cultivateur progressif. de Clover Bar aimé 
qu'en 1929, son rendement fut de 8 minots de plus À? î 

l’acre sur‘la terre préparée avec :la charrue-her® 
“Avery”, comparé à la charrue rigide—-les conditions 
étant exactement les mêmes. 


. Laissez-nous vous démontrer r “Averg”—celle dont 
"l'assemblage à pivots. enligne les roues avec le, . 
cylindre. Cette commodité permet : le passage dans 
. lés ares étroites. ' 


“Hope-Hanley: Implement Co, it 


10350 106€ sé .